Les USA envisagent un « BON du TRÉSOR » à 100 ans

18 Mar, 2017 | 0 commentaires

Vous en rappelez-vous ? J’évoquais dans mon billet du 31 août 2015, notre SNCF qui empruntait 25 millions d’Euros à 100 ans. Elle n’était pas la première à s’endetter sur 5 générations puisqu’elle faisait suite à des entreprises comme BAYER en 2005 et ENGIE…notre ancien « Gaz de France ». Toujours en 2015, c’est aussi la compagnie pétrolière brésilienne PETROBRAS qui emprunte 2,5 milliards de dollars à 8,45% sur 100 ans.

En tant qu’état, seul le Mexique avait osé endetter ses générations futures en empruntant, en mars 2015, la somme de 1,5 milliard d’euros à 4,20% sur 100 ans.. Depuis, l’Irlande a fait de même en mars 2016 en empruntant 100 millions d’Euros à 2,35% sur 100 ans…..suivie par la Belgique en avril 2016 qui a emprunté 100 millions d’Euros, elle aussi à 2,35%. Voilà que les États-Unis s’y mettent. Réflexion commencée sous la présidence de Barak OBAMA, le nouveau secrétaire au Trésor américain Steven MNUCHIN a révélé avoir demandé à ses équipes d’explorer la faisabilité de l’émission de titres d’emprunt avec une maturité d’un siècle. Nous voilà bientôt dans une phase «d’emprunt perpétuel ».

Lien vers la source :

Mots clés : Dettes souveraines

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

LETTRE D’INFORMATION


DERNIERS BILLETS MIS EN LIGNE


Certificats d’économie d’énergie : vous avez dit économie ?

Certificats d’économie d’énergie : vous avez dit économie ?

Le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE), créé en 2005 pour inciter à la maîtrise de la consommation énergétique, est dénoncé comme complexe, opaque et coûteux. La Cour des comptes juge ses résultats difficiles à mesurer et entachés d’un fort effet d’aubaine. Financé hors budget de l’État, son coût — environ 5,3 milliards d’euros par an — est répercuté sur les factures des ménages et des entreprises. Ce mécanisme ferait ainsi peser directement sur les consommateurs le financement de la politique énergétique.

Laizinjeccions : on peut débattre de tout, sauf des chiffres !

Laizinjeccions : on peut débattre de tout, sauf des chiffres !

Une étude de l’AIMSIB analysant les données officielles de 28 pays européens pour explorer les corrélations entre mortalité toutes causes confondues et injections anti-Covid. Les auteurs y affirment que les corrélations positives…

Banques et assurances françaises ? Tout va bien !

Banques et assurances françaises ? Tout va bien !

Le système bancaire français reste globalement solide fin 2024, malgré une légère hausse du risque de crédit, surtout pour les PME et la consommation. Les assureurs affichent une collecte en hausse et un marché en croissance, mais leur ratio de solvabilité recule et leurs placements, très majoritairement en valeurs mobilières, interrogent sur leur résilience réelle.

Le changement climatique n’est pas catastrophique. Si c’est Bill qui le dit !

Le changement climatique n’est pas catastrophique. Si c’est Bill qui le dit !

évolution des discours sur le changement climatique : certains dirigeants comme António Guterres appellent toujours à agir, tandis que d’autres figures – Ted Nordhaus, Bill Gates ou certains rapports scientifiques récents – nuancent ou revoient leurs positions sur l’impact du CO₂ et les scénarios catastrophistes. Le texte s’interroge enfin sur les enjeux économiques liés aux marchés du carbone et appelle à passer à l’action.

Énergie électrique : entre volonté politique et effets secondaires !

Énergie électrique : entre volonté politique et effets secondaires !

La transition électrique portée par des choix politiques dissimule des coûts réels : dépendance au lithium, extraction polluante, recyclage des batteries et enjeux géopolitiques. Le succès écologique affiché du véhicule électrique cache des externalités stratégiques et environnementales majeures.

SOCIAL