Introduction.

Les évènements s’enchainent de plus en plus rapidement. Nos repères s’estompent, sous une forte pression médiatique. Nous sentons confusément que quelque chose de sombre va arriver. Pourtant, nous sommes entrés dans les temps de l’apocalypse, c’est-à-dire, les temps du dévoilement, de la vérité.

Deux anciens amis, que les fidèles lecteurs de ce blog connaissent bien, se joignent à moi pour décrypter différents faits d’actualité de manière succincte. Il s’agit du démystificateur de sophismes économiques, Frédéric BASTIAT et de mon poète préféré, Alex ANDRIN.

Mes billets s’articulent en trois parties. Les deux premières, à la manière de « l’ami Frédéric », avec son célèbre : « Ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas ». La troisième partie est réservée à la vision de « l’ami Alex ».

 

CE QUE L’ON VOIT

En ce début de semaine, exactement lundi 20 courant, le syndicat de la magistrature a publié un document titré : « L’autorité judiciaire n’est pas au service de la répression du mouvement social ».

 

CE QUE L’ON NE VOIT PAS

Mon billet du 8 février 2019, consacré au développement de « l’affaire BENALLA », se terminait par cette phrase :

  • « Je ne sais pas si c’est bien cette personne qui a « vendu la mèche », mais il me semble particulièrement « réconfortant » de constater que des « petites mains» indispensables à la réalisation pratique de « grandes magouilles » de certains de nos politiques se mettent « à fuiter ». Pas vous ? ».

De manière générale, les « tireurs de ficelles » ont besoin de « petites mains » pour mettre en œuvre leurs noirs desseins.  Aujourd’hui, l’affaire de la réforme des retraites nous permet de voir une forme de lâchage d’une partie de celles-ci. Ce communiqué du syndicat de la magistrature va dans ce sens. Il dénonce :

  • « des policiers exerçant des violences illégitimes contre des manifestants et des street medics, des interpellations collectives de manifestants enjoints de s’assoir par dizaines à terre, mains sur la tête, des journalistes faisant leur métier menacé·es ou brutalisé·es.
  • les forces de sécurité intérieure utilisent très abusivement la garde à vue, déclinaison concrète d’une volonté politique de museler la contestation en brisant les manifestations en cours et en dissuadant – par la peur – les manifestations futures».

Encore beaucoup plus réjouissant, ce document nous montre qu’au moins une partie de la magistrature a « fait son choix » :

  • « Jouer pleinement notre rôle doit nous conduire à refuser le détournement de la procédure pénale au profit du maintien de l’ordre, à refuser de donner un vernis judiciaire à des opérations de police qui ne sont plus au service de la protection de la population, mais de sa répression.
  • Apprenons de nos expériences passées, l’indignation ne suffit pas : il est aujourd’hui évident que lors du mouvement des gilets jaunes, l’institution judiciaire s’est mise au service d’une répression violente du mouvement social. Le rôle de l’autorité judiciaire est de garantir les droits et libertés des personnes. Nous devons donc les protéger dans l’exercice de droits essentiels à la démocratie : la liberté d’expression et de manifestation».

La reconnaissance d’avoir joué un rôle qui n’était pas le sien, lors de l’épisode des gilets jaunes et d’en tirer des conséquences positives pour le peuple, est à saluer.

Le large mouvement de protestation en cours, reçoit là, un renfort de taille. Espérons que ce ne soit qu’un début, pour que notre pays redevienne « un état de droit » !!!

 

CE QU’EN PENSE ALEX ANDRIN

La justice avec nous, c’est une bonne nouvelle.
Notre victoire est proche et elle sera très belle.
Chers amis résistants, ne perdez pas courage,
Cette fois nous gagnerons, nous avons l’avantage.
Quand les institutions fonctionnent correctement,
Plus besoin de tancer notre gouvernement.

Soyez forts, résistez. Je vous aime et vous salue.