Armée française : après les frappes, le pouvoir ?

16 Avr, 2018 | 0 commentaires

Alors que nos missiles « ont puni » le régime syrien, ce n’est toujours pas le « grand amour » entre l’armée et le président MACRON.

On se souvient de la démission fracassante du chef d’état-major des armées, le Général Pierre de VILIERS en juillet dernier, après les restrictions du budget des armées. C’était la première fois que « la grande muette » s’exprimait à ce niveau et dans ces conditions.

Effet du hasard ?, le projet de loi de programmation militaire 2019-2025 qui est actuellement en discussion au parlement, dans son article 18, « tire les conséquences de la décision du Conseil constitutionnel ayant jugé non conforme à la Constitution l’incompatibilité générale entre le statut de militaire en service et l’exercice d’un mandat municipal »…

En conséquence, il « ouvre donc la possibilité pour les militaires d’accepter un mandat de conseiller municipal dans les communes de moins de 3 500 habitants tout en restant en position d’activité. Ce seuil correspond à 92 % des communes et 33 % de la population française ». Affaire à suivre.

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