Vaste enfumage, ce que nous racontent les dirigeants Z’occidentaux concernant les paradis fiscaux. Il suffit de se rappeler que la politique est une activité qui coûte beaucoup d’argent. Beaucoup plus que les financements officiels ne le permettent. Dès lors, le recours aux paradis fiscaux permet de « joindre discrètement les deux bouts ». CQFD.

De temps en temps, un scandale « sort » dans la sphère publique et TOUS les politiques, la main sur le cœur, promettent « de lutter contre ces territoires de non-droit ». Que d’hypocrisie. En effet, les USA ont LEURS paradis fiscaux, l’Europe aussi.

La Russie quant à elle, vient de trouver une nouvelle « utilité » aux paradis fiscaux : la possibilité d’échapper aux sanctions financières que lui infligent les USA. Le 26 juillet dernier, le Parlement russe a adopté un projet de loi autorisant la naissance de deux zones offshores dans le pays. La stratégie du billard à double bande est de mise, avec une implantation soigneusement choisie (l’île Rousski, en face de Vladivostok, près de la frontière avec la Corée du Nord et l’île Oktiabrski, située dans l’enclave de Kaliningrad, au nord de la Pologne). En effet, avec une telle implantation, le gouvernement se projette, d’un côté, vers l’Asie, de l’autre vers l’Europe. Décidément, le président Poutine, comme il le prouve déjà avec « la gestion » de la guerre en Syrie, est un fin stratège.