Parmi les multiples effets secondaires de la crise sanitaire actuelle, il en est un qui me semble particulièrement important à prendre en compte. Je vous mets sur la voie : « confinement » … Alors, vous ne trouvez pas ? Je vous donne un autre indice : « jeunesse » … Toujours pas d’idée ? Dernière aide : « principe philosophique bouddhique » …

Le confinement : ses conditions changent très souvent. La jeunesse : elle n’est pas éternelle. Principe phi…

Bravo, vous avez trouvé. Il s’agit effectivement de « l’impermanence des choses » aussi appelée Anitya.

Nous sommes dans une période de notre histoire ou l’Homme se croit supérieur à la nature et toutes les autres formes de vies. Une des conséquences de cette arrogance insensée est la disparition de plus en plus d’espèces végétales et animales, pourtant essentielles à l’équilibre de la planète.

Cette domination, exercée par un très petit nombre d’entre nous sur le reste du monde, est un objectif poursuivi depuis des siècles. Je vous ai déjà longuement informé de ce phénomène qui semble actuellement à son paroxysme, avec la crise sanitaire mondiale.

En connaisseur de l’histoire de ma chère Espagne, je continue de penser que « No pasarán » (ils ne passeront pas).

Cela étant, avant de vivre un merveilleux monde de demain, nous devons affronter une période de fortes turbulences à laquelle il faut nous préparer. Tous nos acquis à ce jour, j’écris bien TOUS nos acquis patrimoniaux doivent être examinés attentivement, car, impermanence des choses oblige, beaucoup d’entre eux risquent fort d’être gravement impactés.

Prenons la composante immobilière de votre patrimoine, sous la forme de biens de jouissance (résidence principale, secondaire) et/ou de biens de rapport (locatif).

J’ai plaisir à partager avec vous, trois graphiques extraits de la dernière publication du conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD), pour alimenter votre réflexion. Ils doivent vous servir d’avertisseur pour l’actualisation de votre stratégie patrimoniale.

Commençons par l’évolution du prix des logements (maison et appartement) rapporté au revenu disponible par ménage pour ce qui est de Paris, l’Île-de-France et la province, depuis 1965 :

Le second graphique montre l’évolution de l’indice des loyers au niveau national sur cette même période :

Le troisième nous présente, toujours sur la même période, l’évolution du ratio : dette immobilière des ménages/revenu disponible, pour la France et cinq autres pays :

À l’évidence, ces graphiques sont parlant. Ils sont même de nature à remettre en cause des raisonnements qui ont prévalus pendant des décennies pour ce qui est de l’immobilier. Sa nature, son mode de détention, son usage et sa propriété. Vaste programme de réflexion.

Je réitère mon conseil de lundi dernier : « De façon plus générale, je donne à nouveau à tous les épargnants ce conseil, certes dérangeant, mais tellement salvateur : il est plus que temps d’anticiper la recomposition de TOUS les aspects de vos patrimoines. Soyez conscient que ce « Corona-ruinus » va faire mourir de nombreux patrimoines et les vaccins n’y pourront rien changer ».

Muni de ces précieux renseignements, c’est à vous qu’il appartient de prendre les décisions que vous estimerez les plus pertinentes. L’aide de professionnels du patrimoine vous permettra d’avoir une vision plus complète, particulièrement utile en cette occasion. J’en profite (c’est le moment ou jamais ☺) pour vous rappeler que ma prestation « Coaching Premium d’Hubert » s’inscrit totalement dans cette démarche et s’avère particulièrement rentable.

Dans tous les cas, souvenez-vous de l’impermanence des choses et que nous allons, à grande vitesse, vers un autre monde. Il est primordial de se rappeler ces deux points avant toute décision.

« Réfléchir c’est difficile, c’est pourquoi la plupart des gens jugent »

(Carl Gustav Jung)

Soyez confiant, il est des raisons de l’être. Je vous aime et vous salue.