Avec la franchise qui me caractérise, je dois vous confier qu’à la lecture des derniers communiqués de la banque centrale européenne (BCE) et de la banque de France (BdF), j’étais un peu perplexe.

Le 27 janvier dernier, je vous faisais part de mon étonnement, du fait que notre glorieuse banque de France nous indiquait que les défaillances d’entreprises pour le premier trimestre 2020 étaient inférieures de près de 40% par rapport à l’année 2019, à même époque.

Le 3 courant, je partageais avec vous mon incompréhension devant l’annonce par la BCE du résultat de son « enquête menée auprès des prévisionnistes professionnels pour le premier trimestre 2021 ». En effet, ceux-ci anticipent une faible inflation, un rebond du produit intérieur brut (PIB) et un chômage à la baisse !!!

Ces différentes lectures me faisaient un peut douter de la crédibilité des annonces de ces deux institutions sensées veiller sur la stabilité financière de notre pays et de l’Europe. Ne sachant plus à quel saint me vouer : Saint doux ou Saint thétique ☺☺☺, j’étais à deux doigts de me résoudre à me plonger dans la lecture de « L’économie pour les nuls », quand le communiqué de la BCE relatif aux données bancaires consolidées à fin septembre 2020, me sortit de ma torpeur !!!!

 

Échaudé par les petites notes en bas de page des deux documents antérieurs précisant aux lecteurs que les chiffres publiés n’étaient pas représentatifs de la réalité, je commence par lire attentivement tous les bas de page de cette dernière publication… Rien de tel. Tout est vrai, Archibald archi vrai !!!

Me voilà de retour sur le chemin de la confiance en nos institutions bancaires. Oui, chers lecteurs, la banque, c’est du sérieux. Qu’on se le dise dans les chaumières de France et de Navarre. Je tiens à préciser que la Navarre est enfin redevenue pleinement españole, olé.

Pour ce qui est des établissements de crédit de la zone euro… tout va bien. En voici la preuve en deux graphiques :

Les banques européennes sont légèrement plus solides qu’avant la crise sanitaire.

Étant parfaitement gérées, elles sont très nettement moins exposées à des crédits non performants.

Passons maintenant à la place des banques françaises au sein de l’Union européenne (UE) pour ce qui est de leur rentabilité financière :

Elles sont dans la première moitié de l’ensemble de l’UE. Cocorico. Puisque je vous dis j’écris que tout va bien☺☺☺.

 

J’ai plutôt comme règle de vie l’optimisme, mais tous ces chiffres rassssurants me semblent quelque peu décalés de la réalité. Et vous, qu’en pensez-vous ?

Je vous rappelle que je ne suis pas là pour vous faire peur, mais pour vous éclairer, car, c’est en sachant les choses qu’on peut mieux les gérer.

« Tout le monde le disait.

Loin de moi la pensée de soutenir que ce que dit tout le monde doive être vrai. »

(Charles DICKENS)

 

Chers lecteurs, prenez bien soin de vous. Je vous aime et vous salue.