Introduction

La musique a beaucoup d’effets bénéfiques sur la nature, les animaux, mais aussi sur les humains. Qu’on l’écoute ou la pratique, en solo ou en groupe, celle-ci nous fait incontestablement du bien.

Elle permet au plus grand nombre « d’entendre » ce qu’il ne peut encore « voir ». Grâce à la musique, l’homme ressent davantage sa filiation avec les Devas (l’intelligence de la nature). Cette prise de conscience marque une importante étape dans l’évolution de l’humanité.

Même les étoiles chantent. La musique a la capacité de nous entrainer dans sa danse et d’agir sur tout notre corps. Elle nous rappelle que nous avons « d’autres dimensions » et que nous ne faisons qu’un, car tous reliés « au grand tout ».

 

L’instrument de la semaine 

Rassurez-vous, chers lecteurs … je ne suis ni fervent, ni pratiquant du langage inclusif !!! Cela étant, pour ce qui est du baryton, il n’est pas aisé de s’y retrouver parmi toutes ses déclinaisons : (baryton à corde, baryton cuivre, baryton humain, saxhorn baryton, guitare baryton).

Commençons par les classer en deux catégories : les voix et les instruments. Pour ce qui est des voix, le baryton est la tessiture vocale masculine moyenne, entre les basses et les ténors. C’est le registre vocal le plus répandu chez les hommes.

En ce qui concerne les instruments, le nom « baryton cuivre » désigne aussi bien le tuba baryton que le saxhorn baryton. Quant à la guitare baryton, elle se situe entre une guitare et une basse. Il nous reste le baryton à corde … c’est le sujet d’aujourd’hui.

Souvenez-vous du dernier extrait musical de mon billet du 14 courant consacré au théorbe. C’était une transcription de la sonate KV 292 pour basson et violoncelle en si bémol majeur de Wolfgang Amadeus MOZART, interprété par Matt BAKER au Baryton et Chris HIRST au théorbe.

Le baryton à corde est un instrument rare de la famille des violes de gambe (tenue de l’instrument sur ou entre les genoux, d’où le nom de « viola da gamba ») qui se répandit surtout entre Hambourg et Vienne au XVIIIe siècle.

Il est doté de six cordes de jeu, sept à neuf autres cordes se trouvent à l’arrière du manche creux. Celles-ci jouent le rôle de « cordes sympathiques », c’est-à-dire que l’instrumentiste n’exerce aucune pression sur elles, mais elles entrent en vibration par simple résonance… par sympathie avec les notes jouées avec l’archet !!!

Elles peuvent aussi être pincées avec le pouce de la main gauche, produisant alors un son proche des cordes graves de la mandoline. Cette technique rend très difficile la pratique de cet instrument. Il existe seulement deux barytonistes en France.

Commençons avec les 3 minutes et 3 secondes du finale du Trio 81 en ré majeur de Joseph HAYDN, interprété par les artistes du « Valencia Baryton Project ». Dans cette deuxième vidéo, le barytoniste de ce même groupe,  Matt BAKER… se « démultiplie » pendant 1 minute et 45 secondes dans l’adagio cantabile de la 3è pièce de l’étude pour baryton et basse , toujours de Joseph HAYDN.

Dans cette 1ère partita pour baryton de Johann Gottlob Krause, José Manuel HERNÁNDEZ nous montre, en moins d’une minute, le jeu des fameuses « cordes sympathiques ».

Pour terminer, vous allez constater que le barytoniste Rainer ZIPPERLING… ne manque pas d’humour. En compagnie de la violoniste Natsumi WAKAMATSU et de Hidemi SUZUKI à la base, il nous interprète en 5 minutes et 18 secondes, l’adagio cantabile du trio 97 en ré majeur, de Joseph HAYDN.

Pour ceux d’entre vous  qui ont été sensibles au son envoutant de cet instrument, voici les 18 minutes et 22 secondes de cette œuvre en son entier. Merci qui ?

« De toutes les expériences que tu vis, retiens seulement la sagesse qu’elles renferment »

(Mark Twain)

Chers lecteurs/vidéo spectateurs, je vous aime et vous salue.