Sous ce titre « léger », voire provocateur, se cache une réalité plutôt inquiétante. L’armée américaine n’a plus les moyens de ses ambitions. Cela pour une raison « simple », elle a totalement perdu le contrôle d’une partie de ses approvisionnements. Un rapport de 146 pages, dressé en septembre 2018 par le département américain de la défense dont nos « grands merdias » n’ont pas jugé utile de nous informer, est accablant. Plus de « trois cents éléments clés » nécessaires au fonctionnement normal des forces armées américaines et de l’industrie de la défense sont menacés. Grand merci au « Saker » qui, comme à son habitude, abreuve notre curiosité de façon pertinente. Explications :

Mondialisation oblige, les États-Unis d’Amérique ont depuis longtemps, pour d’évidentes raisons de « rentabilité », délocalisé un grand nombre d’entreprises, avec les conséquences que je vous ai déjà mentionnées dans mon billet du 31 mai 2014. Résultat les producteurs américains de ces « éléments clés » sont soit au bord de la faillite ou bien ils ont déjà disparu. Comme la nature a horrrreur du vide, ils ont été remplacés par des fabricants… de l’Asie du Sud-est, dont la Chine !!!

Les Américains ont ouvert leurs universités dispensant des formations de pointe aux étudiants du monde entier tout en « étranglant » leur propre jeunesse étudiante avec des financements déconnectés des réalités économiques actuelles, comme je vous en ai informé notamment dans mes billets du 9 décembre 2017 et du 14 avril 2018. Le rapport pointe qu’il n’existe plus le nombre nécessaire d’ingénieurs et de techniciens possédant l’éducation, la formation et la citoyenneté américaines nécessaires pour travailler sur des objets nucléaires de l’armée. Ça fait « désordre », non ?

Au risque de me tromper, je fais un rapprochement des conséquences de tout cela avec mes intuitions du 3 mars 2018 puis du 14 avril de ce même mois, qui venaient déjà confirmer à mes yeux, mon anticipation du 17 février 2018 :  « il est aisé de comprendre que tôt ou tard, entre la City et Wall Street, c’est l’oligarchie et la finance britannique qui « va gagner la partie ». À quand la suite ?