Introduction

La musique a beaucoup d’effets bénéfiques sur la nature, les animaux, mais aussi sur les humains. Qu’on l’écoute ou la pratique, en solo ou en groupe, celle-ci nous fait incontestablement du bien.

Elle permet au plus grand nombre « d’entendre » ce qu’il ne peut encore « voir ». Grâce à la musique, l’homme ressent davantage sa filiation avec les Dévas (l’intelligence de la nature). Cette prise de conscience marque une importante étape dans l’évolution de l’humanité.

Même les étoiles chantent. La musique a la capacité de nous entrainer dans sa danse et d’agir sur tout notre corps. Elle nous rappelle que nous avons « d’autres dimensions » et que nous ne faisons qu’un, car tous reliés « au grand tout ».

 

Le genre musical de la semaine

Après la tarentelle italienne de la semaine dernière, je suis particulièrement heureux de vous proposer aujourd’hui, une danse et une musique traditionnelle españole, d’origine andalouse… le fandango. Né au XVIIe siècle, on lui prête des origines africaines et latines, avec le mot « fatum » qui veut dire : destin, d’où viendrait aussi le mot « Fado ».

La danse du fandango est née dans la classe populaire espagnole, mais s’est vite vue appropriée par la haute société. Les plus grandes compositions de Fandango ont été créées entre la moitié du XVIIe siècle et la moitié du XXe siècle. Même « l’ami Wolfgang » a composé un fandango pour le troisième acte de son opéra « les noces de Figaro ».

Commençons avec le « Padre » Antonio SOLER, organiste et compositeur catalan. Voici son fandango interprété en 11 minutes et 7 secondes par Monika FORYŚ au clavecin et Tomas CELIS SANCHEZ aux castagnettes.

Et maintenant, interprété en 6 minutes et 28 secondes, par « l’Orquestra Sem Fronteiras » du Portugal, dirigé par Martim SOUSA TAVARES, voici le fandango, selon le compositeur italien Domenico SCARLATTI. Passons à un autre compositeur italien, Luigi BOCCHERINI. Voici son fandango, interprété en 6 minutes et 49 secondes par « The Carmina Quartet » et Nina CORTI aux castagnettes.

Nous allons bouger, avec 4 minutes et 36 secondes de cette danse traditionnelle españole. Nous « remontons » maintenant vers le nord et plus précisément au Pays basque, où les élèves de l’école de danse « Leinua » nous régalent, en 4 minutes et 27 secondes,  avec les différentes figures du fandango « Arin arin ».

Continuons de voyager en traversant l’atlantique pour retrouver « nos frères d’Amérique » comme nous les appelons ici. Voici 4 minutes et 45 secondes d’un fandango « à la mode mexicaine ». Les années 1980 marquent le renouveau du fandango. Comme « avant », il résonne au rythme des cycles agricoles, des fêtes religieuses, et refait son apparition lors de mariages, funérailles, baptêmes, anniversaires, et autres événements marquants de la vie quotidienne.

Après cet aperçu, vous comprenez mieux pourquoi je suis, depuis près de cinquante années, fou amoureux (après mon épouse préférée ☺)… de l’Espagne et plus particulièrement de l’Andalousie, berceau du fandango et de tant d’autres merveilles.

Chers lecteurs, amoureux de la musique, je vous aime et vous salue.