L’inflation.

5 Sep, 2022 | 1 commentaire

Introduction.

Chers lecteurs, nous vivons une époque pleine de promesses, celle du dévoilement. En observant la confusion qui règne dans tous les domaines, nous constatons que « les masques tombent » et que la Vérité se fait jour. C’est une excellente nouvelle qui nous incite à prendre en main notre destin.

Je n’ai aucunement la prétention d’égaler le génie de Pierre DAC et de ses petites annonces, parues dans la revue « L’os à moelle » pendant la Seconde Guerre mondiale. Travaillant toujours aussi sérieusement, mais sans me prendre au sérieux, je vous propose d’aborder l’actualité économicopolitique et patrimoniale, de façon plus… « ludique ».

µ La petite annonce du jour :

« Grande banque recherche inflation. Faire une offre à Goldman Sachs.

Ministre français de l’Économie, des Finances et de la souveraineté industrielle et numérique… s’abstenir ».

Le nom de Goldman Sachs (GS) ne vous est pas inconnu et c’est bien normal du fait de son omniprésence, jusque dans « les couloirs » de la banque centrale américaine. Elle s’est notamment illustrée dans des manipulations financières qui ont permis à la Grèce d’entrer dans l’Euro grâce aux manipulations comptables faites par un certain Mario DRAGHI.

Les économistes de « la Firme » (autre nom donné à GS), ont récemment estimé que : « l’inflation au Royaume-Uni pourrait dépasser 20% au début de l’an prochain, si la spirale créée par l’envolée des prix du gaz n’est pas brisée d’ici là », ajoutant que « l’économie britannique se dirige vers une récession ».

Loin des discours des économistes, plus ou moins crédibles selon leur degré « d’exposition télévisuelle », vous et moi percevons réellement l’inflation de manière pratique, à deux moments :

  • Quand nous constatons « l’électro-encéphalogramme plat» du montant de notre rémunération,
  • Quand le même billet de 50 euros nous permet de remplir de moins en moins notre chariot.

En ces instants, il ne s’agit pas « d’inflation ressentie », mais bien de la réelle perception de la perte de notre pouvoir d’achat. Cette inflation dont les spécialistes de GS envisagent qu’elle pourrait dépasser 20 % en grande Bretagne en 2023… « Oh my god !!! »… était prévisible depuis longtemps.

C’était dans « le monde d’avant »… précisément dans le numéro du 16 mars 2020 des « rendez-vous d’Hubert ». En cette époque où tous les yeux et les oreilles étaient braqués sur un certain « Corona-embrouillaminus », j’anticipais :

« Une fois les entreprises bien « rincées » et la monnaie quasi sans valeur, comme déjà prévu, nous allons entamer une période d’inflation, voire d’hyper inflation qui sera très bénéfique à l’or ».

Et pourtant, pourtant… notre économiste en chef, Bruno LE MAIRE n’a rien vu venir. Mieux, il nous invite à un optimisme débordant… pour demain !!! Il a récemment déclaré :

« Dans les semaines et les mois qui viennent, jusqu’à la fin de l’année 2022, nous continuerons à avoir des prix très élevés. Ensuite début 2023, en tout cas c’est ce que nous prévoyons, dans le premier trimestre 2023, on devrait commencer à voir reculer les prix et l’inflation. Ça se fera progressivement ».

Dans ces conditions, comment protéger son épargne ? L’autorité des marchés financiers (AMF) vient opportunément de publier le 22 aout dernier, ses « repères utiles sur les rendements de l’épargne »… c’est tristounet. Dans ce contexte, la banque de France n’est pas en reste. Elle a récemment publié les performances des différents organismes de placement collectifs, autrement dit SICAV et FCP que vous retrouvez dans vos contrats d’assurance vie… carrément déprimant !!!

« La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent »

(Albert Einstein)

Chers lecteurs, optimistes ou pas, je vous aime et vous salue.

1 Commentaire

  1. Alberto PODAVINI

    Cher Hubert,

    Je suis heureux de ton retour après cette période estivale et aussi de te sentir très en forme. Je lis toujours avec beaucoup d'attention les billets doux que tu as la gentillesse de nous faire parvenir.

    avec toute mon affection,

    Alberto PODAVINI.

    Réponse

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