Laissons-nous guider par la sarabande.

19 Avr, 2023 | 1 commentaire

Introduction

La musique a beaucoup d’effets bénéfiques sur la nature, les animaux, mais aussi sur les humains. Qu’on l’écoute ou la pratique, en solo ou en groupe, celle-ci nous fait incontestablement du bien.

Elle permet au plus grand nombre « d’entendre » ce qu’il ne peut encore « voir ». Grâce à la musique, l’homme ressent davantage sa filiation avec les Dévas (l’intelligence de la nature). Cette prise de conscience marque une importante étape dans l’évolution de l’humanité.

Même les étoiles chantent. La musique a la capacité de nous entrainer dans sa danse et d’agir sur tout notre corps. Elle nous rappelle que nous avons « d’autres dimensions » et que nous ne faisons qu’un, car tous reliés « au grand tout ».

 

Le genre musical de la semaine

µ Nous restons dans la musique et la danse ancienne avec, aujourd’hui, la Sarabande. Ses origines remontent très certainement avant l’ère chrétienne, même si elles restent incertaines : cette danse pourrait être espagnole, berbère ou encore sud-américaine. L’étymologie pourrait être dérivée du persan Sarband qui signifie « turban ».

C’est dans les cours françaises, où elle fut introduite vers la fin du XVIe siècle, que la sarabande aurait pris sa forme grave et noble et son rythme modéré. Elle se popularise et se propage comme danse instrumentale. Les sarabandes qui figurent dans la musique instrumentale italienne du XVIe siècle sont plutôt rapides, mais on trouve, en fait, selon les recueils et les écoles, tous les tempos possibles, du lent au vif en passant par le modéré. Après la période baroque, la sarabande tomba en désuétude et ne fut plus utilisée que dans une intention historique ou pittoresque.

Je vous convie maintenant au spectacle. Nous remontons le temps jusqu’en 1712, ou, en 1 minute et 41 secondes, le groupe de danseurs « Les Apricots » nous interprète la sarabande extraite de la tragédie musicale « Tancrède » du « compositeur du Roy », le français André CAMPRA.

Restons à la même époque, avec la sarabande extraite de la sixième suite en Fa mineur du compositeur français François (Charles) DIEUPART. Elle est interprétée en 2 minutes et 45 secondes par l’ensemble musical « Il Giardiono Armonico ».

Voici maintenant les danseuses de « Monplaisir Dance Company », en répétition pendant 1 minute et 56 secondes, de la « sarabande pour femme » du compositeur français Jean-Baptiste LULLY.

Nous passons allégrement en compagnie de la « New York Baroque Dance Company » qui nous interprète en 1 minute et 23 secondes, le solo de la « Sarabande pour un homme » du compositeur français Marc-Antoine CHARPENTIER, accompagné par l’orchestre « les Arts Florissants ».

Le maître Johann-Sébastian BACH en personne a composé une sarabande dans sa deuxième partita pour violon en Ré mineur BWV 1004. La voici interprétée en 5 minutes et 45 secondes par la soliste Hilary HAHN.

Nous terminons ce concert avec une des sarabandes les plus connues. Celle du compositeur allemand Georg Friedrich HAENDEL. C’est sa Sarabande pour orchestre. La voici interprétée en 4 minutes et 38 secondes par l’orchestre philharmonique de Lucca.

Pourquoi cette sarabande est-elle tellement connue ? Simplement du fait, comme nous l’avons vu dans mon billet du 4 janvier 2023, qu’elle est utilisée par Stanley KUBRIK pour son film « Barry LINDON », dont voici des extraits magnifiquement choisis, sur cette émouvante musique. Puissiez-vous avoir apprécié ce genre musical si peu connu.

Chers lecteurs, amoureux de la musique … ou pas, je vous aime et vous salue.

Mots clés : Musique

1 Commentaire

  1. clea

    J'ai eu le plaisir de la chanter avec la chorale 😎😘 ( youtube : opus 81 sarabande de haendel)

     

    Réponse

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