France, état de droit ? Quel droit ?

12 Nov, 2021 | 0 commentaires

Introduction

Si nous sommes pris par les « élites » pour les « idiots » que nous sommes devenus, c’est à nous seuls qu’il appartient de ne pas le rester.

Chers nouveaux lecteurs, permettez-moi, en quelques lignes, de « planter le décor ». Pour les plus anciens, vous pouvez passer directement au sujet du jour.

Les évènements que nous subissons et que nous allons encore subir sont annoncés sur ce blog, depuis 2012. Je n’utilise pas de boule de cristal, mais je collecte et recoupe énormément d’informations. Cela me permet d’extraire les plus pertinentes. Ce recul m’amène à formuler des anticipations cohérentes.

Accéder à une masse d’informations souvent payantes, les vérifier, les trier, prends beaucoup de temps. Dans la vie, il n’y a pas de repas gratuit. Mon travail de lanceur d’alertes à un coût et donc un prix. J’offre gratuitement à un large public, un grand nombre de billets qui traitent de l’écume des choses. Pour m’aider à poursuivre ce travail, je ne demande pas de dons et n’ouvre pas de « cagnotte ».

Si vous êtes prêts à regarder en face une réalité, parfois dérangeante, mais toujours porteuse d’espoir, abonnez-vous aux « Rendez-vous d’Hubert ». En plus de bénéficier de solutions pratiques pour affronter sereinement la période compliquée qui est devant nous, ce sera votre manière de m’aider concrètement à améliorer la qualité de mon travail.

 

Sujet du jour : Le droit est bafoué, c’est à nous de réagir.

µ Il n’était vraiment pas difficile de pronostiquer la « bonne fin » du projet de loi portant diverses dispositions de vigilance sanitaire. En effet, le Conseil constitutionnel, dans sa décision n° 2021-828 en date du 9 de ce mois de novembre 2021, a jugé conforme à la constitution, le fait de : « reporter le terme des dispositions organisant le cadre juridique de l’état d’urgence sanitaire » au 31 juillet 2022.

Cela concerne, entre autres, la possibilité de recourir au « passeport vaccinal ».

Vous avez immédiatement remarqué que cette date est postérieure à celle de l’élection présidentielle d’avril prochain !!! Il est encore plus « amusant » de relever que « les sages » précisent (au point 6 de la décision) que ce report n’a « ni pour objet ni pour effet de déclarer l’état d’urgence sanitaire lui-même ou d’en proroger l’application ».

Ah bon ? Il me semblait que, juridiquement, le terme proroger signifie bien une prolongation dans le temps, autrement dit, un report !!! Ce terme est d’ailleurs très présent dans cette décision des sages.

Là où l’amusement frôle le « mort de rire » (c’est toujours mieux que « mort du Covid » ou pire « mort du vaccin anti-covid »), c’est à la lecture du point 17 de la décision, qui précise :

« D’autre part, si ces mesures peuvent intervenir en période électorale, la présentation du « passe sanitaire » ne peut être exigée pour l’accès aux bureaux de vote ou à des réunions et activités politiques ».

Au moins, il y a une certaine « logique », car, comme le déclare la députée Aurore BERGÉ, les députés ne sont pas soumis au « passe sanitaire »… au seul fait qu’ils « ne peuvent constitutionnellement pas être empêchés d’entrer dans l’hémicycle ». Cela permet une « certaine zénitude » pour voter la prolongation de ce même « ausweis » pour le reste de la population, ne trouvez-vous pas?

Rappelons-nous le préambule de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, toujours en vigueur… quoi que !!!

« L’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements ».

Soyons précis, notre belle langue le permet à merveille. Si la France est le pays de la Déclaration des droits de l’homme, aujourd’hui plus que jamais, elle n’est, hélas pas, le pays des droits de l’homme.

En 1792 nous étions « le phare du monde » en matière de liberté. Aujourd’hui, nous sommes observés par beaucoup de pays qui guettent nos réactions, face à la dérive dictatoriale qui, chaque jour un peu plus, se met en place.

Montrons que nous sommes les dignes héritiers « des anciens » en combattant la tyrannie. Nous serons suivis par le monde entier, n’en doutez pas. Nous avons hérité de droits. Il est de notre devoir de les faire respecter.

« Il faut savoir ce que l’on veut.

Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire.

Quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire »
(Georges_Clemenceau)

Chers lecteurs, c’est plein d’espoir en notre sursaut collectif que je vous assure de mon amour à votre endroit.

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