En ces temps financièrement troublés, les sociétés d’assurances ont beaucoup de mal à pousser les épargnants à quitter leurs contrats en fonds Euro, pour les transférer sur des fonds en unité de compte (UC). Après le flop des « nouveaux contrats Eurocroissance », il leur faut donc explorer d’autres pistes.
Gardez-le pour vous… L’information est encore secrète !!! Je ne serais pas étonné que nous ayons bientôt sur le marché de l’assurance vie, le « super contrat du siècle ». J’ai nommé : le contrat « Laco Caco ». Explications :
Dans mon billet du 14 février 2016, je vous ai longuement expliqué en quoi la « sécurité » des fonds en Euro des contrats d’assurance vie est illusoire. En effet, le produit financier sous-jacent de ce type de fond est constitué à environ 80 % d’obligations souveraines émises par des états, dont la France, qui sont de fait, en faillite, comme je vous l’ai démontré dans mon billet du 11 novembre 2014. La triste réalité est que ces obligations ne seront jamais remboursées. C’est tout simplement IM PO SI BLE. C’est « politiquement » totalement incorrect de le dire l’écrire, mais ces fonds… sans fond, sont remplis de dettes irrécouvrables.
Dans ce même billet, je vous ai expliqué comment les fonds en unités de compte (UC) « transfèrent » le risque du sous-jacent que sont les actions et obligations, sur les épargnants.
Je vous ai aussi informé, dans mon billet du 2 juin 2018, que l’autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), autrement dit, l’organisme de tutelle des sociétés d’assurances, incite celles-ci à « vendre » aux épargnants, la « nécessité » d’arbitrer leurs contrats en Euro vers des fonds en UC. Évidemment, pour une question de sécurité… des assureurs, pas des Z ‘épargnants bien sûr ☹ ☹ ☹. Comme le précise le dernier rapport de la fédération française de l’assurance (FFA), « ça ne marche pas » !!! En effet, du 31 décembre 2017 au 31 décembre 2018, si l’encours des contrats a progressé de 1,1 %, la part des UC a baissé de 1,7 %.
Toutes ces mauvaises nouvelles concernant l’assurance vie, n’empêche pas qu’une force de vente particulièrement « efffficace », arrive à vous vendre toujours plus de contrats. L’encours des sociétés d’assurances a progressé de 1,1 % sur un an, pour atteindre 1700 milliards d’Euros au 31 décembre 2018. C’est écrit dans le bilan d’activités de l’année 2018 de « la fédé » des assurances.
Nous nous connaissons maintenant depuis longtemps, ce qui n’incite à quelques confidences. Ces « grosses misères » relatives au « placement préféré des Français » me met dans un état second et, allez savoir pourquoi, me fait « imaginer » des rapprochements quelque peu improbables… quoi que !!!
Dans mon billet du 28 mars dernier, je vous faisais part de « l’efficacité » du lobby de la société américaine Coca-Cola, en ce fait qu’elle avait réussi à « sponsoriser » beaucoup de partis transeuropéens et surtout, la présidence de l’Union européenne. C’est qu’ils sont très fort « les Cocas ». Souvenez-vous. Le 1er juillet 2018 entrait en vigueur la « nouvelle taxe soda ». Celle-ci modifiait l’ancienne taxe en ce qu’elle devenait proportionnelle aux quantités de sucre ajouté.
Malins je vous dis. Les « Coca boys » qui pour compenser le coût de cette nouvelle taxation… ont réduit le format de leurs bouteilles : « Coca-Cola a progressivement remplacé dans les grandes surfaces les bouteilles de 2 litres par de nouvelles de 1,75 litre. Celles de 1,5 litre passant à 1,25 litre. Ce n’est pas pour autant que la firme américaine a diminué ses prix. Pire, dans certains cas les tarifs ont même augmenté : la bouteille de 2 litres vendue en moyenne 1,71 € est remplacée par une bouteille de 1,75 litre au prix de 1,76 €. Celle de 1,5 à 1,42 € est passée à un contenant de 1,25 litre et coûte désormais 1,48 €, détaille BFMTV ».
Mieux… ou plutôt pire, « les Colas » ont financé un institut de scientifiques pour minimiser les risques pour la santé de sa boisson. Quand j’écris « scientifiques », il faut relativiser cette belle appellation. En effet, TV Liberté nous apprend que « pas moins de 20 millions d’Euros auraient été dépensés par la firme pour faire ce que l’on appelle, de l’influence. Avec ce pactole, Coca-Cola s’est donc offert les services de professionnels de santé peu scrupuleux faisant néanmoins autorité. À titre d’exemple, la directrice de recherche honoraire à l’INRA, France BELLISLE, explique avoir été démarchée par la marque pour un article sur les liens entre la consommation de boissons sucrées et le poids. Pour 2000 euros, cette dernière a donc écrit noir sur blanc qu’il n’y avait pas nécessairement de relation entre les deux… La communication figurait dans un numéro hors-série des Cahiers de nutrition et de diététique, destinés aux professionnels du domaine. L’édito du magazine a été intégralement rédigé par le département nutrition de Coca-Cola. Certains experts ayant participé au numéro n’ont pas souhaité que leur nom apparaisse ».
C’est que pour Coca-Cola, il faut à tout prix « contrer » :
- d’une part, le rapport dévastateur de la fondation Ellen MacArthur. Celle-ci, pour « cogner fort », s’appuie sur les chiffres produits par Coca-Cola (3 millions de tonnes de plastique par an).
- D’autre part, la puissante organisation de consommateurs Foodwatch qui l’accuse de la responsabilité des problèmes d’obésité et de diabète de type 2.
Mais revenons à « mes hallucinations » suscitées par les tourmentes agitant l’assurance vie. Pour se sortir d’affaire, les sociétés d’assurance n’ont qu’à « copier » les méthodes de Coca cola et créer « Le nouveau contrat Laco caco » ? ? ?. Bonne fin de semaine à toutes et tous.