Notre ruine : acte 2 … en catimini

8 Jan, 2021 | 0 commentaires

Traditionnellement, le mois d’août et la fin d’année sont les périodes ou les différents gouvernements profitent du fait que les esprits sont occupés ailleurs pour prendre des décisions qui affectent de manière négative, nos patrimoines.

 

Acte 1 : le 24 décembre 2019, l’arrêté NOR : ECOT 1936946A relatif aux fonds excédentaires en assurance vie, modifie profondément le code des assurances.

Comme je vous l’ai expliqué le 14 janvier 2020, il s’agit de la provision pour participation aux bénéfices (PPB), jusqu’alors propriété des assurés, qui est « détourné » au profit des assureurs !!! Ce sont quand même 55 milliards d’euros de moins dans les poches des souscripteurs de contrats.

 

Acte 2 : bis repetita placent le 2 décembre 2020. L’ordonnance n° 2020-1496 relative à la centralisation des disponibilités de certains organismes au trésor, permet à l’état de « détourner » la trésorerie d’une dizaine d’organismes publics ou privés à son profit.

Extraits du rapport au président de la République :

  • « La centralisation des trésoreries publiques est en France un principe ancien. Elle permet à l’État de réduire son endettement en substituant des ressources de trésorerie (les fonds des déposants, autrement appelés correspondants du Trésor) à des émissions de dette »
  • Dans un contexte marqué par la forte hausse de l’endettement résultant de la sollicitation sans précédent de la puissance publique pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire, la présente ordonnance vise à étendre l’obligation de dépôt de fonds au Trésor à certains organismes qui y dérogeaient jusqu’alors en application de dispositions législatives spécifiques les ayant placés hors du champ de la centralisation».

 

Pour résumer cette ordonnance :

La trésorerie d’une dizaine d’organismes publics ou privés devra, à compter du 1er octobre 2021, être déposée sur le compte du Trésor… « À l’exception des fonds issus de dons, legs ou libéralités ». Ouf, il reste (encore) quelques sommes à l’abri. Bien évidemment, ces dépôts « ne donnent lieu à aucune rémunération ».

Tout cela « pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire ». Je vous avais bien dit que le Covid 19 servait de bouc émissaire pour mieux cacher la crise !!!

Pour quel motif ? Un motif tout à fait louable : éviter de faire de nouveaux emprunts. Cependant, que « l’état » s’approprie des ressources de trésorerie ne lui appartenant pas, je trouve que c’est « osé, limite escroquerie ». Pas vous ?

 

Au fait, j’avais « oublié » de vous préciser que parmi les organismes tenus « de perdre la maitrise » de leur trésorerie, figurent Pôle emploi et aussi le fonds de garantie des dépôts et de résolution (FGDR). Vous vous souvenez ? Le fameux fonds censé garantir nos sous déposés à la banque, en cas de difficultés du secteur bancaire dont je vous ai déjà expliqué « l’illusoire garantie ».

Chers lecteurs, soyez bien conscient que votre épargne « hébergée » par les banques et les sociétés d’assurance, est une proie très facile pour nos chers politiciens. Sous couvert de l’état d’urgence, des mesures liberticides et confiscatoires sont et continueront d’être prises en catimini.

 

Bien gérer, c’est anticiper. N’attendez pas l’acte 3… (et les suivants) de l’entreprise de démolition de nos patrimoines, actuellement mise en œuvre. Malheur aux « Z’épargnants candides », ils seront ruinés.

Pour ne plus subir les évènements, accéder à la compréhension du « dessous des cartes » et surtout découvrir des solutions concrètes, il suffit de vous abonner aux « rendez-vous d’Hubert ».

 « L’avenir n’est pas ce qui va arriver mais ce que nous allons faire »

(Henri Bergson)

Prenez bien soin de vous et de ceux que vous aimez.

Je vous aime et vous salue.

Mots clés : FGDR, Pôle emploi

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

LETTRE D’INFORMATION


DERNIERS BILLETS MIS EN LIGNE


Certificats d’économie d’énergie : vous avez dit économie ?

Certificats d’économie d’énergie : vous avez dit économie ?

Le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE), créé en 2005 pour inciter à la maîtrise de la consommation énergétique, est dénoncé comme complexe, opaque et coûteux. La Cour des comptes juge ses résultats difficiles à mesurer et entachés d’un fort effet d’aubaine. Financé hors budget de l’État, son coût — environ 5,3 milliards d’euros par an — est répercuté sur les factures des ménages et des entreprises. Ce mécanisme ferait ainsi peser directement sur les consommateurs le financement de la politique énergétique.

Laizinjeccions : on peut débattre de tout, sauf des chiffres !

Laizinjeccions : on peut débattre de tout, sauf des chiffres !

Une étude de l’AIMSIB analysant les données officielles de 28 pays européens pour explorer les corrélations entre mortalité toutes causes confondues et injections anti-Covid. Les auteurs y affirment que les corrélations positives…

Banques et assurances françaises ? Tout va bien !

Banques et assurances françaises ? Tout va bien !

Le système bancaire français reste globalement solide fin 2024, malgré une légère hausse du risque de crédit, surtout pour les PME et la consommation. Les assureurs affichent une collecte en hausse et un marché en croissance, mais leur ratio de solvabilité recule et leurs placements, très majoritairement en valeurs mobilières, interrogent sur leur résilience réelle.

Le changement climatique n’est pas catastrophique. Si c’est Bill qui le dit !

Le changement climatique n’est pas catastrophique. Si c’est Bill qui le dit !

évolution des discours sur le changement climatique : certains dirigeants comme António Guterres appellent toujours à agir, tandis que d’autres figures – Ted Nordhaus, Bill Gates ou certains rapports scientifiques récents – nuancent ou revoient leurs positions sur l’impact du CO₂ et les scénarios catastrophistes. Le texte s’interroge enfin sur les enjeux économiques liés aux marchés du carbone et appelle à passer à l’action.

Énergie électrique : entre volonté politique et effets secondaires !

Énergie électrique : entre volonté politique et effets secondaires !

La transition électrique portée par des choix politiques dissimule des coûts réels : dépendance au lithium, extraction polluante, recyclage des batteries et enjeux géopolitiques. Le succès écologique affiché du véhicule électrique cache des externalités stratégiques et environnementales majeures.

SOCIAL