Introduction.

Les évènements s’enchainent de plus en plus rapidement. Nos repères s’estompent, sous une forte pression médiatique. Nous sentons confusément que quelque chose de sombre va arriver. Pourtant, nous sommes entrés dans les temps de l’apocalypse, c’est-à-dire, les temps du dévoilement, de la vérité.

Deux anciens amis, que les fidèles lecteurs de ce blog connaissent bien, se joignent à moi pour décrypter différents faits d’actualité de manière succincte. Il s’agit du démystificateur de sophismes économiques, Frédéric BASTIAT et de mon poète préféré, Alex ANDRIN.

Mes billets s’articulent en trois parties. Les deux premières, à la manière de « l’ami Frédéric », avec son célèbre : « Ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas ». La troisième partie est réservée à la vision de « l’ami Alex ».

 

CE QUE L’ON VOIT

Le dernier communiqué de la banque de France relatif aux « placements des assurances », en date du 11 courant, est un chef-d’œuvre de « Novlangue ». il faut bien rassurer les lecteurs néophytes.

Son titre, « En 2022 les placements financiers des assureurs diminuent de 438 milliards d’euros », laisse à entendre que nos « Z’assureurs » ont placés 438 Mds € de moins, en 2022 que l’année précédente. En lisant la suite, nous comprenons que ce n’est pas tout à fait cela.

 

CE QUE L’ON NE VOIT PAS

En réalité : « À fin décembre 2022, l’encours de placements financiers des assureurs s’établit à 2 369 Mds €, en forte baisse de – 438 Mds € sur l’année 2022 ».

Traduisons en clair : le montant des fonds gérés par les sociétés d’assurances (assureurs, et mutuelles), pour honorer leurs contrats (en assurance vie et assurance dommages) a « fondu » de 438 Mds€ (près de 20% de pertes) !!! C’est certainement dû au changement climatique en cours ☺.

Puis viennent les explications :

  • « En 2022 les effets de valorisations négatifs des placements proviennent principalement des titres de créance à long terme (- 235 Mds), en lien avec la remontée des taux longs (+ 292 points de base de l’OAT 10 ans sur l’année).
  • Les flux nets annuels négatifs concernent la plupart des catégories d’instruments, à l’exception principalement des actions non cotées (+ 9 Mds) et des prêts (+ 15 Mds dont + 5 Mds de prêts intragroupes)».

Traduisons en clair :  des « valorisations négatives » de placements, de même que des « flux annuels négatifs » sont… des PER TES !!!

Nous avons maintenant la réponse à la question que je me posais dans mon billet du 9 janvier 2023, concernant les pertes sur l’encours des sociétés d’assurance : « Combien cela fera-t-il, une fois connus les chiffres du quatrième trimestre de 2022 ? ».

C’est 438 milliards d’Euros !!! C’est-à-dire, 15,89% de pertes. Re !!! En effet, pour l’année 2021, les assureurs enregistraient 2 756,5 milliards d’euros de placements.

Le 20 mars dernier, je vous informais que pour l’année 2022, l’encours des sociétés d’assurance, au niveau européen… avaient diminué de 1 165 Mds €, soit 12,60% de moins que l’année 2021. Cocorico, nous faisons mieux ☺.

Avec une « performance négative » de 15,89%, nos assureurs sont forts, très forts. C’est vraiment chouette la Novlangue ☺. Continuez à garder et à alimenter vos contrats d’assurance vie, « tout va très bien » ☺.

 

CE QU’EN PENSE ALEX ANDRIN

Les mauvais résultats continuent de sortir,
Je vous l’ai déjà dit : il faut désinvestir.
Le système est fini, soyez-en convaincu,
Le temps des « bons contrats », a maintenant vécu.
Vous ne pourrez pas dire : j’étais mal informé,
Si vous restez, vos fonds, partiront en fumée. 

Soyez forts, persistez. Je vous aime et vous salue.