Banques françaises : ça va-t’y ou ça va-t’y pas ?

15 Déc, 2025 | 0 commentaires

Introduction

Chers lecteurs, je vais vous faire une confidence « surprenante » : mon petit doigt gauche me parle !!!

Il faut vous préciser que je suis gaucher et fier de l’être, comme :  Léonard de Vinci, Nikola Tesla, Ludwig van Beethoven…

Comme tous les parents le savent… un petit doigt, ça parle. Ça chuchote même à l’oreille des parents, les bêtises que font parfois les enfants sages.

Figurez-vous que mon petit doigt gauche ne cesse de me rapporter, à sa manière, ce qu’il retient des péripéties du monde.  Comme vous allez le constater, il est même doté d’une certaine clairsentience. Dernier détail, je l’appelle affectueusement Madri.

 

Coucou, les amis, c’est Madri 😀. Je me réjouis de voir que vous allez bien. Il est vrai que je le souhaite si ardemment et avec tant d’amour, qu’il ne peut en être autrement 😍.

Vos sous ou bien leurs sous ?

Dans cette période de changements profonds des sociétés, où chacun de vous a besoin d’avoir des repères fiables, vous devriez davantage vous faire confiance et écouter votre petit doigt gauche (ou droit, pour les droitiers).

Je reconnais volontiers que votre tâche n’est pas si simple. En effet, vous êtes abreuvé d’informations, pour le moins contradictoires. Prenons l’exemple de la santé de vos banques.

D’abord, il est important de savoir si leur santé financière est bonne, ou pas. Si elles sont en mesure de vous donner l’accès, en toute circonstance, à votre argent leur argent.

Comment ? Leur argent ? Dis donc, cher Madri, toi qui, selon «l’ami Hubert », sais beaucoup de choses et es même pertinent en matière d’anticipation, tu te trompes !

Que nenni, chers amis, que nenni. Je vous rappelle, pour ceux qui ne le savent toujours pas : les sous que vous avez si difficilement gagnés et qui se trouvent sur votre, ou mieux, sur vos comptes bancaires… ne vous appartient, juridiquement pas !

En application des dispositions des articles L 311-1 et L312-2 de votre code monétaire et financier, cet argent appartient à la banque. Charge à elle de vous le restituer !

Franchement, entre nous, êtes-vous si sûrs que, si votre banque est en difficulté, elle va, toutes affaires cessantes, vous restituer vos précieux picaillons ?

Les plus crédules d’entre vous me répondront : dis-moi, cher Madri, as-tu connaissance du fonds de garantie des dépôts et de résolution (FGDR), qui me garantit cette restitution en cas de faillite de ma banque ?

Vous connaissez la bienveillance naturelle d’un petit doigt gauche, à votre endroit. Elle me fait vous inviter à lire, très attentivement, jusqu’à la fin, le billet d’Hubert du 2 mai 2024. Il n’a pas pris une ride (tout comme moi 😉).

À quel saint se vouer ?

Il est notoire que les voies de Dieu sont impénétrables… sauf pour les petits doigts (gauches et droits) du monde entier ! C’est la raison pour laquelle, je vous invite à relire le troisième chapitre du billet d’Hubert, du 26 novembre dernier.

Maintenant que vous voilà confiant et rassssuré :

  • Lisez le classement des 29 plus grandes banques du monde, établi en avril 2025 par Standard & Poor’s Global.
    • La BNP Paribas est 8è, le Groupe Crédit Agricole est 9è, le groupe BPCE est 21è et la Société Générale est 22è. Cocorico !!!
  • Puis maintenant, celle des 29 banques dont le risque est « d’importances systémiques», établie le 27 novembre dernier par la BRI (la banque centrale des banques centrales).
    • Le risque maximum étant de 5, la BNP Paribas et le Groupe Crédit Agricole sont en catégorie 2. Le groupe BPCE, ainsi que la Société Générale, est dans la catégorie 1. Cocori…

Conclusion

C’est maintenant à chacun d’entre vous de se faire une idée de la solidité de sa/ses banques et d’agir en conséquence… ainsi que du montant de vos sous ses/leurs sous, qu’il est judicieux de récupérer afin de les sécuriser au mieux de vos intérêts.

 

À bientôt pour de nouvelles confidences de mon petit doigt gauche. Entre-temps, prenez grand soin de votre corps et de votre esprit.

Gardez précieusement en mémoire que la personne la plus importante de votre vie, c’est vous. Ce n’est pas ce qu’en pensent les autres.
Aimez-vous et faites-vous confiance, car … vous le valez bien ! Je vous aime et vous salue.

Le temps du constat est dépassé. Il est urgent de passer à l’action.
C’est précisément ce que permet le GUIDE DE SURVIE.
👉 Accédez au GUIDE DE SURVIE

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

LETTRE D’INFORMATION


DERNIERS BILLETS MIS EN LIGNE


Banques françaises : ça va-t’y ou ça va-t’y pas ?

Banques françaises : ça va-t’y ou ça va-t’y pas ?

Dans un contexte d’incertitude, cet article rappelle une réalité méconnue : l’argent déposé en banque appartient juridiquement à l’établissement, qui n’a qu’une obligation de restitution. Il invite à s’interroger sur la solidité réelle des banques, la portée des garanties comme le FGDR et les risques en cas de crise. En s’appuyant sur des classements internationaux récents, il encourage chacun à évaluer ses banques et à décider du montant de fonds à sécuriser. Le message central : s’informer, se faire confiance et passer à l’action pour protéger ses intérêts financiers.

Histoire (belge) d’un avion de combat américain

Histoire (belge) d’un avion de combat américain

L’évolution de la défense européenne jusqu’à l’adoption de la Boussole stratégique après l’invasion de l’Ukraine, censée renforcer l’autonomie militaire de l’UE. Il illustre ensuite les contradictions de cette ambition avec le cas belge, qui, après l’achat de F-35 américains, se heurte à l’insuffisance de son espace aérien pour les utiliser pleinement. L’exemple souligne le décalage entre décisions politiques, coopération européenne et réalités géographiques.

Si nous reparlions des espèces ?

Si nous reparlions des espèces ?

Notion de « quasi stabilité » du nombre de distributeurs de billets avancée par la Banque de France, soulignant une baisse de plus de 6 % entre 2020 et 2024. Il rappelle l’importance persistante de l’argent liquide, confirmée par les enquêtes et recommandations récentes de la Banque centrale européenne. Dans un contexte de préparation aux crises, plusieurs pays européens inscrivent désormais le paiement en espèces…

Certificats d’économie d’énergie : vous avez dit économie ?

Certificats d’économie d’énergie : vous avez dit économie ?

Le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE), créé en 2005 pour inciter à la maîtrise de la consommation énergétique, est dénoncé comme complexe, opaque et coûteux. La Cour des comptes juge ses résultats difficiles à mesurer et entachés d’un fort effet d’aubaine. Financé hors budget de l’État, son coût — environ 5,3 milliards d’euros par an — est répercuté sur les factures des ménages et des entreprises. Ce mécanisme ferait ainsi peser directement sur les consommateurs le financement de la politique énergétique.

SOCIAL