Introduction

Si nous sommes pris par les « élites » pour les « idiots » que nous sommes devenus, c’est à nous seuls qu’il appartient de ne pas le rester.

Chers nouveaux lecteurs, permettez-moi, en quelques lignes, de « planter le décor ». Pour les plus anciens, vous pouvez passer directement au sujet du jour.

Les évènements que nous subissons et que nous allons encore subir sont annoncés sur ce blog, depuis 2012. Je n’utilise pas de boule de cristal, mais je collecte et recoupe énormément d’informations. Cela me permet d’extraire les plus pertinentes. Ce recul m’amène à formuler des anticipations cohérentes.

Accéder à une masse d’informations souvent payantes, les vérifier, les trier, prends beaucoup de temps. Dans la vie, il n’y a pas de repas gratuit. Mon travail de lanceur d’alertes à un coût et donc un prix. J’offre gratuitement à un large public, un grand nombre de billets qui traitent de l’écume des choses. Pour m’aider à poursuivre ce travail, je ne demande pas de dons et n’ouvre pas de « cagnotte ».

Si vous êtes prêts à regarder en face une réalité, parfois dérangeante, mais toujours porteuse d’espoir, abonnez-vous aux « Rendez-vous d’Hubert ». En plus de bénéficier de solutions pratiques pour affronter sereinement la période compliquée qui est devant nous, ce sera votre manière de m’aider concrètement à améliorer la qualité de mon travail.

 

Sujet du jour : Google collecte les données dans le domaine de l’humain.

Connaissez-vous Nicolas GOGOL ? C’est un romancier et poète, né le 20 mars 1809 à Sorotchintsy en Ukraine. Après avoir été professeur d’histoire à l’Institut patriotique pour filles d’officiers nobles à Saint-Pétersbourg, il devient professeur à l’université de cette ville. Il publie son premier poème à vingt ans et sa première nouvelle un an plus tard. À vingt-sept ans, il rencontre le succès avec son roman « Les Âmes mortes ». Il meurt le 8 mars 1852 à Moscou, épuisé par les jeûnes auxquels il s’est soumis par exaltation religieuse.

Le nom de Edward KASNER vous est-il plus familier ? C’est un mathématicien américain né en 1878 et mort en 1955. Il est moins connu pour sa thèse de doctorat de mathématique (La théorie des invariants du groupe d’inversion) que pour avoir « inventé » le mot gogol. Selon le dictionnaire Merriam Webster (l’équivalent de notre dictionnaire Larousse), il aurait demandé à son neveu Milton, alors âgé de huit ans, de trouver un nom pour désigner le nombre 1suivi de 100 zéros, soit 10 à la puissance 100 (10100). Le petit Milton lui suggéra « gogol ». Conquis, le « tonton Edward » adopta ce terme et créa également le mot « gogolplex », le chiffre Un, suivi de gogol zéros.

La légende de la société américaine GOOGLE, veut que les deux créateurs de l’entreprise, Larry Edward PAGE et Sergey BRIN demandèrent de l’aide à d’autres étudiants en informatique pour nommer le fruit de leur travail. L’idée serait venue de Sean ANDERSON, qui suggéra « googolplex » qui séduisit « l’ami Larry ». Il lui demanda d’aller enregistrer le nom de domaine « googol ». Sean se serait alors trompé dans l’entrée du nom, en saisissant google.com sur le formulaire de dépôt.

Après ce rappel historique, intéressons-nous à « la firme de Mountain View ». Sa stratégie est aussi simple qu’efficace : proposer des services en ligne « gratuits ». Cela lui permet de se constituer « gratuitement » une immense base de données qu’elle va exploiter tout en se rémunérant sur le trafic publicitaire qu’elle génère. Retenez bien que « si c’est gratuit… c’est vous le produit ».

Dois-je vous préciser ici que Google n’est pas ma tasse de thé ? Et pourtant, j’aime et consomme régulièrement du thé !!! Quelle n’est pas ma surprise, lorsqu’il y a quelques jours, le message suivant s’affiche sur l’un de mes écrans :

Puisque tout semblait bloqué, je décide… sur la pointe des pieds !!! Puisque je vous ai déjà fait la confidence que j’aimais consommer du thé, je me dévoile un peu plus en vous confiant que j’ai pratiqué la danse dans ma jeunesse. C’est vous dire si « faire des pointes » ne m’est pas inconnu ☺.

Sur la pointe des pieds et avec la grâce qu’il sied, je positionne ma souris sur le champ qui me demande de confirmer mon âge et actionne fermement le clic gauche « du mulot », ce qui fait apparaitre sur l’écran… de gauche (les anciens lecteurs de ce blog savent… que je suis gaucher) le message suivant :

Google est très fort !!! Nous « subtiliser, à l’insu de notre plein gré » toutes les informations de nos passeports et nos cartes bancaires, c’est du grand art !!! Soyons honnête, il est plus juste de dire d’écrire : pourquoi sommes-nous suffisamment « gogol » pour livrer aussi facilement ces éléments confidentiels à une entreprise privée qui en fait et fera, n’en doutez pas, un usage conforme à ses uniques intérêts, quelques en soient les conséquences pour nous !!!

Soyons cohérents. Nous ne pouvons pas défiler dans les rues en réclamant « la liberté » et en même temps, nous « mettre à poil » devant des entreprises commerciales, qui plus est étrangères, dont on sait les connexions avec « les services de renseignements ».

Revenons au maitre incontesté des moteurs de recherches (94% de part de marché de la recherche en ligne aux USA). C’est encore une fois l’excellent Saker Francophone (coucou l’ami Hervé) qui nous apprend que « la firme » a une branche caritative du nom (particulièrement original) de « Google.org ». Et surtout que cette branche de l’entreprise a financé pendant plus de dix années les études d’Eco Health sur les flavivirus des chauves-souris, les épidémies d’henipavirus, l’herpès ainsi que la menace de transmission d’agents pathogènes des animaux aux humains. Certaines de ces études ont également été soutenues par USAID et le ministère américain de la Défense. Dès le 14 mai 2016, je vous ai informé que l’USAID était supervisé par le Conseil de Sécurité Nationale.

Le Saker Francophone nous rapporte une investigation très documentée montrant les multiples implications de Google dans la recherche biomédicale et en matière d’armes biologiques. « On peut se demander pourquoi Google manifeste un vif intérêt pour la virologie et la collecte d’ADN, n’étant pas une entreprise de biotechnologie ni pharmaceutique, depuis sa création ». Il est bon de garder en mémoire que la véritable origine de Google repose partiellement sur des bourses de recherche sur la surveillance de masse allouées par la CIA et la NSA. Alors, toujours Googlophile ?

« L’individu est handicapé de se retrouver face à une conspiration si monstrueuse qu’il ne peut croire qu’elle existe »

(John Edgard Hoover)

Chers lecteurs, Googlophiles ou Googlophobes, je vous aime et vous salue.