Nous sommes en hiver. Même s’il n’est pas (encore) particulièrement froid, c’est tout de même la « saison » des affections respiratoires et donc de la grippe, avec « en prime » cette année, un certain « Coronaénigmatus ». Énigmatus, il l’est assurément, tant ses « redoutables attaques infectieuses » ne surviennent qu’à des créneaux horaires et en des lieux tout à fait particuliers et de surcroit… changeants !!!

 

Notre « Jupiter 1er bien aimé » nous a prévenu : « nous sommes en guerre ». Prévoyants comme nous le sommes, nous possédons des sentinelles. Comme chacun le sait, une sentinelle est « une personne ou chose qui a pour tâche de veiller, de surveiller pour éviter toute surprise ».

Actuellement, nous pouvons compter et c’est heureux, sur les 7 000 soldats de l’opération sentinelle qui depuis janvier 2015, participent à dissuader des « terroristes ou supposés tels » à agir sur notre sol.

Nous pouvons aussi compter sur « le réseau sentinelle », spécialisé dans :

« La recherche et la veille en soins de premiers recours (médecine générale et pédiatrie) en France métropolitaine. Ce système national de surveillance permet le recueil, l’analyse, la prévision et la redistribution en temps réel de données épidémiologiques issues de l’activité des médecins généralistes et pédiatres libéraux ».

Parmi les dix maladies actuellement surveillées par le réseau Sentinelles, les syndromes grippaux (depuis 1984) ainsi que « les infections respiratoires aiguës » (IRA) depuis mars 2020. Je vous laisse apprécier à sa juste valeur les précisions indiquées (avec un fond rouge sur le site) du réseau Sentinelle :

Pour vous montrer à quel point je vous aime, je résume.

Le « Réseau Sentinelles » recense « les personnes vues en consultations de médecine générale et pédiatrie » :

  • Depuis 1984 jusqu’à la 11è semaine de 2020, les cas de « syndromes grippaux ». Ceux-ci étaient définis par « une fièvre supérieure à 39°C, d’apparition brutale, accompagnée de myalgies et de signes respiratoires ».
    • Chers lecteurs hypocondriaques, n’ayez pas peur ☹☹ ☹. L’académie de médecine nous donne la définition précise de myalgies : « douleurs musculaires » ☺☺☺.
  • Depuis mars 2020, les syndromes grippaux sont « avantageusement » remplacés par les « infections respiratoires aiguës (IRA)» ainsi définies « l’apparition brutale de fièvre (ou sensation de fièvre) et de signes respiratoires ».
    • Retenons que l’IRA « permet non seulement de suivre l’évolution de la grippe saisonnière, mais aussi celle de la COVID-19 et d’autres infections virales responsables d’IRA (VRS, rhinovirus et métapneumovirus notamment) ».

Nous constatons que le périmètre et la nature des symptômes permettant le classement en IRA sont considérablement étendus et simplifiés, puisque même une « sensation de fièvre » est prise en compte. Soyez bien conscients chers lecteurs, de la chance qui est la nôtre de vivre dans un monde « Sensationnel » !!!

 

Le graphique suivant est particulièrement intéressant. Il nous indique le « taux d’incidence » des syndromes grippaux pour la France entière depuis la 45è semaine de 1984 jusqu’à la 52è semaine de 2020, pour 100 000 habitants. Sans remonter à la « Grippe espagnole » en 1918, trente-cinq années d’observations permettent un recul « raisonnable ».

Le « Réseau Sentinelles » fait très bien les choses puisque ce tableau est interactif. Je sélectionne donc pour la grandir (partie orange), uniquement l’année 2020… « Annus horribilis » !!!

Dès lors, une conclusion s’impose à nous : le nombre de patients ayant consulté pour une infection respiratoire aiguë (IRA) est de très loin le plus faible depuis 1984. CQFD.

Je vous rappelle que l’IRA « permet non seulement de suivre l’évolution de la grippe saisonnière, mais aussi celle de la COVID-19 et d’autres infections virales responsables d’IRA (VRS, rhinovirus et métapneumovirus notamment) ».

Tout cela n’est-il pas étonnant ? Je dirais même plus très étonnant !!!

Au risque d’encourir la redoutable accusation de « complotiste » et la ribambelle de qualificatifs en « istes » qui vont avec, je persiste et signe :

Sur la base des relevés officiels du nombre de consultations chez un médecin généraliste qui me semble un indicateur « raisonnable » à prendre en compte, il n’y a pas eu d’épidémie de Covid 19 en France en 2020.  

Chers lecteurs, bien que vous me connaissiez depuis longtemps, je tiens à préciser ici que je n’ai absorbé aucune substance « rassuriste », de quelque nature et de manière que ce soit (comprimé, ampoule buvable ou non, injection, suppositoire …) avant et pendant la rédaction du présent billet.

Vous voyez bien qu’il est de sérieuses raisons d’espérer.

Profitez de la vie.je vous aime et vous salue.