Introduction

La musique a beaucoup d’effets bénéfiques sur la nature, les animaux, mais aussi sur les humains. Qu’on l’écoute ou la pratique, en solo ou en groupe, celle-ci nous fait incontestablement du bien.

Elle permet au plus grand nombre « d’entendre » ce qu’il ne peut encore « voir ». Grâce à la musique, l’homme ressent davantage sa filiation avec les Dévas (l’intelligence de la nature). Cette prise de conscience marque une importante étape dans l’évolution de l’humanité.

Même les étoiles chantent. La musique a la capacité de nous entrainer dans sa danse et d’agir sur tout notre corps. Elle nous rappelle que nous avons « d’autres dimensions » et que nous ne faisons qu’un, car tous reliés « au grand tout ».

 

Un film associé à une musique classique  

L’œuvre cinématographique abordée aujourd’hui est un des films cultes du cinéma. Il est produit et réalisé par Stanley KUBRICK, qui sera récompensé par l’Oscar pour les meilleurs effets spéciaux. Ce film de science-fiction anglo-américain, sort en 1968. Dans ce film « l’ami Stanley » pose au spectateur, sans apporter de réponses, d’importantes questions sur l’évolution de l’humanité et son rapport à l’outil. Bravo, vous avez reconnu qu’il s’agit de : « 2001, l’odyssée de l’espace ».

L’histoire se passe dans le désert africain, une tribu de primates subit les assauts répétés d’une bande rivale, avec laquelle elle se dispute un point d’eau. La découverte d’un monolithe noir inspire au chef des singes assiégés un geste inédit. Il massacre ses adversaires en brandissant un os. Le premier instrument est né.

Quatre millions d’années plus tard, un vaisseau spatial évolue en orbite lunaire. À bord, le docteur Heywood FLOYD enquête secrètement sur la découverte d’un monolithe noir, qui émet d’étranges signaux vers Jupiter.

Ce film doit une grande partie de son succès, au choix de la musique, savamment sélectionnée par KUBRICK. Le film s’ouvre sur un lever de soleil, merveilleusement servi par le poème symphonique « Ainsi parlait Zarathoustra » de Richard STRAUSS.

Ce compositeur allemand est né le 11 juin 1864 à Munich. Il reçoit ses premières leçons de piano à ses quatre ans. Il prend des cours de violon dès l’âge de six ans. Après l’obtention de son Baccalauréat, il entre à l’Université de Munich pour y suivre des études de philosophie, d’esthétique et d’histoire de l’art. À partir du 1er novembre 1885, « l’ami Richard » est directeur de la musique de la cour.

Il a trente-deux ans quand il compose le poème musical pour grand orchestre : « Ainsi parlait Zarathoustra », d’après l’œuvre de Friedrich NIETZSCHE. Après une longue carrière internationale de chef d’orchestre et de compositeur, il meurt à quatre-vingt-cinq ans, à Garmisch-Partenkirchen en Bavière, le 8 août 1949.

STRAUSS disait à propos de cette musique et de son lien avec l’œuvre de NIETZSCHE : « J’avais l’intention de suggérer, par l’intermédiaire de la musique, l’idée du développement de l’espèce humaine à partir de son origine et à travers les diverses phases de son développement, religieux et scientifique ».

Friedrich Wilhelm NIETZSCHE est un philosophe allemand, né le 15 octobre 1844 à Röcken, en Prusse. Enfant prodige, « l’ami Friedrich » révèle très tôt un don pour la musique. À l’âge de quatorze ans, ses résultats brillants l’amènent à poursuivre ses études dans un collège protestant réservé à l’élite. Durant cette période, NIETZSCHE élabore ses premières réflexions sur la philosophie et la religion.

C’est entre 1883 et 1885, il a alors trente-neuf ans, que « l’ami Fredo » fait paraître les différentes parties de son œuvre majeure : « Ainsi parlait Zarathoustra ». Écrit sous la forme d’un long poème philosophique, l’ouvrage expose les thèmes essentiels de sa philosophie, que sont la mort de Dieu et l’apparition du surhomme. À partir de 1889, il sombre dans la folie et finit par mourir le 25 août 1900 à Weimar.

Pour ceux d’entre vous qui voudraient approfondir la pensée nietzschéenne, voici en son entier son livre « Ainsi parlait Zarathoustra ». Merci qui ? De rien, c’est avec grand plaisir ☺.

 

Chers lecteurs, mélomanes, cinéphiles… ou pas, je vous aime et vous salue.