Quand les choses sont trop simples… il faut les compliquer.

10 Oct, 2022 | 0 commentaires

Introduction.

Chers lecteurs, nous vivons une époque pleine de promesses, celle du dévoilement. En observant la confusion qui règne dans tous les domaines, nous constatons que « les masques tombent » et que la Vérité se fait jour. C’est une excellente nouvelle qui nous incite à prendre en main notre destin.

Je n’ai aucunement la prétention d’égaler le génie de Pierre DAC et de ses petites annonces, parues dans la revue « L’os à moelle » pendant la Seconde Guerre mondiale. Travaillant toujours aussi sérieusement, mais sans me prendre au sérieux, je vous propose d’aborder l’actualité économicopolitique et patrimoniale, de façon plus… légère.

 

µ La petite annonce du jour :

Employé du service communication de « France assureurs » désirant arrondir ses fins de mois, recherche épargnant inquiet, pour le réconforter. Discrétion « assurée ».

Ce qui est extraordinaire avec la « novlangue », c’est qu’elle arrive à faire voir les choses de façons agréable et flatteuse… jusqu’à ce que la réalité s’impose. Cet article d’un journaliste de la Radio-Télévision Belge Francophone (RTBF) nous explique parfaitement « Comment la novlangue détruit nos modes de pensée ». Prenons un exemple avec le « placement préféré des français ».

L’organisme de défense des intérêts des assureurs en France, porte le nom évocateur de « France assureurs ». Sa raison d’être est de « mobiliser toutes les énergies de l’assurance pour faire avancer la société en confiance ». Il publie régulièrement l’évolution de ses activités et plus particulièrement, ce qu’il en est de l’assurance vie. Ce segment représente 62,3 % de ses activités.

Le communiqué de presse du 29 septembre dernier est « amusant » : « En août 2022, les cotisations en assurance vie ralentissent… » :

  • « En août 2022, les cotisations en assurance vie s’établissent à 8,6 milliards d’euros, en baisse par rapport à août 2021 (−1,5 milliard d’euros). Depuis le début de l’année, elles s’élèvent à 96,9 milliards d’euros(−1,1 milliard d’euros par rapport à la même période en 2021). En unités de compte (UC), les cotisations s’élèvent à 38,6 milliards d’euros (+1,0 milliard d’euros par rapport à la même période en 2021). Elles représentent 40 % de l’ensemble des cotisations, soit une part très proche de celle observée en 2021 (39 %).
  • Les prestations s’établissent à 9,3 milliards d’euros au mois d’août 2022 (+1,3 milliard d’euros par rapport à août 2021). Depuis le début de l’année, les prestations s’établissent à 84,8 milliards d’euros, en hausse de +0,4 milliard d’euros. En UC, elles s’établissent à 14,1 milliards d’euros (−0,3 milliard d’euros par rapport à la même période de 2021).
  • En conséquence, la collecte nette s’établit à −0,7 milliard d’euros en août 2022. En UC, elle est de +1,1 milliard d’euros. Depuis le début de l’année, elle atteint +12,1 milliards d’euros, inférieure de −1,4 milliard d’euros à celle de 2021 sur la même période. En UC, elle s’élève à +24,5 milliards d’euros, tandis qu’elle est de −12,4 milliards d’euros en euros».

Vous avez compris ?… « les cotisations ralentissent » ☹. C’est grave, docteur ??? Pour sortir de ce charabia « novlanguesque », une simplification s’impose : Collecte – prestations = collecte nette. Nous comprenons tous que : des sommes versées aux sociétés d’assurance, une fois retiré le montant des retraits des assurés… le solde représente… la collecte nette. C’est aussi simple que cela. Une illustration valant mieux qu’un long discours :

Nous constatons plus aisément que la collecte nette du mois d’aout 2022 est négative de 0,7 milliard d’Euros. C’est la « meilleure performance négative » depuis juin 2020 !!!

« Les injections bombardent des Russes » … « les Ukrainiens sont efficaces dans 95% des cas »… ça y est, la « contagieuse variole » de la novlangue me reprend !!!

« Le vrai génie réside dans l’aptitude à évaluer l’incertain, le hasardeux, les informations conflictuelles ».

(Winston Churchill)

Chers lecteur, assuré, rassurés … ou pas, je vous aime et vous salue.

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