Jamais deux sans trois…. Qui seront les prochains ?

13 Mar, 2023 | 0 commentaires

Introduction.

Les évènements s’enchainent de plus en plus rapidement. Nos repères s’estompent, sous une forte pression médiatique. Nous sentons confusément que quelque chose de sombre va arriver. Pourtant, nous sommes entrés dans les temps de l’apocalypse, c’est-à-dire, les temps du dévoilement, de la vérité.

Deux anciens amis, que les fidèles lecteurs de ce blog connaissent bien, se joignent à moi pour décrypter différents faits d’actualité de manière succincte. Il s’agit du démystificateur de sophismes économiques, Frédéric BASTIAT et de mon poète préféré, Alex ANDRIN.

Mes billets s’articulent en trois parties. Les deux premières, à la manière de « l’ami Frédéric », avec son célèbre : « Ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas ». La troisième partie est réservée à la vision de « l’ami Alex ».

 

µ CE QUE L’ON VOIT

Comme indiqué sur son site, la Silicon Valley Bank (SVB) est « Le partenaire financier de l’économie de l’innovation – Elle aide les particuliers, les investisseurs et les entreprises les plus innovantes au monde, à atteindre leurs objectifs ambitieux ».

Au 9 mars 2023, la SVB est une banque commerciale américaine ayant son siège à Santa Clara, en Californie. Elle est la seizième plus grande banque des États-Unis et la plus grande banque de dépôt dans la Silicon Valley, qui comme chacun sait, est le berceau de nombreuses sociétés concevant les innovations technologiques de notre « monde moderne ».

Tout cela, c’était au 9 mars 2023. Et alors, et alors, et alors ?

Vendredi dernier, 10 mars 2023, l’agence de presse REUTER nous apprend que, comme Capri… pour la SVB, c’est fini : « SVB est la plus grande faillite bancaire depuis la crise financière de 2008 ».

 

CE QUE L’ON NE VOIT PAS

Que s’est-il donc passé, dans ce monde merveilleux de la finance mondiale ? Je ne suis pas un économiste, mais je revendique simplement d’avoir un minimum de bon sens. Celui que nous avons tous … nous autres, les « gens d’en bas ».

Les « mondialistes financiers apatrides » créent des montagnes de dettes, en faisant croire : aux états, aux entreprises et aux peuples que « tout est possible » en ayant recours au crédit. Le résultat est le suivant : tous, j’écris bien TOUS, dans une plus ou moins grande mesure, nous achetons des choses dont nous n’avons pas réellement besoin… avec de l’argent que nous n’avons pas !!!

Est-ce grave, docteur ? OUI, de plus, c’est très contagieux. Je vous invite à vous rendre le plus rapidement que possible, au « vaccinodrome » le plus proche. Faites-vous inoculer le tout nouveau « produit miracle » qui vous empêchera d’attraper la mortelle « dette -ovirus » et surtout, de ne pas « contaminer les autres » ☺☺☺.

Comprenez bien que les banquiers n’ont pas plus que nous, l’argent qu’ils nous prêtent ! Ils le créent de toutes pièces, sous la forme de quelques lignes d’écritures, qui sont gérées par des machines dotées « d’intelligence artificielle » !

Alors quand trop de particuliers ou d’entreprises « demandent leurs sous »… ils ne l’ont pas et c’est leur faillite. C’est aussi simple que cela ! Vous comprenez pourquoi le monde bancaire souhaite la fin des espèces ? Vous comprenez pourquoi ils limitent de plus en plus le montant des sommes dont nous pouvons disposer ? Vous comprenez pourquoi ils nous incitent à payer avec notre smartphone ?

J’en profite pour vous rappeler que « nos sous » qui sont sur nos comptes bancaires… ne nous appartiennent juridiquement pas !!! Ils appartiennent à la banque, en application de l’article L 312-2 du code monétaire et financier. Certes, nous avons un droit de créance, mais si la banque ne peut pas l’honorer… nous n’avons plus rien ☹.

