Introduction

Si nous sommes pris par les « élites » pour les imbéciles que nous sommes devenus, c’est à nous seuls qu’il appartient de ne pas le rester.

Chers nouveaux lecteurs, permettez-moi, en quelques lignes, de « planter le décor ». Pour les plus anciens, vous pouvez passer directement au sujet du jour.

Je vous offre l’ensemble de mes billets, pour aiguiser votre curiosité, élargir l’étendue de vos réflexions et ainsi augmenter le « champ des possibles », concernant votre patrimoine, aussi bien spirituel que matériel.

Ceux qui souhaitent dépasser le simple constat et sont décidés à agir, les « Rendez-vous d’Hubert » vous apportent la compréhension de l’effondrement en cours. Vous apprendrez comment vous y préparer, humainement et matériellement, afin de surmonter au mieux les évènements actuels et à venir.

Dans mes différents billets, je cite très souvent « mon ami Madri ». Pour savoir de qui il s’agit et quelle est son histoire, c’est ici

 

Sujet du jour : Quoi de mieux que la Grèce pour évoquer les proches vacances.

Dès les premières notes, cette musique évoque la Grèce, Zorba, le sirtaki. Connaissez-vous la véritable histoire de cette musique devenue culte ? Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas directement une musique du folklore grec.

C’est le compositeur grec Mikis Theodorakis qui la composa en 1964 pour les besoins du film de Michael Cacoyannis « Zorba le Grec ». Il est vrai qu’il s’est inspiré de musiques traditionnelles crétoises. Le film est tiré d’un roman de Nikos Kazantzakis intitulé « Alexis Zorba », publié en 1946.

Ce qui a rendu le film célébrissime, c’est le rôle de Zorba joué par l’acteur américain Antony Quinn et plus particulièrement la danse de la scène finale, le sirtaki. Cette danse traditionnelle existait bien avant le film et elle est très différente.

Elle se caractérise notamment par plusieurs sauts que « l’ami Anthony » ne pouvait pas réaliser le jour du tournage pour la simple raison que, la veille, il s’était tordu le pied sur un pavé du quartier touristique de la Plakka, à Athènes. La chorégraphie a été spécialement créée et la musique modifiée pour qu’Antony Quinn puisse la jouer… ce qui a donné « la danse de Zorba ».

La troupe de l’Opéra national roumain est la première institution d’État lyrico-dramatique de la Roumanie. Elle a réalisé le 16 juin 2017 un flash mob sur la place Unirii à Cluj-Napoca, ville qui abrite cette académie de musique. Unirii signifie : la place de l’union. Le thème choisi était… la danse de Zorba.

C’est toujours un vrai bonheur de voir les passants, spontanément ou entrainés par les danseurs, participer avec une joie qu’ils nous touche au cœur. Faites le plein d’énergie en regardant  cette vidéo de 9 minutes et 19 secondes.

« Musique : une pompe à gonfler l’âme »

(Milan Kundera)

Chers lecteurs, je vous aime et vous salue.