La musique de BARBER… pour un éléphant.

8 Fév, 2023 | 0 commentaires

Introduction

La musique a beaucoup d’effets bénéfiques sur la nature, les animaux, mais aussi sur les humains. Qu’on l’écoute ou la pratique, en solo ou en groupe, celle-ci nous fait incontestablement du bien.

Elle permet au plus grand nombre « d’entendre » ce qu’il ne peut encore « voir ». Grâce à la musique, l’homme ressent davantage sa filiation avec les Dévas (l’intelligence de la nature). Cette prise de conscience marque une importante étape dans l’évolution de l’humanité.

Même les étoiles chantent. La musique a la capacité de nous entrainer dans sa danse et d’agir sur tout notre corps. Elle nous rappelle que nous avons « d’autres dimensions » et que nous ne faisons qu’un, car tous reliés « au grand tout ».

 

Une musique classique au service d’un film

µ Le 5 aout 1862, nait dans la ville de Leicester, en Grande-Bretagne, un certain Joseph MERRICK. À l’âge de deux ans, son corps commence à présenter de soudaines protubérances, sa tête et sa main droite atteignant une taille disproportionnée.

La seule piste d’explication possible, de l’avis général, est le traumatisme que sa mère Mary a éprouvé, alors qu’elle était enceinte, en étant bousculée par un éléphant… En 1980, le réalisateur David LYNCH porte cette histoire vraie à l’écran… en noir et blanc, avec le titre « The Elephant man ».

Résumé du film : Le chirurgien Frederick TREVES opère les grands blessés aux visages déformés par la guerre. Il rencontre John MERRICK, une créature difforme, véritable légende de cirque, connu sous le nom d’ Elephant Man. « L’ami Frederic » s’intéresse à son patient pour autre chose que son anatomie.

Il constate que celui-ci manie la langue de Shakespeare avec beaucoup de tact, malgré ses défauts de prononciation liés à son handicap. Il découvre rapidement en MERRICK un homme meurtri, intelligent et doté d’une grande sensibilité. « L’ami John » est invité au théâtre par une actrice de renom : Madge KENDAL. Il y reçoit une standing ovation.

De retour dans sa chambre, apaisé, il décide de s’endormir, volontairement sur le dos, sachant que cela provoquera son asphyxie due au poids de sa tête. Au moment de mourir, il entend les mots rassurants de sa mère.

La distribution du film est prestigieuse : Anthony Hopkins, John Hurt et Anne Bancroft. Le réalisateur fait appel à John Léonard MORRIS pour la musique… et aussi à un certain Samuel BARBER. Celui-ci est un grand compositeur américain classique contemporain.

Son adagio pour cordes en Si bémol mineur est devenu son œuvre la plus connue, du fait de son utilisation pour le film de LYNCH. Appréciez comme cette musique « sert » magnifiquement le film, dans sa dernière scène (la mort de John MERRICK).

Voici maintenant l’œuvre originale, interprétée en 8 minutes et 41 secondes par l’orchestre philharmonique de l’Oural dirigé par Dmitri LISS.

Chers lecteurs, mélomanes, cinéphiles… ou pas, je vous aime et vous salue.

Mots clés : Musique

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