Le feuilleton MONSANTO continue de se dérouler. Dans mon billet du 27 octobre 2017, je vous relatais les scandales des « études scientifiques », bien sûr en faveur de la multinationale, qui étaient rédigées par des employés de la firme et qui étaient « signées » par des scientifiques.

Le 23 avril 2018, je vous informais du fait que de la Commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe VESTAGER ne voyait aucun inconvénient… sur le plan de la concurrence, à l’achat de MONSANTO par BAYER. À ce sujet, je pronostiquais que « cette opération lui permettrait d’échapper aux milliers de plaintes des victimes du Glyphosate ».

En effet, tout comme l’héritage de notre Johnny HALLYDAY national, l’union de Monsanto et Bayer selon les clauses du contrat, s’agissant d’une fusion ou un achat, permettrait à Bayer d’acquérir « une virginité médiatique ». La récente décision de Bayer de supprimer le nom Monsanto me semble aller dans ce sens. N’oublions pas que Monsanto à « inventé » le Glyphosate, autrement dit le Roundup, tandis que Bayer a inventé l’acide acétylsalicylique, autrement dit l’aspirine. Le service marketing de Bayer va devoir « jouer serré » avec le grand public.