Comme je l’écris souvent : « Je ne suis pas là pour vous faire peur, mais pour vous préparer, car c’est en sachant les choses qu’on peut mieux les gérer ». Si mes billets vous paraissent parfois « négatifs », c’est du fait que je n’hésite pas à appeler un chat par son nom. Je pense que décrire les choses telles qu’elles sont, permet de prendre la réelle mesure de ce qui doit être, ou non, changée dans ce monde.

Une des raisons pour lesquelles je suis résolument optimiste pour ce qui est du monde de demain est qu’une partie très importante d’entre nous réalisent, tout en se réalisant, des choses magnifiques, merveilleuses, épanouissantes, pour le plus grand bien de tous et en harmonie avec l’univers.

 

Le 7 octobre 2017, je vous informais de l’initiative de l’association « VENI VERDI » qui se donnait pour mission de « verdir » les toits des collèges et des écoles de Paris « en y faisant pousser la nourriture des élèves ».

Le 13 mars 2018, je vous faisais partager mon constat que l’institut des sciences et industries du vivant et de l’environnement (AGRO PARIS TECH) en collaboration avec l’association TOPAGER et l’institut national de recherche agronomique (INRA) devenu depuis l’institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE,) avaient initié un Projet de recherche innovant pour des Toits parisiens, le T4P ( Toit Parisien Productif Projet Pilote).

J’ai aujourd’hui plaisir à vous faire part de la réussite d’un projet porté par deux jardiniers passionnés, Félix ROMAIN et Tran-PHI VU, formés à la célèbre l’École d’horticulture de la ville de Paris, plus connue sous le nom de « L’école du Breuil ». Qui mieux qu’eux pour nous présenter « leur bébé » ?

« Aujourd’hui, 85% des fleurs vendues en France sont importées, souvent de très loin, avec un bilan carbone déplorable. De plus, la filière horticole est souvent opaque sur ses pratiques : usage de pesticides et engrais chimiques, régulateurs de croissance, conservateurs, serres chauffées au fioul, circuit froid énergivore … 

​Notre rêve : retrouver des fleurs coupées porteuses de rêve et de sens, en développant un modèle de micro-ferme urbaine horticole, viable et réplicable. Ainsi, nos fleurs sont zéro-carbone, cultivées à la main, sans aucun produit chimique et livrées à vélo ».

Dans le cadre de l’appel à projets « Parisculteurs », ils ont créé une entreprise de l’économie sociale et solidaire, « La Ferme Florale Urbaine ». Depuis mai 2019, ils louent 1 200 m2 de terrasse de l’hôpital Robert Debré dans le 19è arrondissement de Paris pour cultiver plus de 200 espèces de fleurs. Grâce à leur boutique en ligne, de nombreux « bouquets de saison » sont vendus aux familles des patients ainsi qu’aux fleuristes du quartier.

 

Preuve qu’aujourd’hui de belles personnes font de belles choses… dans le silence assourdissant des « grands merdias » qui passent leur temps à diffuser les messages aussi anxiogènes que trompeurs à propos d’une pseudopandémie.

 Depuis 2016, la Ville de Paris a mis en place le programme « Parisculteur» pour faciliter et accélérer l’installation de projets agricoles à Paris. Il s’agit de trouver des sites – toitures, murs, sous-sol, espaces en pleine terre – et de proposer à des agriculteurs d’y développer des projets directement en lien avec les Parisiens.

Comme nous le savons, « Paris n’est pas la France » et partout sur le territoire, d’autres villes promeuvent le développement de l’agriculture urbaine. L’agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) édite l’annuaire des entreprises et associations de l’agriculture urbaine.

Soyez convaincu qu’une des clés du monde de demain sera l’appropriation de nos espaces urbains pour développer une économie de proximité et notamment l’agriculture. Ce sont les « petits gestes » de chacun de nous qui amélioreront notre bien être collectif.

« L’avenir n’est pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons faire »

(Henri Bergson)

Chers lecteurs, je vous aime et vous salue.