Introduction

Si nous sommes pris par les « élites » pour les « idiots » que nous sommes devenus, c’est à nous seuls qu’il appartient de ne pas le rester.

Chers nouveaux lecteurs, permettez-moi, en quelques lignes, de « planter le décor ». Pour les plus anciens, vous pouvez passer directement au sujet du jour.

Les évènements que nous subissons et que nous allons encore subir sont annoncés sur ce blog, depuis 2012. Je n’utilise pas de boule de cristal, mais je collecte et recoupe énormément d’informations. Cela me permet d’extraire les plus pertinentes. Ce recul m’amène à formuler des anticipations cohérentes.

Accéder à une masse d’informations souvent payantes, les vérifier, les trier, prends beaucoup de temps. Dans la vie, il n’y a pas de repas gratuit. Mon travail de lanceur d’alertes à un coût et donc un prix. J’offre gratuitement à un large public, un grand nombre de billets qui traitent de l’écume des choses. Pour m’aider à poursuivre ce travail, je ne demande pas de dons et n’ouvre pas de « cagnotte ».

Si vous êtes prêts à regarder en face une réalité, parfois dérangeante, mais toujours porteuse d’espoir, abonnez-vous aux « Rendez-vous d’Hubert ». En plus de bénéficier de solutions pratiques pour affronter sereinement la période compliquée qui est devant nous, ce sera votre manière de m’aider concrètement à améliorer la qualité de mon travail.

 

Sujet du jour : Dissection d’une « vraie fausse » nouvelle en matière de « produit médicamenteux ».

Nous savons tous que c’est le gros titre de « la Une » qui fait vendre un journal. De même, c’est le « chapeau » d’un article qui fait qu’il sera lu, au moins les premières phrases. Pour un attentif observateur de l’évolution du monde, un lanceur d’alerte ou un journaliste d’investigation, ce sera le texte du document qui sera l’objet de toutes les attentions. Il sera attentivement lu, souvent plusieurs fois, disséqué, annoté, analysé puis précieusement archivé dans une base de données documentaire.

Une fois ce long travail effectué, c’est le nombre de documents, archivés par thèmes, qui enrichira la pertinence du futur article qui sera publié. Voilà pourquoi il faut « laisser du temps au temps » afin de constituer une base documentaire pertinente. Tout le contraire de la majorité des « merdias de grand chemin » pour qui une information chasse l’autre et/ou une des préoccupations principales est d’entretenir chez le « consommateur » une attitude polémique, sans jamais chercher à faire progresser son degré de compréhension. Patrick Le LAY, ancien président-directeur général de TF1, a parfaitement résumé cela dans une déclaration faite en juillet 2004 :

« À la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit. Or, pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible ».

Conscient que vous êtes, chers lecteurs de ce blog, des « curieux éveillés », je me dois de mériter votre confiance dans la durée. Pour illustrer mon propos, je vais prendre l’exemple d’un récent article de France Soir titré : « Il n’y avait aucune raison d’approuver définitivement le vaccin Pfizer » : Peter McCullough ».

Retenons que ce journal, qui a tous ses brevets de complotiste, reçoit et donne régulièrement la parole à des personnalités parfaitement qualifiées, notamment dans les milieux médicaux et juridiques. Pour ce qui est du professeur Peter A. Mc CULLOUGH, il est « breveté complotiste » par Wikipédia et l’AFP. Nous pouvons donc lire l’article « en toute confiance » ☺☺☺.

Dans  celui-ci, le professeur revient sur l’information selon laquelle la Federal Drug Administration (FDA), autrement dit l’équivalent de notre agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a accordé lundi 23 août dernier, une autorisation définitive au vaccin Pfizer-BioNTech (Comirnaty) pour les personnes âgées de 16 ans et plus :

« Sa critique se porte entre autres choses sur la limitation des nouvelles données, qui ne sont pas présentées ou très partiellement dans le nouveau document. La plupart des informations ne sont pas nouvelles et ont été récoltées à partir de souches de virus antérieures qui ne sont plus en circulation aujourd’hui, alors que le variant Delta change la donne notamment en termes d’efficacité des vaccins […] il revient sur les données de sécurité qui ont été enregistrées dans le monde et qui n’ont pourtant pas été prises en compte avant cette autorisation définitive, alors que Pfizer-BioNTech devait fournir des éléments supplémentaires sur la bio distribution, l’immunologie, les toxicités notamment la génotoxicité – ce qui n’a pas été fait ».

