Introduction

Si nous sommes pris par les « élites » pour les imbéciles que nous sommes devenus, c’est à nous seuls qu’il appartient de ne pas le rester.

Chers nouveaux lecteurs, permettez-moi, en quelques lignes, de « planter le décor ». Pour les plus anciens, vous pouvez passer directement au sujet du jour.

Je vous offre l’ensemble de mes billets, pour aiguiser votre curiosité, élargir l’étendue de vos réflexions et ainsi augmenter le « champ des possibles », concernant votre patrimoine, aussi bien spirituel que matériel.

Ceux d’entre vous qui souhaitent dépasser le simple constat et sont décidés à agir, les « Rendez-vous d’Hubert » vous apportent la compréhension du changement de monde en cours. Vous apprendrez comment vous y préparer, humainement et matériellement, afin d’avancer sereinement vers le merveilleux monde de demain.

Dans mes différents billets, je cite souvent « mon ami Madri ». Pour savoir de qui il s’agit et quelle est son histoire, c’est ici

 

Sujet du jour : Il est encore temps d’acheter de l’or.

Parmi les phrases que je cite souvent dans mes écrits, celle du 32è président des États-Unis d’Amérique, Franklin Delano Roosevelt figure en bonne place : « En politique, rien n’arrive jamais par hasard ». Nous allons voir ensemble qu’elle s’applique encore une fois. Elle fait même « le doublé » avec un de mes adages préférés : « Le diable se cache dans les détails ». Venons-en au fait.

Le 10 juin dernier, en amont des sommets du G7 et de l’OTAN, notre « président préféré », a donné une conférence de presse dans laquelle j’ai relevé « un détail ». Les sujets abordés étaient le climat, l’économie numérique, la fiscalité, l’OTAN et, bien entendu, le « Corona-couillonus ». Au détour des 7 686 mots qu’il a prononcés, mon attention a été attirée par cinq « toutes petites » phrases qui m’apparaissent comme particulièrement inquiétantes.

À propos de l’augmentation des fonds du FMI versés à l’Afrique, il plaide pour leur augmentation en ces termes :

« Ce mécanisme devrait être complété par un accord pour vendre aussi une partie de nos réserves d’or et financer ses investissements. Pourquoi ? Parce que les réserves d’or du FMI ont augmenté en valeur au bénéfice de la crise. Parce que l’or a été une valeur refuge. Utilisons ce sur profit pour justement le donner aux pays les plus pauvres, en particulier africains, qui en ont aujourd’hui besoin. Pas dans 20 ou 30 ans, aujourd’hui ».

Ce ne sont que 75 mots, mais ils sont très lourds de sens et signifient une volonté d’appauvrir notre pays. Deux points me semblent utiles à partager avec vous, chers lecteurs.

  • Vendre une partie de notre or (physique, bien sûr) pour aider les pays africains relève d’une idée généreuse et honore la France. Cela étant, l’état d’endettement dans lequel nous étions, avant la pseudo crise sanitaire, aggravée par celle-ci a très certainement considérablement augmentée (il nous reste encore à affronter un nombre de « vagues» indéterminé à ce jour), est-il le meilleur moment ? Je ne le pense pas. Et vous ?
  • Est-ce le seul et le plus efficace moyen de manifester notre solidarité aux peuples africains que de nous appauvrir, plutôt que de procéder, par exemple, à l’annulation d’une partie de leurs dettes à notre endroit ? Cela me semble être bien avantage « gagnant/gagnant», non ?

Vous connaissez mon amour (outre celui que je vous porte ☺) pour notre belle langue française. Quand notre cher « Jupiter 1er » considère que « l’or a été une valeur refuge », qu’il faut utiliser ce « sur profit » et qu’il faut « vendre une partie de nos réserves d’or » … je pense qu’il faut remettre le sens réel aux mots utilisés !!!

L’or EST depuis la nuit des temps « une valeur refuge ». C’est pourquoi un chef d’État doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour conserver, voire augmenter la quantité d’or détenu par la banque centrale de son pays. C’est une manière d’exprimer sa force et sa souveraineté dans les négociations internationales.

J’en profite pour vous rappeler qu’il en est de même pour votre fortune personnelle. Nous sommes actuellement dans « une fenêtre de tir » pour acheter « du physique ».

Comment ? Sous quelles formes ? Pour quelles stratégies ? Où ? Et toutes « les ficelles » qu’il faut connaitre. En vous abonnant aux « Rendez-vous d’Hubert » vous aurez accès, entre autres avantages, à ces précieux éléments.

La notion de « sur profit » est totalement erronée. En effet, ne vous y trompez pas, ce n’est pas l’or qui « monte », mais bien le pouvoir d’achat de nos monnaies (TOUTES les monnaies du monde) qui diminue fortement. Laisser penser qu’il s’agit d’un « sur profit » relève d’une profonde méconnaissance des mécanismes financiers ou bien d’une volonté de vouloir faire prendre des vessies pour des lanternes aux citoyens de ce pays.

Étant plutôt enclin à croire en « la parole divine » émanant de « notre vénéré chef » et à son profond attachement à la défense de nos intérêts, notamment financiers, je penche plutôt pour une méconnaissance de tout ce qui a trait à la finance.

Je vais donc, sans tarder, alerter les personnes qui aident les étudiants à qui je transmets quelques notions théoriques et pratiques, pour trouver d’urgence un stage à « l’ami Manolo » dans une banque pour lui apprendre les rudiments de la finance. Je pense même que la prestigieuse banque Rothschild serait particulièrement bien adaptée ☺☺☺.

Pour ce qui est de votre fortune personnelle, je persiste à penser que, crise financière mondiale d’ampleur inconnue à ce jour, oblige… il faut notoirement renforcer cet actif.

« Jamais l’esclavage n’est aussi bien réussi que quand l’esclave est persuadé que c’est pour son bien »

(Aristote)

Chers lecteurs, je vous aime et vous salue.