Introduction

Si nous sommes pris par les « élites » pour les « idiots » que nous sommes devenus, c’est à nous seuls qu’il appartient de ne pas le rester.

Chers nouveaux lecteurs, permettez-moi, en quelques lignes, de « planter le décor ». Pour les plus anciens, vous pouvez passer directement au sujet du jour.

Les évènements que nous subissons et que nous allons encore subir sont annoncés sur ce blog, depuis 2012. Je n’utilise pas de boule de cristal, mais je collecte et recoupe énormément d’informations. Cela me permet d’extraire les plus pertinentes. Ce recul m’amène à formuler des anticipations cohérentes.

Accéder à une masse d’informations souvent payantes, les vérifier, les trier, prends beaucoup de temps. Dans la vie, il n’y a pas de repas gratuit. Mon travail de lanceur d’alertes à un coût et donc un prix. J’offre gratuitement à un large public, un grand nombre de billets qui traitent de l’écume des choses. Pour m’aider à poursuivre ce travail, je ne demande pas de dons et n’ouvre pas de « cagnotte ».

Si vous êtes prêts à regarder en face une réalité, parfois dérangeante, mais toujours porteuse d’espoir, abonnez-vous aux « Rendez-vous d’Hubert ». En plus de bénéficier de solutions pratiques pour affronter sereinement la période compliquée qui est devant nous, ce sera votre manière de m’aider concrètement à améliorer la qualité de mon travail.

 

Sujet du jour : Poser la question, c’est déjà y répondre.

Est-ce vraiment une question ? Non, c’est un pléonasme !!! La FED, cette si « noble institution », n’est pas ce que la majorité des personnes croient. La « réserve fédérale », en abrégé la FED, est la banque centrale des États-Unis d’Amérique. L’objet de ce billet n’est pas de vous conter l’histoire rocambolesque de sa création en décembre 1913, car je l’ai déjà fait en détail dans trois billets (le 10 mars 2018 le  17 mars 2018 et le 24 mars 2018).

Pour simplifier, contrairement à ce que son appellation pourrait laisser croire, la FED est l’union de douze banques privées indépendantes qui de fait, émettent et « vendent » au gouvernement américain… la monnaie du monde qu’est le dollar !!!

Chacune des douze banques fédérales régionales est dirigée par un « président gouverneur », dont l’ensemble constitue le conseil des gouverneurs de la FED. Son siège est situé à Washington D.C. L’actuel président du conseil des gouverneurs est Jérôme POWELL. L’organe décisionnaire de la FED est le Federal Open Market Committee (FOMC) qui se réunit au moins huit fois par an.

À ce bref résumé, on comprend tout de suite « l’importance » que représente un gouverneur de banque fédérale régionale. Alors quand on apprend que le même jour (27 septembre dernier), Éric ROSENGREN, gouverneur de la FED de Boston et Robert KAPLAN, gouverneur de la FED de Dallas, annoncent leur départ « prématuré » avant la fin de leur mandat… cela « pose question ». D’autant plus quand « Robert le magnifique », ancien de la banque Goldman Sachs, la justifie ainsi :

« La Réserve fédérale s’approche d’un moment critique pour notre reprise économique alors qu’elle réfléchit à l’orientation future de sa politique monétaire. Malheureusement, l’attention portée ces derniers temps sur mes déclarations d’intérêts financiers risque de perturber ce travail vital de la Réserve fédérale ».

Quant au « glorieux Éric », sa déclaration est quasiment de même nature :

« Bien que mes transactions d’épargne et d’investissement personnelles soient conformes aux règles d’éthique de la Réserve fédérale, j’ai décidé de traiter même l’apparence de tout conflit d’intérêts en décidant de vendre mes titres et de les investir passivement ».

Cette épidémie de départs anticipés se transformerait-elle en pandémie ? « V’latipas » que le vice-président du FOMC, c’est-à-dire le numéro deux de la DED, Richard CLARIDA a « été pris les doigts dans le pot de confiture »… il a plus précisément :

« transféré des millions de dollars de placements obligataires vers des placements en actions juste avant que Jérôme Powell, président de l’institution, ne fasse état d’une action de la Fed pour contrer les effets économiques de la pandémie ».

« Le beau Ricardo » reste en poste… pour combien de temps ? Chers lecteurs, n’en concluez pas trop hâtivement « tous pourris ces banquiers », bien que la tentation soit forte !!!

Un récent sondage sur l’état des relations entre les banquiers et leurs clients est « un peu » de nature à ne pas vous faire résister à cette tentation :

36 % des personnes interrogées considèrent les banquiers comme des privilégiés, 26% les désignent comme des « requins», 50% considèrent que le banquier fait passer ses intérêts avant celui du client et 40% ne voient pas leur conseiller comme un partenaire pour leurs projets.

Je ne blâme ni n’approuve, j’observe. »

(Henri Beyle dit Stendhal)

Chers lecteurs, je vous aime et vous salue.