Les observations du professeur sont parfaitement recevables, mais l’enjeu est de taille, s’agissant d’une « autorisation définitive de mise sur le marché ».  Nul doute que cette décision va être exploitée au maximum par les autorités « scientifico politico merdiatiques », il est donc nécessaire d’investiguer davantage. Tel Sherlock, je me saisis de ma loupe et poursuis mes recherches.

Bingo ☺☺☺. Un premier article de Swiss Policy Research (évidemment breveté complotiste par le Wiki) nous apprend « Comment la FDA américaine a « entièrement approuvé » le vaccin Pfizer tout en excluant la responsabilité du fait des produits ». Il relate l’analyse de la docteure Meryl NASS, experte reconnue. Le procédé est « malin » :

« Ils ont simplement divisé le vaccin Pfizer en deux produits : un produit de marque (« Comirnaty »), qui a reçu une licence commerciale complète, mais n’est actuellement pas disponible aux États-Unis (en raison de « stocks insuffisants »); et un produit sans marque (« vaccin Pfizer / Biontech »), qui est largement disponible aux États-Unis, mais reste soumis à l’autorisation d’utilisation d’urgence (EUA) existante […] Le résultat : ils utilisent le produit de marque non disponible pour justifier des mandats de vaccination politiquement motivés , mais ils peuvent ensuite livrer le produit sans marque pour éviter toute responsabilité pour les blessures causées par le vaccin (il n’y a pas de responsabilité en vertu de l’EUA, mais il y a une responsabilité totale en vertu d’une licence de marché) ».

Une seconde source, rapportée par le toujours excellent « Saker francophone » (Coucou l’ami Hervé) confirme la supercherie sans « faire dans la dentelle ». Évoquant la pseudo autorisation du « produit » de Pfizer et BioNTech :

« Ce supposé nouveau statut est utilisé par l’administration Biden et de nombreux États et entreprises pour imposer la vaccination obligatoire. Le conseiller Covid de Biden, Tony Fauci du NIAID, en conflit d’intérêts notoire, s’appuie sur cette décision pour pousser à une vaccination nationale obligatoire dans tout le pays. Ce qui n’est pas révélé, c’est le cloaque de corruption et de conflits d’intérêts entre la FDA et les grandes entreprises pharmaceutiques, dont Pfizer, qui sont à l’origine de cette approbation précipitée. Et il ne s’agit pas d’une approbation complète pour le vaccin de Pfizer, mais seulement pour le vaccin juridiquement différent de BioNTech ».

Coucou, c’est Madri ☺☺☺. Bonjour les amis. Wahouououou, « patron Hubert » n’a pas lésiné sur les mots (935), nécessitant 6 minutes et 4 secondes de temps de lecture !!! J’espère qu’il n’a pas trop abusé de votre « temps de cerveau disponible » ☺☺☺.

Nous sommes, hélas, dans une époque où beaucoup trop de personnes exigent une réponse, avant même que leur question ne soit totalement posée. Il assume le fait de stimuler votre curiosité en alimentant largement vos réflexions, préférant, selon l’expression consacrée : « Vous donner, canne à pêche, fil et hameçons, plutôt que de vous proposer un poisson prêt à manger ».

Merci, cher Madrilou, je n’aurais pas mieux défini ma philosophie de travail. J’ai juste envie de compléter ce que tu viens d’écrire par ce proverbe berbère : « Celui qui t’enseigne vaut mieux que celui qui te donne ».

Chers lecteurs, je vous aime et vous salue.