La triste « affaire Vincent Lambert » pose avec force la question de l’euthanasie et il est nécessaire que la réflexion débouche sur « des solutions stables ». Sur un autre plan philosophique, notre mort peut-elle se révéler « utile » ?
Vaste question qui se pose à titre personnel, sous l’angle de ses convictions religieuses ou agnostiques. D’autant plus vaste lorsqu’elle se pose à l’une des réalités objectives quotidiennes des professionnels exerçant dans les sphères médico-légales, médecins, infirmiers, pompiers, policiers…
Cela ne vous a certainement pas échappé… le parti Europe écologie les verts (EELV) a fait une « percée surprise » lors des dernières élections des députés européens. Combattre les engrais chimiques fait partie de leur programme depuis toujours.
Pour faire simple, il y a actuellement trois types d’engrais : Minéraux, c’est-à-dire d’origine minérale telle que les roches. La plupart de ces engrais sont aujourd’hui fabriqués chimiquement. Organiques, c’est-à-dire issus de matières animale et/ou végétale telles que déchets de plantes, d’algues, de sang, de poudre d’os, de poisson… Organo–minéraux qui sont composés de mélange d’engrais minéral et végétal.
On parle assez peut des matières fécales humaines en matière d’engrais organique et pourtant… Sur la base de 65 millions de personnes, nous obtenons, disons 150 grammes par personne par jour, soit environ 9 750 tonnes qui donnent 1,95 tonne de matières sèches, par jour… Gratuitement, sans passer par l’industrie chimique comme Bayer qui a absorbé Monsanto comme je vous en ai rendu compte le 23 juin 2018 !!!
Les Américains, toujours eux… Vont encore plus loin. L’état de Washington vient de rendre possible par la loi SB 5001-2019-20, la « transformation » du corps d’un défunt en compost. C’est la preuve que si leur « président Donald » se soucie peu de l’environnement, une partie des citoyens américains est pour « l’humus humain ». Mon petit doigt me dit que « des firmes » vont bientôt s’intéresser à ce « nouveau marché ».