Les confidences de mon petit doigt gauche

Introduction

Chers nouveaux lecteurs, bonjour. Permettez-moi, en quelques lignes, de « planter le décor ». Pour les plus anciens, vous pouvez passer directement au sujet du jour.

Si nous sommes pris par les « élites » pour les imbéciles que nous sommes devenus, c’est à nous seuls qu’il appartient de ne pas le rester.

Je vous offre l’ensemble de mes billets, pour aiguiser votre curiosité, élargir l’étendue de vos réflexions et ainsi augmenter le « champ des possibles », concernant votre patrimoine, aussi bien spirituel que matériel.

Pour ceux qui souhaitent dépasser la simple curiosité, les « Rendez-vous d’Hubert » sont faits pour vous. Vous y trouverez les grilles de compréhension de l’effondrement en cours et surtout, comment vous y préparer psychologiquement et matériellement afin de tirer profit des évènements actuels et à venir.

Je vais maintenant vous faire une confidence « surprenante » : mon petit doigt gauche me parle ☺☺☺. Il faut vous préciser que je suis gaucher et fier de l’être, comme entre autres :  Léonard de Vinci, Michel-Ange, Ludwig van Beethoven… Excusez du peu.

Comme tous les parents le savent… un petit doigt, ça chuchote à l’oreille des parents … les bêtises que font les petits enfants pas toujours très sages. Eh bien, mon petit doigt gauche me « parle » et je dois reconnaitre qu’il est doté d’une certaine clairsentience qui ne cesse de me surprendre.

Une dernière précision, je le surnomme affectueusement « Madri » … en rrroulant le R, comme les Espagnols savent le faire… ainsi que les Sarthois (mon épouse est sarthoise, mais elle ne rrroule plus les R depuis longtemps).

 

Sujet du jour : L’inconséquence de nos parlementaires autant que celle du président nous précipite dans une situation compliquée.

Nous pouvons nous enorgueillir d’avoir des parlementaires à la hauteur de leurs fonctions. C’est bien normal puisque c’est nous qui les avons élus. Non, ce n’est pas vous ? Ah bon ? J’ai compris, vous faites partie des abstentionnistes!!! Toujours est-il que « corona-absentéismus » ou pas, nos chers parlementaires ne chôment pas. Ils se sont attelés à une entreprise autant utile que titanesque : le toilettage de nos lois. Explications :

Comme je vous en avais informé le 20 mai 2019 :

« Sur proposition de Vincent DELAHAYE, Vice-Président du Sénat, le Bureau du Sénat a mis en place, en janvier 2018, une mission dite « B.A.L.A.I. » (Bureau d’Abrogation des Lois anciennes et inutiles) visant à recenser les lois inappliquées ou inapplicables.

Le texte proposé « marque la première étape d’une opération qui, au nom de la crédibilité du droit et de sa lisibilité, a pour ambition de supprimer des textes ne répondant plus en rien aux canons de la loi ». Il porte sur les lois adoptées entre 1800 et 1940 et propose, dans un article unique, l’abrogation de quarante-quatre d’entre elles ».

À la suite d’un travail parlementaire acharné et une détermination sans faille, la loi n° 2019-1332 du 11 décembre 2019 tendant à améliorer la lisibilité du droit par l’abrogation de lois obsolètes, est publiée au journal officiel du 12 décembre 2019.

Rendez-vous bien compte de l’importance de ce toilettage. Le nombre impressionnant de quarante-neuf lois balayées d’un trait de plume !!! :

  • Fini l’article 5 de la loi du 31 mai 1854 portant abolition de la mort civile,
  • Fini la loi du 7 juillet 1881 qui rend exclusivement obligatoire l’alcoomètre centésimal de Gay-Lussac et le soumet à une vérification officielle,
  • Fini la loi du 1er août 1905 sur les fraudes et falsifications en matière de produits ou de services
  • Fini la loi du 14 août 1918 rendant obligatoire la vérification et le contrôle des thermomètres médicaux,9
  • Fini la loi du 4 août 1929 appropriant les titres de mouvement délivrés pour les eaux-de-vie naturelles à la garantie des appellations d’origine,
  • Fini la loi du 8 juillet 1932 assurant le chauffage gratuit des mineurs retraités pour vieillesse et invalidité,

Puis, survient une pseudocrise sanitaire dont la pseudogestion met le pays à l’arrêt.  Cette impossibilité de travailler va durer quelques semaines pour certains et quelques mois pour d’autres.

