Le merveilleux monde d’avant, illustré par de divines musiques.

8 Mar, 2023 | 0 commentaires

Introduction

La musique a beaucoup d’effets bénéfiques sur la nature, les animaux, mais aussi sur les humains. Qu’on l’écoute ou la pratique, en solo ou en groupe, celle-ci nous fait incontestablement du bien.

Elle permet au plus grand nombre « d’entendre » ce qu’il ne peut encore « voir ». Grâce à la musique, l’homme ressent davantage sa filiation avec les Dévas (l’intelligence de la nature). Cette prise de conscience marque une importante étape dans l’évolution de l’humanité.

Même les étoiles chantent. La musique a la capacité de nous entrainer dans sa danse et d’agir sur tout notre corps. Elle nous rappelle que nous avons « d’autres dimensions » et que nous ne faisons qu’un, car tous reliés « au grand tout ».

 

Des musiques classiques au service d’un film

µ Le film que j’ai choisi aujourd’hui présente une caractéristique « surprenante ». Bien que sorti en 1974, il décrit assez bien la décadence du monde actuel et celui, cauchemardesque, vers lequel l’oligarchie mondialiste apatride souhaite, en vain, nous mener. Les cinéphiles ont reconnu qu’il s’agit de « Soleil vert ».

Ce film est tiré d’un roman de l’écrivain de science-fiction Harry HARRISON, publié en 1966 « Make room, make room » qui signifie  « Dégagez, faites de la place ». Il décrit un New York surpeuplé où s’entassent des millions de chômeurs, où les automobiles ne roulent plus et où règnent le rationnement et la violence.

Le réalisateur du film, Richard FLEISCHER, renforce un peu plus cette ambiance de « fin de monde ». L’histoire se passe en l’an 2022 à New York. Les hommes ont épuisé les ressources naturelles de la planète. Très peu de terres sont encore cultivables et les habitants qui n’ont pas les moyens d’acheter des aliments naturels, mangent un aliment de synthèse, le « Soleil vert » (Soylent Green), produit par la multinationale « SOYLENT ».

Les émeutes sont fréquentes et sévèrement réprimées. Après le meurtre d’un des dirigeants de la société SOYLENT, un policier en charge de l’affaire, Thorn, en compagnie de son vieil ami Roth, va découvrir la vérité sur la fabrication de cet aliment. Roth, épuisé, va se rendre dans un établissement spécialisé pour y subir un suicide assisté.

Pour ce qui est de la musique classique dans ce film, « l’ami Richard » utilise des compositions de Ludwig Van BEETHOVEN, de Piotr Ilitch TCHAIKOVSKI et d’Edvard GRIEG.

Voici une des scènes cultes du film ou Roth se rend dans un établissement pour se faire euthanasier. Il précise qu’il désire que cela se fasse avec de la musique « classique, symphonique ». Son ami Thorn réussit à assister à ses derniers instants. Ensemble, sur un immense écran, ils voient défiler des images du « monde d’avant ».

C’est d’abord en 10 minutes et 20 secondes, le premier mouvement de la sixième symphonie (dite pathétique), de Piotr Ilitch TCHAIKOVSKI, sur laquelle Roth se prépare pour « le grand saut ».

Puis c’est en 13 minutes et 8 secondes, le premier mouvement de la sixième symphonie  (dite pastorale) de Ludwig Van BEETHOVEN qui sert à illustrer « le monde d’avant », avec sa faune, sa flore et ses magnifiques paysages.

Dès que Thorn et Roth se sont dit qu’ils s’aiment, c’est 14 minutes et 36 secondes de la suite numéro un de la suite orchestrale « Peer Gynt », d’Edvard GRIEG.

Charlton Heston, qui joue le policier Thorn, a déclaré plus tard qu’il pleure vraiment dans la scène où Thorn découvre qu’il ne peut plus arrêter le suicide de son ami Roth (joué par Edward G. Robinson). En réalité, il était le seul à savoir sur le plateau de tournage, qu’Edward G. Robinson était réellement en train de mourir du cancer. Il est mort quelques semaines après la fin du tournage.

Puissent ces extraits vous avoir donné l’envie d’écouter ces trois œuvres en leur entier. Voici en 46 minutes et 47 secondes, la 6e symphonie en Si mineur, dite pathétique, de Piotr Ilitch TCHAIKOVSKI par l’orchestre philharmonique de Vienne dirigé par Herbert von KARAJAN.

C’est maintenant en 48 minutes et 18 secondes, la 6e symphonie en fa majeur Op. 68, dite pastorale, de Ludwig Van BEETHOVEN, interprétée par l’orchestre philharmonique de Vienne dirigé par Leonard BERNSTEIN.

Terminons avec 1 heure 48 minutes et 37 secondes de l’intégrale de la suite orchestrale « Peer Gynt » d’Edvard GRIEG, interprétée par le London Symphony Orchestra et l’Olso Philharmonic Chorus, dirigés par Per DREIER.

 

Chers lecteurs, mélomanes, cinéphiles… ou pas, je vous aime et vous salue.

Mots clés : Musique

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