Introduction.

Les évènements s’enchainent de plus en plus rapidement. Nos repères s’estompent, sous une forte pression médiatique. Nous sentons confusément que quelque chose de sombre va arriver. Pourtant, nous sommes entrés dans les temps de l’apocalypse, c’est-à-dire, les temps du dévoilement, de la vérité.

Deux anciens amis, que les fidèles lecteurs de ce blog connaissent bien, se joignent à moi pour décrypter différents faits d’actualité de manière succincte. Il s’agit du démystificateur de sophismes économiques, Frédéric BASTIAT et de mon poète préféré, Alex ANDRIN.

Mes billets s’articulent en trois parties. Les deux premières, à la manière de « l’ami Frédéric », avec son célèbre : « Ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas ». La troisième partie est réservée à la vision de « l’ami Alex ».

 

CE QUE L’ON VOIT

Un de nos journaux de références, « Les Echos », nous informe que les États-Unis d’Amérique ont mis au point et autorisé l’usage d’un « vaccin pour les abeilles ». Rassurez-vous, elles ne sont pas (encore ?) les victimes du terrrrrible « Corona-entourloupus ». Nous apprenons que « l’espèce est sensible aux maladies » et plus particulièrement à « la loque américaine » !!!

Heureusement pour ces infatigables travailleuses, qui pollinisent fleurs et fruits ( 80% de nos ressources alimentaires dépendent des abeilles), les chercheurs de la société de biotechnologie « Dalan Animal Health » ont développé « un vaccin ». La directrice générale déclare :

  • « Lors des tests en laboratoire, les chercheurs ont constaté un taux de résistance à la maladie grimpant jusqu’à 50 % au sein de la descendance».

Cela parait peut au regard des « miraculeux résultats » annoncés en d’autres temps, par PFIZER et consorts, mais c’est déjà bien si cela permet de sauver une partie significative de nos chères abeilles.

Cette même information est reprise par « Radio France » qui ajoute cette précision rassurante : « Le produit n’est pas génétiquement modifié et constitue une « avancée majeure » ».

 

CE QUE L’ON NE VOIT PAS

Quelque peu « échaudé » avec le pénible épisode de la folie « piquousodromale » (cette appellation personnelle est libre de tous droits d’usage ☺), je décide d’en savoir davantage. Cette société n’a manifestement que ce produit à proposer sur le marché. En continuant à « butiner » sur son site, nous apprenons, au chapitre « Propriétés » :

  • «L’hypothèse actuelle est que les reines transmettent l’immunité à leur progéniture par le biais d’une immunité transgénérationnelle».

De quoi faire naitre un doute dans un esprit « complotiste », mais… «Aucun produit chimique n’est utilisé dans la fabrication du produit ». Me voilà rassuré. Continuant mes recherches

Bingo, nous avons accès à la publication scientifique. Sa lecture est « amusante ». Nous apprenons que trois des sept « chercheurs » qui ont participé à cette étude… travaillent pour la société « Dalan Animal Health ». Il est aussi précisé :

  • «L’examen et l’approbation éthiques n’étaient pas requis pour l’étude animale, car l’étude a été menée à l’aide d’un modèle d’invertébré – l’abeille domestique ( Apis mellifera ). Les expériences avec des invertébrés ne sont pas réglementées par la loi».

Voici le meilleur, pour la fin : « L’étude a été parrainée par Dalan Animal Health, Inc. ». Il est vrai que parrainer n’est pas financer … quoi que, peut-être… Pauvres abeilles.

Vous avez dit conflit d’intérêts ? Vous voilà breveté complotiste !!!

 

CE QU’EN PENSE ALEX ANDRIN

Cesserons-nous un jour, de nous prendre pour Dieu ?
Et de toujours jouer à l’apprenti sorcier.
Vouloir tout contrôler, mais que c’est prétentieux,
Tout ça pour le profit de quelques financiers.
À force de vouloir maîtriser la nature,
Nous allons avarier notre nourriture.

Gardez confiance en vous. Je vous aimer et vous salue.