Introduction

Chers lecteurs, je vais vous faire une confidence « surprenante » : mon petit doigt gauche me parle !!!

Il faut vous préciser que je suis gaucher et fier de l’être, comme :  Léonard de Vinci, Nikola Tesla, Ludwig van Beethoven…

Comme tous les parents le savent… un petit doigt, ça parle. Ça chuchote même à l’oreille des parents, les bêtises que font parfois les enfants sages.

Figurez-vous que mon petit doigt gauche ne cesse de me rapporter, à sa manière, ce qu’il retient des péripéties du monde.  Comme vous allez le constater, il est même doté d’une certaine clairsentience. Dernier détail, je l’appelle affectueusement Madri.

 

Coucou, les amis, c’est Madri 😀. Je me réjouis de voir que vous allez bien. Il est vrai que je le souhaite si ardemment et avec tant d’amour, qu’il ne peut en être autrement 😍.

Une panne historique

Connaissez-vous « l’ami MERLIN » ? Non, pas l’enchanteur de la littérature arthurienne 😉. Encore moins Leroy …du bricolage 😀. André MERLIN ! C’est le fondateur et ancien président de notre réseau de transport d’électricité (RTE).

Ce Monsieur connaît parfaitement, d’expérience, les paramètres techniques et financiers, relatifs au prix de l’électricité et à la stabilité de la distribution du courant électrique.

Pour apprécier cette expertise, je vous invite à visionner cette vidéo du site THINKERVIEW. Après 2 heures 29 minutes et 3 secondes, vous serez incollable sur la formation du prix, le « mix électrique » et le risque de « black-out », parole de petit doigt gauche 😉,

Vous connaissez mon attachement à la langue française. À ce terme, je préfère « occultation » ou « obscurcissement » qui me semblent mieux illustrer. Une panne de courant généralisée.

Vous en souvenez-vous ? C’est le 28 avril dernier que la péninsule ibérique, en son entier, a connu l’incident le plus grave depuis plus de 20 ans, et le premier jamais « vu » de ce type. À douze heures et trente-trois minutes, les réseaux électriques de l’Espagne et du Portugal ont connu une panne totale.

Un groupe d’experts a été désigné pour faire « la lumière » sur cet incident majeur. Il a publié le 3 octobre dernier, son rapport factuel. Le Groupe effectue maintenant une analyse détaillée des événements. Il établira son rapport final pour le premier trimestre 2026.

Après la lecture du premier rapport,  notre « ami Dédé » a retenu ce que lui a dit son petit doigt. Il ne cesse de nous mettre en garde contre la fragilité du système électrique français et du risque de panne généralisée : « La France va droit vers un black-out si l’on continue la multiplication des installations d’éoliennes et de panneaux solaires ».

Aujourd’hui, 70 % de l’électricité produite en France est d’origine nucléaire, 15 %, d’origine hydraulique, un peu moins de 15 % d’origine éolienne et photovoltaïque et enfin, de quelques pour cent, fournis par des centrales à gaz.

Pour simplifier : les centrales nucléaires et hydrauliques permettent une régulation de leur production, en fonction de la consommation qui évolue en permanence (jour, nuit, été, hiver).

En cas de pointe de demande d’électricité (l’hiver en début de soirée), un « complément » de production est assuré par les centrales à gaz.

La difficulté, avec les sources éoliennes et photovoltaïques, est qu’elles sont « intermittentes ». Leur production d’énergie dépend des conditions météorologiques et elle n’est pas aisément régulable.

Les causes de la panne géante d’avril dernier, proviennent d’une trop grande « injection » dans le réseau, d’une production d’énergie éolienne (plus de 50%). C’est ce qui a créé un déséquilibre, entraînant une coupure automatique du réseau électrique ibérique.

Le retour aux chandelles

Monsieur MERLIN nous explique que le risque de panne généralisée, provient d’une décision, politique, de notre gouvernement, d’encore développer la production « alternative intermittente » d’électricité de notre pays.

En effet, notre Premier ministre, Sébastien LECORNU souhaite, pour des raisons de « tambouille politicienne », promulguer le décret relatif à la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE)… avant Noël ! C’est ce soir 😥.

La PPE définit la façon dont notre pays doit produire et consommer de l’énergie dans les années à venir. Elle traduit de manière concrète, la politique énergétique française : atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

Résumons. D’un côté, nous avons les « zécolos » qui souhaitent augmenter la part de l’éolien et du photovoltaïque. Ils poussent le gouvernement dans ce sens avec une rapide promulgation de la PPE.

De l’autre, les gestionnaires du réseau, qui pointent le ralentissement de notre consommation et surtout, le fait qu’injecter plus de 50 % d’énergies intermittentes, déstabilise le réseau, comme cela s’est produit en Espagne en avril dernier… d’où ce risque de panne de grande ampleur.

Conclusion

Qui gagnera dans ce bras de fer ? Serons-nous, prochainement, contraints de nous éclairer à la chandelle ?

Même le petit doigt gauche que je suis, ne saurait vous le dire vous l‘écrire. En France, depuis quelque temps, le rocambolesque succède au kafkaïen 😠.

En attendant et pour merveilleusement commencer cette longue soirée de Noël, à la bougie ou à la lumière électrique 😀…

Asseyez-vous et pendant les 7 minutes et 48 secondes que met la dinde pour être cuite… écoutez  la première cantate du magnifique Oratorio de Noël BWV 248 de Johann Sebastian BACH.

Puis, après le bon repas que vous venez de prendre, attendez sereinement le père Noël en écoutant, pendant 1 heure 19 minutes et 35 secondes, l’œuvre en son entier, interprétée par le Concentus Musicus Wien, sous la direction de Nikolaus HARNONCOURT,

 

À lundi prochain, pour de nouvelles confidences de mon petit doigt gauche. Entre-temps, prenez grand soin de votre corps et de votre esprit.

Gardez précieusement en mémoire que la personne la plus importante de votre vie, c’est vous. Ce n’est pas ce qu’en pensent les autres.

Aimez-vous et faites-vous confiance. Je vous aime et vous salue.