Si nous avons des billets et les pièces, nous pouvons acquérir des biens et des services. Si nous n’en avons pas, nous le pouvons toujours, mais… sous condition d’acceptation des banques !

Dans le cas de la SVB, « trop » de leurs clients ont voulu « récupérer leur argent » en même temps. La banque ne les avait pas. Elle était riche « virtuellement », autrement dit, riche « de lignes d’écritures positives ». En réalité, elle n’a pas été capable d’honorer les demandes de ses clients, d’où cette faillite.

Il y a une semaine, je vous informais de la chute de la société d’assurance italienne EUROVITA. Aujourd’hui, c’est la banque américaine SVB qui tombe. À qui le tour ? L’effondrement des « dominos de papier » pourrait bien avoir commencé.

Il faut du temps pour minimiser ou éviter les conséquences de ces faillites, sur nos patrimoines. Dans les «Rendez-vous d’Hubert », je vous aide à anticiper ce phénomène et explique pourquoi et comment faire, afin de « limiter la casse ». N’oubliez pas que le temps travaille contre ceux qui n’auront rien fait.

 

CE QU’EN PENSE ALEX ANDRIN

L’effondrement en cours semble s’accélérer.
Surtout, ne croyez pas que vous êtes protégés.
Les pseudo-garanties sont là pour rassurer,
Ces promesses ne pourront, jamais être honorées.
Faute d’avoir agi, maintenant, sans tarder,
Il ne vous restera, que les yeux pour pleurer.

Soyez forts, résistez. Je vous aime et vous salue.

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

LETTRE D’INFORMATION


DERNIERS BILLETS MIS EN LIGNE


Certificats d’économie d’énergie : vous avez dit économie ?

Certificats d’économie d’énergie : vous avez dit économie ?

Le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE), créé en 2005 pour inciter à la maîtrise de la consommation énergétique, est dénoncé comme complexe, opaque et coûteux. La Cour des comptes juge ses résultats difficiles à mesurer et entachés d’un fort effet d’aubaine. Financé hors budget de l’État, son coût — environ 5,3 milliards d’euros par an — est répercuté sur les factures des ménages et des entreprises. Ce mécanisme ferait ainsi peser directement sur les consommateurs le financement de la politique énergétique.

Laizinjeccions : on peut débattre de tout, sauf des chiffres !

Laizinjeccions : on peut débattre de tout, sauf des chiffres !

Une étude de l’AIMSIB analysant les données officielles de 28 pays européens pour explorer les corrélations entre mortalité toutes causes confondues et injections anti-Covid. Les auteurs y affirment que les corrélations positives…

Banques et assurances françaises ? Tout va bien !

Banques et assurances françaises ? Tout va bien !

Le système bancaire français reste globalement solide fin 2024, malgré une légère hausse du risque de crédit, surtout pour les PME et la consommation. Les assureurs affichent une collecte en hausse et un marché en croissance, mais leur ratio de solvabilité recule et leurs placements, très majoritairement en valeurs mobilières, interrogent sur leur résilience réelle.

Le changement climatique n’est pas catastrophique. Si c’est Bill qui le dit !

Le changement climatique n’est pas catastrophique. Si c’est Bill qui le dit !

évolution des discours sur le changement climatique : certains dirigeants comme António Guterres appellent toujours à agir, tandis que d’autres figures – Ted Nordhaus, Bill Gates ou certains rapports scientifiques récents – nuancent ou revoient leurs positions sur l’impact du CO₂ et les scénarios catastrophistes. Le texte s’interroge enfin sur les enjeux économiques liés aux marchés du carbone et appelle à passer à l’action.

Énergie électrique : entre volonté politique et effets secondaires !

Énergie électrique : entre volonté politique et effets secondaires !

La transition électrique portée par des choix politiques dissimule des coûts réels : dépendance au lithium, extraction polluante, recyclage des batteries et enjeux géopolitiques. Le succès écologique affiché du véhicule électrique cache des externalités stratégiques et environnementales majeures.

SOCIAL