Dans mon billet de lundi dernier, je vous faisais part du « projet fou » de scientifiques de l’université Harvard qui pensaient réduire la température terrestre « en pulvérisant dans l’atmosphère des particules qui réfléchiraient les rayons du soleil ».

Aujourd’hui je redescends sur terre en actualisant pour vous, un sujet sur lequel je reviens régulièrement depuis le 13 décembre 2017. Il s’agit du Graphène.

Si nous entendons souvent parler du célèbre Massachusetts Institute of Technology (MIT) situé à Cambridge, l’Institut de physique et de technologie de Moscou (MIPT) est beaucoup moins médiatisé.

Pourtant depuis plus de 70 ans il a formé des milliers de scientifiques éminents, dont 10 lauréats du prix Nobel. Parmi eux, André Geim et Konstantin Novoselov ont reçu le Nobel de physique il y a dix ans pour leur découverte du graphène.

Ce matériau est beau et il s’obtient à partir du graphite. il s’agit d’un simple feuillet en deux dimensions, composé d’atomes de carbone arrangés selon un motif hexagonal. Ce même Carbonne dont sont formées nos mines de crayon.

Bis repetita placent, aujourd’hui, ce sont des chercheurs de ce même institut qui ont trouvé un moyen de production sous forme de nanorubans de haute qualité. Il possède des propriétés électriques (meilleur conducteur que le cuivre) et mécaniques hors normes (100 à 300 fois plus résistant à la rupture que l’acier) qui en font un concurrent sérieux du silicium.

Il permettrait donc, par exemple, de construire des ordinateurs avec écran d’affichage sur une simple feuille de matière plastique enroulable et aurait bien d’autres applications dans le domaine des lasers, des cellules photovoltaïques et même des ordinateurs quantiques.

Les débouchés du graphène sont aussi prometteurs dans le secteur de l’automobile, du spatial, de l’aviation, de l’habillement et de l’électronique. Je ne manquerais pas de vous tenir informé de ces avancées technologiques, car, ce n’est pas un vulgaire « Corona-négativus » qui arrêtera la recherche.

Restons confiants dans l’homme. Vous voyez bien qu’il est des raisons de l’être.

Je vous aime et vous salue.