Voilà pourquoi nous devons soutenir les policiers et gendarmes

2 Sep, 2020 | 0 commentaires

La semaine dernière, deux nouveaux suicides. Un jeune gendarme adjoint volontaire (GAV) de 19 ans à Colmar et un policier de 50 ans à Marseille ? STOP. Ça suffit !!!

Nous autres « irrrréductibles gaulois » élevons depuis toujours nos paradoxes au rang d’institution. J’aime beaucoup dépeindre ainsi, auprès de mes amis espagnols, les curieuses personnes que nous sommes : « Nous autres Français, adorons tracer un « passage piéton » sur une route…pour le plaisir de pouvoir traverser en dehors de celui-ci » ☺☺☺.

Nous sommes capables d’applaudir et de faire des haies d’honneur aux forces de police (lors de l’après-Charlie) et tout aussi à l’aise, systématiquement les critiquer lors d’une interpellation musclée. Le « respect de l’uniforme » n’est plus qu’un lointain souvenir dans une partie grandissante de la population. Lorsque c’est un policier qui est attaqué, les « merdias de grand chemin » s’empressent de minimiser l’affaire, surtout si les délinquants sont des… nous connaissons tous le poids politico médiatique, des « mots Z’interdits » !!!

« Vlatipas » que des idées « saugrenues » me viennent à l’esprit : Ce pouvoir en place ne ferait-il pas un « usage immodéré » des policiers et gendarmes en leur donnant aujourd’hui un rôle de « police sanitaire » ? N’est-ce pas là une nouvelle « occasion » de discréditer la police aux yeux des citoyens en accentuant la coupure entre le peuple et sa police ? Je trouve désolant de constater qu’en si peu de temps, notre monde politique a transformé nos braves gardiens de la paix et débonnaires gendarmes, en de redoutables forces de répression.

 

Quelle est la situation ?

Depuis de nombreuses années, nos « Z’élites politiques » s’appliquent à méthodiquement « casser » notre pays, aussi bien économiquement que sur le plan sociétal. Pour ce faire, ils ont besoin d’un peuple docile et le cas échéant, de forces policières, voire d’une armée, fidèle. Oui, mais…

Très majoritairement, la police et l’armée sont composées… de personnes du peuple. Dans une de mes nombreuses anciennes vies, plus précisément celle de sapeur-pompier de Paris, j’ai trop souvent constaté les conditions de vie (insalubrité des locaux d’habitation) et de travail de camarades gendarmes mobiles, CRS et policiers, dont vous n’imaginez pas le degré. N’importe quel employeur « civil » qui imposerait de telles conditions à ses personnels serait à juste titre, lourdement condamné.

 

Qu’en est-il des personnes ?

Certaines élites policières, « ne voyant que » par leur carrière, cautionnent, voire rajoutent aux directives gouvernementales, mettant ainsi leurs subordonnés dans des situations intenables.

Mettez-vous un instant à la place d’un père ou d’une mère de famille, policier ou gendarme, qui se rend parfaitement compte de l’absurdité des ordres à exécuter et qui « va au charbon » la boule au ventre, l’esprit agité de « cas de conscience » qui les rendent psychologiquement fragiles.

Comment, dans ces conditions, ne pas comprendre que certains, minoritaires, basculent dans « un pétage de plomb » qui se traduit sur le terrain, par des actes disproportionnés ?

Comment ne pas comprendre que d’autres, tout aussi et c’est heureux, très minoritaires, incapables de trancher entre exécuter les ordres et « maltraiter » leurs semblables que nous sommes… se donnent la mort. Et tout cela, malgré de beaux discours, dans un parfait mépris   des « hautes Z‘autorités ».

Amis lecteurs, ne tombons pas dans le piège tendu par le monde machiavélique de nos « dirigeants fous ». Nous DEVONS manifester aux gendarmes et policiers, notre compréhension de la délicate position qui est la leur en leur disant, autant de fois que possible, à quel point nous sommes fiers de les voir accomplir leur mission « du mieux qu’ils peuvent » en essayant de concilier les ordres et « la réalité du terrain ». Croyez-moi, leur tâche n’est pas simple.

