Dans mon billet du 28 septembre dernier, je vous informais que du fait d’un récent changement de la règlementation relative au régime de la fabrication, du commerce, de l’acquisition et de la détention des armes, les policiers municipaux ne pouvaient juridiquement plus utiliser les « bombes lacrymo » d’une contenance supérieure à 100 ml.

Dans le genre « nos Z’élites nous préparent un avenir formidable », laissez-moi vous relater l’appel d’offres complémentaire fait par la police et la gendarmerie nationale, pour se doter de « grenades de désencerclement ». L’avis n°18-118964 publié au bulletin officiel des annonces des marchés publics (BOAMP) du 25 août 2018 nous précise que ce marché porte sur la fourniture de 40 000 grenades, étalé sur 4 ans, pour un montant de 1 720 000 euros. Ce qui est intéressant de noter, c’est que le 24 mai de cette année, le gouvernement attribuait un marché de 17 millions d’euros de grenades et de fusils de lancements destinés à fournir la police et la gendarmerie en grenades lacrymogènes et en lanceurs.

Le gouvernement craindrait-il des mouvements sociaux important ou pire, des émeutes importantes ? Et pendant ce temps-là, le ministre de l’Intérieur, Gérard COLLOMB « jette l’éponge » et confirme au président Macron qu’il reste ferme sur sa décision de démissionner. Courrrrage, fuyons !!!