Le 27 janvier dernier, je vous faisais part de l’analyse de la banque de France selon laquelle les défaillances d’entreprises étaient… en baisse de 40%, comparées aux deux dernières années. En cette période de « bonnes nouvelles », la banque centrale européenne n’est pas en reste.

 

Pour nous imposer des mesures de confinement et autres contraintes difficiles à accepter, le gouvernement s’appuie sur les avis d’un « conseil scientifique » ??? … !!! …

Dis donc, Hubert, n’as-tu pas l’impression de brusquement changer de sujet ? Comment veux-tu que l’on te suive ? Tu dérailles un peu, non ?

 

Ha ha ha, j’en étais sûr. Ça marche à tous les coups. C’est ma technique préférée pour vérifier que les étudiants suivent toujours.

Bravo chers lecteurs, vous avez immédiatement réagi, merci de votre attention. Cette fausse diversion est là pour vous montrer à quel point « En politique, rien n’arrive jamais par hasard » comme l’écrivit Franklin Delano Roosevelt, 32è président des États-Unis d’Amérique.

 

En effet, tout comme notre président qui décide de nos libertés après l’avis des « meilleurs spécialistes », la banque centrale européenne décide de sa politique monétaire après consultation d’un autre bouc émissaire. Vous n’y croirez pas… des « prévisionnistes professionnels ». Pas n’importe qui : « Les participants à l’enquête sont des experts attachés à des institutions financières ou non financières établies dans l’Union européenne ».

Moi qui croyais que la BCE faisait confiance aux meilleurs astrologues et autres médiums, pour si vaillamment nous emmener dans le mur.

Il y a quelques jours, la BCE nous communique les « Résultats de l’enquête menée par la BCE auprès des prévisionnistes professionnels pour le premier trimestre 2021 » :

  • Les anticipations d’inflation à plus court terme sont restées largement inchangées ; les anticipations d’inflation à plus long terme sont demeurées à 1,7 %.
  • Les perspectives de croissance du PIB en volume ont été révisées dans des directions opposées, les prévisions à court terme ayant été révisées à la baisse, mais un rebond plus prononcé a été envisagé pour la suite.
  • Les anticipations relatives au taux de chômage ont été révisées à la baisse pour tous les horizons.

Même lorsque l’on examine les résultats de ces enquêtes sur les dernières années… il est compliqué de comprendre les décisions de la BCE. À moins que…

Bis repetita placent. Tout comme la banque de France pour les défaillances d’entreprises, la BCE prend la sage précaution de préciser en petits caractères à la fin du document que : « Les résultats de l’enquête ne représentent pas le point de vue des organes de décision de la BCE ni des services de la BCE ».

Ah bon, alors à quoi servent ces enquêtes ? Kafkaïen, vous avez dit kafkaïen ?

 

Chers lecteurs, je vous invite à prendre vos distances avec ce monde de fous et mettre des pensées d’amour au premier plan de votre vie.

Je vous aime et vous salue.