Deux poids… deux mesures.

1 Déc, 2022 | 0 commentaires

Introduction.

Chers lecteurs, nous vivons une époque pleine de promesses, celle du dévoilement. En observant la confusion qui règne dans tous les domaines, nous constatons que « les masques tombent » et que la Vérité se fait jour. C’est une excellente nouvelle qui nous incite à prendre en main notre destin.

Je n’ai aucunement la prétention d’égaler le génie de Pierre DAC et de ses petites annonces, parues dans la revue « L’os à moelle » pendant la Seconde Guerre mondiale. Travaillant toujours aussi sérieusement, mais sans me prendre au sérieux, je vous propose d’aborder l’actualité économicopolitique et patrimoniale, de façon plus… légère.

 

µ La petite annonce du jour :

« Service de la stratégie de l’OTAN recherche des personnes ayant un cerveau plus gros qu’un pois chiche pour faire le poids lors de prises de décisions. Hommes et femmes du monde politique et militaire, s’abstenir »

Nous connaissons tous cette expression française : « Avoir deux poids, deux mesures » qui signifie, avoir un jugement subjectif, être partial. Force est de constater qu’elle est très trop souvent appliquée au pays de DESCARTES.

Certainement un effet du « rayonnement français » dans le monde, cette pratique arbitraire est largement employée. Prenons quelques exemples « au hasard » avec le conflit ukrainien.

  • Le 24 février 2022, la Fédération de Russie déclenche une « opération militaire spéciale» (OMS) à l’encontre de l’Ukraine. Aussitôt, « l’occident », autrement dit les États-Unis d’Amérique (EU), par l’intermédiaire de l’OTAN et donc de l’Union européenne (UE) condamne une « invasion militaire » et prend les mesures ad hoc.
    • Ça va ? Vous me suivez toujours ? Mes abréviations vous simplifient la tâche, n’est-ce pas ? ☺.

Les mesures en question sont d’ordre économique et non militaire… quoique, de manière discrète, puis plus voyante, une aide militaire à l’Ukraine est intensifiée (car bien antérieure au déclenchement de l’OMS).

Face à une opération militaire russe (le poids), la riposte de « l’occident » est économique (la mesure).

Face à des actes de guerre « Otano kiéviens » (le poids), la Russie riposte par des actes militaires de représailles ciblés (la mesure).

Bis repetita. Face à des actes de guerre « Otano kiéviens » (le poids), la Russie riposte par des actes militaires de représailles ciblés (la mesure). Le chef d’état-major US accuse la Russie de : « Cibler délibérément le réseau électrique civil, provoquant des dommages collatéraux excessifs et la souffrance inutile de la population, est un crime de guerre ».

  • Le 15 novembre 2022 à 15h00, un missile s’abat dans le sud de la Pologne. Il est aussitôt qualifié « de Russe » par le président ukrainien. Tout aussi vite, la Russie dément être à l’origine de cet « incident ».
    • Les principaux chefs d’État du monde sont alors à Bali pour la réunion du G 20.
    • Très vite, la Pologne déclare que « ce n’est pas une attaque russe». Les autres chefs d’État et l’OTAN déclarent ce missile : « très probablement de fabrication russe », mais étant d’origine incertaine, ils sont enclins à la prudence. Finalement, il s’avère que ce serait probablement un missile …ukrainien, tiré par erreur sur la Pologne !!!

Face, soit à une erreur de l’armée ukrainienne, soit une tentative de provocation de Zelensky (le poids), les décideurs « USA/OTAN » qui savent parfaitement ce qu’il s’est passé, ont « classé l’affaire ». Ils prouvent, une fois de plus à la Russie qu’ils ne sont pas prêts à une confrontation directe « classique » contre elle (la mesure). Cela ne les empêchera pas de continuer à pratiquer leur « guerre hybride », tant leur volonté de détruire la Russie est ancrée dans leur histoire.

À travers ces quelques exemples, nous voyons bien la « géométrie variable » entre les différents « poids » et les « mesures » qui en résultent. René DESCARTES, réveille-toi, ils sont devenus fous !!!

« Si seulement nous avions été solidaires contre la menace commune, nous aurions pu facilement la vaincre.

Alors, pourquoi ne l’avons-nous pas fait ? Nous n’aimions pas assez la liberté.

De plus, nous n’avions pas conscience de la situation réelle…

Nous avons purement et simplement mérité tout ce qui s’est passé par la suite. »

(Alexandre Soljenitsyne)

Chers lecteurs, intéressés par les poids autant que par les mesures, je vous aime et vous salue.

Mots clés : Guerre en Ukraine

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