N’écoutant que leur courage et au mépris du péril mortel du « Corona-maléficius », nos parlementaires se penchent enfin sur le délicat rôle de l’assurance dans le cadre des effets collatéraux de ce « Corona- non-indemnisus ».

Non ? Ils ne se sont pas préoccupés de cette injustice flagrante qui consiste à ne pas indemniser leurs clients assurés ? Vous êtes sûr ? Comment ? Toilettage des lois ? Mais non, c’était en 2019 !!!

Comment ? Madri, tu confirmes ? Vas-y, nous t’écoutons.

Coucou, C’est Madri, Bonjour les amis☺☺☺. Oui je confirme. Les mêmes sénateurs qui avaient initié la loi du 11 décembre 2019 dont tu as parlé tout à l’heure ont « remis le couvert » en déposant le 22 octobre 2020 une « proposition de loi tendant à abroger des lois obsolètes pour une meilleure lisibilité du droit ».

Ils entendent ainsi, toutes affaires cessantes, continuer l’œuvre commencée en 2019, car le toilettage des vieilles lois s’arrêtait en 1940. Seulement quarante-neuf lois abrogées, ce n’est pas digne de représentants du peuple en 2021. Il faut se remettre à l’ouvrage. C’est donc l’abrogation de « plus de 160 lois manifestement obsolètes » qui est actuellement en discussion à l’Assemblée nationale, en première lecture depuis jeudi dernier, 3 juin 2021 !!!

Comme tu le vois, nous ne sommes qu’au début du processus législatif. Alors ton idée que le législateur se préoccupe de ces « petits soucis d’assurances », n’est pas à l’ordre du jour de ces doctes assemblées.

Quand un assureur supprime la garantie « événement épidémie» dans un contrat multirisque professionnel d’un restaurateur, du fait de la survenue du Covid 19. Ce n’est pas si grave que ça.

Quand des assureurs (pas encore tous, mais cela va venir) considèrent que s’il vous venait la mauvaise idée de décéder par suite d’un « vaccin » thérapie génique ou même classique, vous avez participé volontairement à une expérimentation. C’est une broutille.

Comment ? Dans ce cas ils ne versent pas le capital décès garanti au contrat ? Vous n’allez quand même pas mettre cela au même niveau que la noble tâââche de supprimer de vieilles lois. En France, nous sommes dans un état de droit !!!

Merci, Madri, de ces précisions bien décevantes. Il est vrai que, comme je vous l’ai expliqué le 24 mars dernier, un assureur « doit encaisser davantage de primes (cotisations) que payer de sinistres (indemnisations). C’est le ratio bien connu des assureurs : S/P (rapport sinistre sur prime) ». Tant que le législateur ne modifiera pas la règlementation, rien ne changera ☹ ☹ ☹.

Et puis, après tout, avec le beau temps qui revient et le déconfinement qui s’annonce, il est temps de penser à des choses plus réjouissantes, non ? Même notre Manu 1er y va de sa bonne humeur légendaire en participant à un concours d’anecdotes avec les célèbres Mfly et Carlito, en direct à l’Élysée.

Mais dans quel état sommes-nous, entre ces parlementaires qui « font du droit » et le président qui « gère la crise » ? Il est vrai que « la ré élection est l’objectif » et dans ce cas… tout est permis !!!

« En même temps »… une récente étude du syndicat des indépendants nous révèle l’inquiétude de plus de 2 000 artisans et commerçants pour ce qui est de leur proche avenir. Au-delà, ce sont plus de 600.000 artisans, commerçants, libéraux et responsables de TPE (soit 30% d’entre eux) qui affirment s’interroger sur la pérennité de leur structure, d’ici la fin de cette année.

« En politique, rien n’arrive jamais par hasard »

(Franklin Delano Roosevelt)

Chers lecteurs, je vous aime et vous salue.