Introduction 

La musique a beaucoup d’effets bénéfiques sur la nature, les animaux, mais aussi sur les humains. Qu’on l’écoute ou la pratique, en solo ou en groupe, celle-ci nous fait incontestablement du bien.

Elle permet au plus grand nombre « d’entendre » ce qu’il ne peut encore « voir ». Grâce à la musique, l’homme ressent davantage sa filiation avec les Devas (l’intelligence de la nature). Cette prise de conscience marque une importante étape dans l’évolution de l’humanité.

Même les étoiles chantent. La musique a la capacité de nous entrainer dans sa danse et d’agir sur tout notre corps. Elle nous rappelle que nous avons « d’autres dimensions » et que nous ne faisons qu’un, car tous reliés « au grand tout ».

 

L’instrument de la semaine

En cette semaine de rentrée, pour ceux qui ont eu le loisir de partir en vacances, nous poursuivons la « valse des instruments ». Regardez et surtout écoutez les 40 premières secondes de cette vidéo et devinez quel est cet instrument à la sonorité brillante qui accompagne Lucia GALEAZZI et l’Arpeggiata de Christina PLUHAR. Le son ressemble à celui d’une trompette, en plus doux et plus velouté, mais qui peut être tout aussi puissant.

Il s’agit du cornet à bouquin. Probablement fabriqué initialement à partir d’une corne animale, il se développe surtout aux 16ème et 17ème siècles. De nombreux compositeurs écrivaient alors pour cet instrument, qui se marie parfaitement avec la voix humaine. C’est au 18ème qu’il commence à disparaître progressivement.

Comme le suggère le titre de ce billet, le cornet va de pair avec le bouquin pour une raison simple, le cornet désigne l’instrument lui-même, qui a une forme de corne, alors que le bouquin, en italien, bocca (pour la bouche), désigne l’embouchure. Cet instrument appartient à la famille des cuivres alors qu’il est fabriqué à partir de deux planches de bois creusées à la gouge puis collées, suivant une forme conique et courbe. Le tout est recouvert de parchemin ou de cuir. Il est percé de sept trous, six devant et un derrière. Il est joué en faisant vibrer ses lèvres dans une embouchure (bouquin), comme dans une trompette. En visionnant ces 5 minutes et 49 secondes, vous saurez tout sur le cornet à bouquin, grâce à la cornettiste Judith PACQUIER.

Passons maintenant au régal de nos oreilles et de notre âme avec tout d’abord les deux cornettistes Andrea INGHISCIANO et David BRUTTI qui nous interprètent pendant 3 minutes et 30 secondes « Canzon la Cattarina » du compositeur italien Tarquinio MERULA.

Comme vous pouvez en juger dans ces 4 minutes et 17 secondes, le cornet à bouquin est parfaitement « à l’aise » dans un ensemble instrumental.

Ici encore où il sublime les chœurs pendant 3 minutes et 27 secondes dans le « Jubilate Deo OmnisTerra à 15 » de Giovanni GABRIELI interprété par la Schola Cantorum Basiliensis.

Puissent ces cours extraits, vous faire vibrer au son de cet instrument ancien, et vous apporter quelques moments de sérénité, dans ce « monde de fous ».

Chers lecteurs/téléspectateurs, je vous aime et vous salue.