Introduction
Si nous sommes pris par les « élites » pour les « idiots » que nous sommes devenus, c’est à nous seuls qu’il appartient de ne pas le rester.
Chers nouveaux lecteurs, permettez-moi, en quelques lignes, de « planter le décor ». Pour les plus anciens, vous pouvez passer directement au sujet du jour.
Les évènements que nous subissons et que nous allons encore subir sont annoncés sur ce blog, depuis 2012. Je n’utilise pas de boule de cristal, mais je collecte et recoupe énormément d’informations. Cela me permet d’extraire les plus pertinentes. Ce recul m’amène à formuler des anticipations cohérentes.
Accéder à une masse d’informations souvent payantes, les vérifier, les trier, prends beaucoup de temps. Dans la vie, il n’y a pas de repas gratuit. Mon travail de lanceur d’alertes à un coût et donc un prix. J’offre gratuitement à un large public, un grand nombre de billets qui traitent de l’écume des choses. Pour m’aider à poursuivre ce travail, je ne demande pas de dons et n’ouvre pas de « cagnotte ».
Si vous êtes prêts à regarder en face une réalité, parfois dérangeante, mais toujours porteuse d’espoir, abonnez-vous aux « Rendez-vous d’Hubert ». En plus de bénéficier de solutions pratiques pour affronter sereinement la période compliquée qui est devant nous, ce sera votre manière de m’aider concrètement à améliorer la qualité de mon travail.
Sujet du jour : Poloxit en vue ?
µ Les fonctionnaires de l’Europe, entendez principalement la Commission européenne qui n’est pas élue par les citoyens européens, veulent toujours plus de pouvoir sur les états membres. Aujourd’hui, c’est le choc frontal avec la Pologne, au sujet de l’organisation judiciaire interne à ce pays. La cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a condamné la Pologne le 27 octobre dernier à payer une amende d’un million d’euros par jour à la Commission européenne.
L’affaire est relativement simple. Nous avons d’un côté la Commission européenne qui reproche à la Pologne d’avoir une législation interne qui « porte atteinte à l’indépendance judiciaire en Pologne et est incompatible avec la primauté du droit de l’Union ».
La Pologne, quant à elle, considère que « La réglementation des questions liées au système judiciaire relève exclusivement du domaine national ».
La Pologne va-t-elle « rentrer dans le rang » en payant un million d’euros par jour et finir par appliquer la décision de la CJUE ? Rien n’est moins sûr. En effet, elle a déjà refusé de payer une amende de cinq cent mille euros par jour, dans le cadre d’une autre affaire (cessation de l’exploitation de la mine de charbon de Turów). Il est utile de préciser que ces amendes seront déduites des fonds que l’Union européenne verse à la Pologne.
Affaire d’importance, car c’est la question du champ de compétence de l’UE par rapport aux législations internes des états membres qui est au centre du débat. À ce propos, il est « amusant » de noter les réactions de futurs candidats (déclarés ou pas) à l’élection présidentielle, qui soutiennent la résistance de la Pologne.
Encore plus intéressante, la proposition de loi présentée par le sénateur Jean-Louis MASSON le 26 octobre dernier. Elle comporte un seul article, clair, net, précis :
Après l’article 3 de la constitution française, il est inséré un article 3-1 ainsi rédigé :
« Art. 3-1 – La constitution française a la primauté sur les traités et accords internationaux, y compris les normes issues de l’Union européenne ».
L’Europe tangue, les amis, l’Europe tangue !!! Mais qu’entends-je ?
C’est mon cher Madrilou qui me susurre à l’oreille gauche, que cette proposition de loi n’a que très, très peu de chance de prospérer… car elle est contraire à toute l’action, toutes les actions déjà engagées par « Jupiter premier ».
« En toute chose, c’est la fin qui est essentielle »
(Aristote)
Chers lecteurs, européistes ou pas, je vous aime et vous salue.