Dans mon billet du 23 février dernier consacré à différentes formes de pollution, j’évoquais celle spécifique à la 5è génération du standard de transmission pour la téléphonie mobile, plus simplement dénommée 5 G.

Dans celui du 9 avril de cette même année 2019, je vous relatais le « détour touristique à Monaco », fait par le président Xi Jinping, lors de sa tournée européenne, dans le but de « quadriller le rocher » d’antennes permettant la diffusion de la technologie 5 G sur une partie de l’Europe, au bénéfice de HUAWEI, le géant chinois des technologies de communication et de l’information (TIC).

Pour certains, c’est encore l’heure des interrogations quant aux effets, directs et indirectement dangereux de la 5 G pour l’homme. Selon 170 scientifiques issus de 37 pays, dont la France, il faut un moratoire sur le déploiement du réseau de téléphonie mobile de cinquième génération (5G) « jusqu’à ce que des études d’impact sanitaires et environnementales sérieuses et indépendantes aient été réalisées préalablement à toute mise sur le marché ».

En matière « d’étude indépendante », le Comité scientifique de la Commission européenne sur les risques sanitaires émergents et nouveaux (Scenihr), a rendu un rapport en 2015 qui conclut à l’innocuité des champs électromagnétiques, autrement dit : pas de danger pour l’homme, il faut laisser toute sa place au déploiement de la technologie de transmission pour la téléphonie mobile.

Pour ce qui est des animaux et plus précisément des vaches, le gouvernement britannique, dans le cadre de l’ Agricultural Engineering Precision Innovation, a équipé 50 vaches d’un collier connecté en 5 G. Cette technologie « leur permet de recevoir leur nourriture, d’être géolocalisées en temps réel, ou encore d’entrer dans des salles de traite complètement automatisées ».

À quand « la ferme connectée en 5 G » sans agriculteurs ??? Mais où allons-nous ??? Le monde devient fou !!! Il est temps de nous ressaisir.