Introduction
La musique a beaucoup d’effets bénéfiques sur la nature, les animaux, mais aussi sur les humains. Qu’on l’écoute ou la pratique, en solo ou en groupe, celle-ci nous fait incontestablement du bien.
Elle permet au plus grand nombre « d’entendre » ce qu’il ne peut encore « voir ». Grâce à la musique, l’homme ressent davantage sa filiation avec les Dévas (l’intelligence de la nature). Cette prise de conscience marque une importante étape dans l’évolution de l’humanité.
Même les étoiles chantent. La musique a la capacité de nous entrainer dans sa danse et d’agir sur tout notre corps. Elle nous rappelle que nous avons « d’autres dimensions » et que nous ne faisons qu’un, car tous reliés « au grand tout ».
Des musiques classiques au service d’un film
µ Le film que j’ai choisi aujourd‘hui à votre intention, comme celui de la semaine dernière, est adapté d’un livre. Son auteur est Avery CORMAN, un romancier américain, qui a eu le privilège de voir deux de ses œuvres portées avec succès à l’écran. Celle qui nous intéresse est « Kramer contre Kramer ».
C’est l’histoire de Ted KRAMER, un dessinateur publicitaire new-yorkais, qui se polarise sur sa carrière professionnelle. il rentre de plus en plus tard le soir et délaisse son fils unique âgé de quatre ans, Billy. Sa femme, Joanna, n’en pouvant plus d’être enfermée dans son rôle d’épouse et de mère, le quitte en lui laissant la garde de Billy.
Ted est alors contraint de concilier ses activités professionnelles avec l’éducation de Billy. Débordé dans les premiers temps, il s’habitue ensuite à son double rôle d’employé et d’homme au foyer. Billy lui-même semble de moins en moins perturbé par l’absence de sa mère.
Joanna, après une absence de quatre années, revient à New York et entame une procédure judiciaire pour recouvrer la garde de Billy. S’ensuit alors une bataille juridique (d’où le titre du film) pleine de rebondissements. La justice donne raison à Joanna et ordonne à Ted de lui remettre l’enfant, mais, ayant compris tout ce que Ted a fait pour Billy… Joanna lui en laisse la garde.
En plus de l’histoire, véritable phénomène de société, ce film sorti en 1979, doit son succès ( neuf nominations et cinq Oscars à Hollywood) à sa distribution exceptionnelle : Dustin HOFFMAN dans le rôle de Ted et Meryl STREEP dans le rôle de Joanna. C’est aussi la révélation du jeune Justin HENRY dans le rôle de Billy.
Pour ce qui est de la musique du film, le réalisateur Robert BENTON a beaucoup puisé dans le répertoire « classique » :
- D’abord, avec Henry Purcell pour différents mouvements de sa sonate pour Trompette et Cordes en Ré majeur.
- Ensuite et principalement, avec Antonio VIVALDI surnommé « Il prete rosso» (le prêtre roux) en raison de la couleur de sa chevelure. Plusieurs mouvements de son concerto pour deux mandolines et cordes en sol majeur ont été utilisés.
- De même, plusieurs mouvements de son concerto pour mandoline, cordes et clavecin en do majeur. Sublime honneur, le premier mouvement sert merveilleusement la bande-annonce du film.
Pour les nostalgiques et pour ceux qui n’ont pas encore vu ce magnifique film… le voilà, en son entier. Merci qui ?
Chers lecteurs, mélomanes, cinéphiles… ou pas, je vous aime et vous salue.