Histoire « d’enfoncer le clou », je cite ici à nouveau, ce que j’ai écrit dans mon billet du 3 décembre 2018 :

« Il me revient à la mémoire ce que j’ai vécu en mai 1968 de « l’intérieur »… Non pas au ministère de l’Intérieur, mais « entre » les manifestants et les forces de l’ordre, où nous essayions quand c’était possible, d’éteindre les différents « feux révolutionnaires ». J’ai vu monter l’exaspération des policiers qui se faisaient injurier, cracher dessus, caillasser et qui avaient l’ordre de ne pas bouger. Alors quand venait l’ordre « chargezzzz » …. Logiquement, car tout cela est parfaitement dans la nature des choses, il y avait certains « débordements très violents ».

Je ne les excuse pas, mais je les comprends, car j’ai vécu ces moments d’extrême tension, « sur le terrain » et non pas comme les « bonnes âââmes » qui s’offusquent des « brutalités policières »… bien au chaud devant leur poste de télévision. Côté manifestants, j’ai vu plus d’un « pacifique bon enfant » qui à force d’être « lacrymogéné », puis frappé par des policiers, devenir « fou furieux » au point de s’en prendre à nous en essayant de détruire nos engins d’incendie et en nous lançant des pavés. Si j’ai oublié la plaie que l’un d’eux m’a faite, comme je ne suis pas rancunier… je l’ai gardé en souvenir ».

 

Et si nous redevenions « humain » ?

Forts de tous ces éléments, je vous invite, lorsque vous croiserez gendarmes et policiers dans la rue, à vous arrêter un instant et à leur exprimer simplement et sincèrement, avec les mots venant de votre cœur, votre compréhension de leur « délicate position ». Témoignez-leur votre admiration et votre soutien pour leur courage de « tenir ».

Je le répète ré écris. Ce n’est QUE par la somme de NOS actions individuelles que nous inverserons la spirale des évènements qui nous entrainent avec certitude, vers la dictature et la guerre civile. Pour éviter cela, souvenons-nous que sous les uniformes et les tenues de maintien de l’ordre, ce sont nos frères, nos sœurs, nos enfants et qu’ils ont un cœur… comme nous.

Soyons parfaitement conscients qu’en adoptant ce type d’attitude responsable, nous aiderons la majorité des policiers et gendarmes à accomplir leurs missions plus sereinement et efficacement, au service des citoyens que nous sommes. Sans aucun doute, cela fera « pencher la balance du bon côté » pour ceux d’entre eux qui « se questionnent ». Cela aura aussi pour effet de diminuer considérablement les « gestes inappropriés » et surtout, supprimera les « tentations suicidaires ». Il est temps de nous conduire en humain pour le plus grand bien de tous, ne croyez-vous pas ?

Voyez le courage de ce policier, gradé de la police criminelle allemande, qui n’hésite pas à prendre la parole en place publique pour appeler ses collègues à ne pas exécuter des ordres manifestement illégaux. Remarquez que cette vidéo est relayée par un site dont je vous demande de retenir le nom : « Profession gendarme ».

Ce même site n’hésite pas à communiquer aussi à ses lecteurs, le fait que des policiers allemands ont retiré leurs casques, lors de la manifestation de protestation contre le port du masque à Berlin le 29 aout dernier.

Aux antipodes d’une démarche corporatiste, le 23 août dernier, ce site présente ainsi une vidéo appelant les policiers à la réflexion:

Cette vidéo n’est pas une remontrance ni une mise en cause de qui que ce soit, mais simplement un appel à la réflexion de chacun, un appel à l’esprit d’humanité et de justice.

Un appel à la fraternité.

Aurez-vous le courage et l’honnêteté de la regarder jusqu’à la fin ? 

Et ensuite, dans votre intimité, de vous poser la question : « Qui suis-je ? »

 

Chers amis lecteurs, je vous invite instamment à vous abonner à ce site exemplaire et surtout à faire connaitre son existence le plus largement que vous pouvez. Parcourez-le et vous constaterez qu’il publie des articles et des vidéos qui montrent, honnêtement et sans parti-pris, que nous sommes tous « dans le même bateau », face aux trop nombreux « Docteur Folamour » qui sont au pouvoir et qui ne cherchent en nous divisant, qu’à rester plus longtemps en place.

Je vous aime et vous salue.

« Celui qui contrôle la peur des gens devient le maitre de leurs âmes »

(Nicolas Machiavel)

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