Introduction

La musique a beaucoup d’effets bénéfiques sur la nature, les animaux, mais aussi sur les humains. Qu’on l’écoute ou la pratique, en solo ou en groupe, celle-ci nous fait incontestablement du bien.

Elle permet au plus grand nombre « d’entendre » ce qu’il ne peut encore « voir ». Grâce à la musique, l’homme ressent davantage sa filiation avec les Devas (l’intelligence de la nature). Cette prise de conscience marque une importante étape dans l’évolution de l’humanité.

Même les étoiles chantent. La musique a la capacité de nous entrainer dans sa danse et d’agir sur tout notre corps. Elle nous rappelle que nous avons « d’autres dimensions » et que nous ne faisons qu’un, car tous reliés « au grand tout ».

 

L’instrument de la semaine

Pour faire la transition entre le cornet à bouquin de la semaine dernière et l’instrument d’aujourd’hui, voici pendant 3 minutes et 17 secondes « O Jésus, quel moment doux » du compositeur allemand Heinrich SCHÜTZ, interprété par deux artistes du groupe « La RUBINA », spécialistes de la musique du début du XVIIe siècle. Ce curieux instrument est un théorbe. Il fait partie de la famille des cordes et est parfaitement identifiable, à sa grande taille (autour de deux mètres).

Né en Italie, à l’orée du XVIIe siècle, le théorbe arrive en Angleterre dès 1605. C’est une sorte de luth avec un manche géant, qui permet d’obtenir des notes plus basses. Doté d’un double manche, il a la caisse bombée, constituée de « cotes », les frettes sont en boyau, comme les cordes.

Comme le luth, il a partagé à ses tout débuts la particularité d’avoir des cordes doubles (appelées « chœurs »). Le théorbe, dans sa forme la plus courante, se satisfait de cordes simples, sans perdre en volume sonore, grâce aux dimensions de l’instrument qui lui offrent une projection confortable. Il possède de 12 à 14 cordes. Voyez le théorbiste Thibaut ROUSSEL nous parler avec amour de son instrument.

Savourez pendant 5 minutes chrono, les deux théorbistes Daniel et Paco ZAPICO nous interprétant une chaconne d’Henry PURCELL.

Ici, c’est le guitariste de flamenco Jose SANCHEZ qui nous montre pendant1 minute et 44 secondes, que le théorbe se marie parfaitement à cette musique ancestrale espagnole.

Là, pendant 3 minutes et 24 secondes… c’est « du métal » interprété par Rob SCALLON. Surprenant, n’est-ce pas ?

Pour terminer aujourd’hui, voici en 3 minutes et 45 secondes, l’allegro d’une transcription de la sonate KV 292 pour basson et violoncelle en si bémol majeur de Wolfgang Amadeus MOZART, interprété par Matt BAKER au Baryton et Chris HIRST au théorbe. Un véritable régal, rien que pour vous… parce que, vous le valez bien ☺☺☺.

Chers lecteurs/téléspectateurs, je vous aime et vous salue.