Dans mon billet du 25 février dernier, je vous invitais à vous préparer au futur « impôt Covid ». Maintenant que vous avez digéré le principe de cette ponction à venir concernant votre épargne, vous êtes moralement prêt à encaisser, ou plutôt décaisser quelques menus Euros pour une autre noble cause… la taxe foncière.

Chers lecteurs propriétaires, vous ne pourrez pas me reprocher de ne pas vous avoir prévenu. Dès le 24 mai 2018, je pronostiquais l’augmentation de la taxe foncière, du fait de la décision jupitérienne de suppression de la taxe d’habitation.

Soyons réalistes, le « Quoi qu’il en coûte » va bientôt prendre fin. Il va rapidement faire place au « Une dette, cela se rembourse ». Je vous rappelle que la taxe foncière, tout comme la taxe d’habitation, sont des « Z’impôts locaux ». Cela signifie que cette fiscalité n’est pas l’affaire de l’État. Celui-ci va certainement laisser les diverses collectivités locales régler cette difficulté.

Du fait des mesures de mise à l’arrêt du secteur touristique par le gouvernement, bien des communes se trouvent avec des ressources considérablement diminuées. Elles savent bien que ce n’est pas l’état qui va les aider à faire face au manque à gagner qui en est la conséquence.

Il ne leur reste que deux alternatives… augmenter la taxe foncière… ou bien de nouveau emprunter, ce qui va être compliqué à faire passer auprès des électeurs, même avec des taux d’emprunt historiquement bas. Pourtant, il faudra bien trouver des moyens pour continuer à entretenir le réseau routier départemental et communal.

Le résultat de tout cela, je le répète, est que vous devez revoir profondément votre stratégie patrimoniale, pour ce qui est de sa composante immobilière. Les certitudes qui ont prévalu pendant des décennies ne sont déjà plus pertinentes. Elles vont devenir totalement obsolètes. Si vous souhaitez perdre le moins possible, il est plus que temps de vous poser les bonnes questions. Vous savez bien, celles que l’on repousse systématiquement à plus tard.

Je n’écris pas cela pour vous effrayer, mais bien pour vous préparer, car, c’est en sachant les choses qu’on peut mieux les gérer. Admettre tous ces changements de raisonnement n’est pas chose aisée. C’est pourquoi chacun des « Rendez-vous d’Hubert » comprend une partie consacrée à des techniques et des exercices pratiques vous permettant d’acquérir ou de développer votre sérénité.

« Dépêchez-vous d’agir avant qu’il ne soit trop tard pour le regretter »

(Fridtjof NANSEN)

Chers lecteurs, je vous aime et vous salue.