Introduction

Chers lecteurs, je vais vous faire une confidence « surprenante » : mon petit doigt gauche me parle !!!

Il faut vous préciser que je suis gaucher et fier de l’être, comme :  Léonard de Vinci, Nikola Tesla, Ludwig van Beethoven…

Comme tous les parents le savent… un petit doigt, ça parle. Ça chuchote même à l’oreille des parents, les bêtises que font parfois les enfants sages.

Figurez-vous que mon petit doigt gauche ne cesse de me rapporter, à sa manière, ce qu’il retient des péripéties du monde.  Comme vous allez le constater, il est même doté d’une certaine clairsentience. Dernier détail, je l’appelle affectueusement Madri.

 

Coucou, les amis, c’est Madri 😀. Je me réjouis de voir que vous allez bien. Il est vrai que je le souhaite si ardemment et avec tant d’amour, qu’il ne peut en être autrement 😍.

Brève histoire de l’électricité

Parmi toutes les énergies qui nous sont devenues totalement «indispensables», figure, en bonne place, la «fée électricité ». Quoi d’aussi simple que de brancher l’appareil dont nous avons besoin, à la prise?… et il fonctionne.

Pour les appareils mobiles, c’est un peu plus «compliqué». La batterie qui les alimente a besoin : soit d’être régulièrement remplacée, soit, tout aussi régulièrement, rechargée.

L’avantage d’être un petit doigt gauche, c’est d’avoir une mémoire particulièrement développée. C’est ce qui me permet de vous conter l’histoire (en raccourci) de l’électricité.

Le saviez-vous ? Le savant grec Thalès de Milet a observé qu’après avoir frotté un morceau d’ambre, celui-ci pouvait attirer des objets ou créer des étincelles : il donne à ce phénomène le nom d’ « êlektron », qui signifie «  ambre jaune »..

Les corps frottés (ambre, soufre, verre, rubis, saphir…) repoussent les corps qui ont engendré une électricité de même nature et attirent ceux dont l’électricité est de nature différente. Le concept d’électricité positive et négative vient de voir le jour.

Au XVIIIe siècle, époque des lumières, de nombreux savants et inventeurs tentent des expériences électriques dont les plus impressionnantes sont montrées auprès des souverains et de leur cour. À Versailles, l’abbé NOLLET, grand scientifique et précepteur des enfants de Louis XV, organise de nombreux événements autour de l’électricité.

Plus tard, l’anglais Stephen GRAY, montre que l’on peut véhiculer l’électricité par des fils de soie, de métal, ou même à travers le corps humain… à des substances qui ne la possèdent pas. Voici quelques dates marquantes de l’histoire de l’électricité :

1799 : Le physicien italien Alessandro VOLTA met au point la première pile voltaïque.

1813 : Sir Humphrey DAVY, physicien et chimiste anglais, invente la lampe à arc électrique.

1822 : le premier moteur électrique rotatif est inventé par le physicien anglais Peter BARLOW.

1832 : le français Antoine-Hyppolite PIXII invente la première machine produisant un courant alternatif.

1859 : le français Gaston PLANTÉ invente la première batterie.

1884 : l’ingénieur français Lucien GAULARD invente le premier transformateur électrique.
1880 : apparition des premières centrales hydroélectriques.
1888 : conception des premières machines éoliennes produisant de l’électricité.

1906 : première expérience de production d’électricité grâce à l’effet photovoltaïque.

1954 : l’URSS met en service la première centrale nucléaire civile connectée au réseau électrique.

1954 : premier panneau solaire produit par le laboratoire américain Bell.

1966 : première centrale marémotrice utilisant la force de la marée à La Rance, en Bretagne.

2015 : première centrale hydrolienne à injecter du courant sur le réseau, au large de l’île de la Bretagne.

Le dictat de la Commission européenne

Ne remettez surtout pas en cause le dogme européen, vous seriez aussitôt traité de complotiste 😠 :

• « La production et la consommation d’énergie sont une cause majeure du changement climatique. La consommation et la production d’énergie représentent 75 % des émissions totales de gaz à effet de serre de l’UE. Il est nécessaire d’atteindre l’objectif de neutralité climatique de l’UE à l’horizon 2050 ».

C’est pourquoi des mesures en faveur de l’énergie verte sont en place dans l’Union européenne depuis plus de quinze ans, notamment le pacte vert pour l’Europe lancé en 2019. L’UE déplore que :

• « Les transports sont responsables d’un quart de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre dans l’UE, dont 70 % sont émis par les transports routiers. Ces émissions proviennent principalement des voitures à essence et diesel ».

Il en résulte « une proposition » de la Commission européenne visant : à rendre toutes les voitures et camionnettes neuves immatriculées en Europe à émissions nulles à partir de 2035 !

Les constructeurs automobiles se sont donc pliés à cette si aimable invitation, provenant des « têtes pensantes » de la Commission européenne.

À l’époque, je vous ai relayé le véritable coup de gueule de Carlos TAVARES, l’ex-patron de Peugeot, devenu Stellantis :

• « Le monde est fou. Le fait que les autorités nous ordonnent d’aller dans une direction technologique, celle du véhicule électrique, est un gros tournant.
• Comment faire pour que l’empreinte carbone de fabrication d’une batterie du véhicule électrique ne soit pas un désastre écologique ? Comment trouver suffisamment de matière première rare pour faire les cellules et les chimies des batteries dans la durée ?
• Qui aujourd’hui est en train de se poser la question de manière suffisamment large d’un point de vue sociétal pour tenir compte de l’ensemble de ces paramètre? ».

Les batteries

Hélas ! « l’ami Carlos » avait bien identifié les difficultés provenant de la fabrication et du recyclage des batteries des voitures électriques.

Comme vous venez de le voir, un petit doigt gauche a de la mémoire, mais ce n’est pas tout. À ses heures perdues, c’est aussi, un excellent chimiste. Explications :

Les batteries équipant la grande majorité des véhicules électriques européens utilisent la technologie « Lithium-ion ». Elles représentent la source d’énergie qui alimente le moteur électrique du véhicule.

Elles stockent et accumulent l’énergie électrique pour la restituer. Elles peuvent donc se charger et se décharger, selon des opérations réversibles.

Une batterie est formée de deux électrodes, plongées dans une substance conductrice liquide ou solide appelée électrolyte. Ces électrodes sont reliées à l’extérieur par un câble conducteur.

Quand la batterie alimente le moteur, l’électrode négative émet des électrons qui sont « transportés » par l’électrolyte, vers l’électrode positive. Ce mouvement d’électrons constitue un courant électrique.

Nous venons de voir que le constituant de l’électrolyte est le lithium. La Chine domine largement la transformation et la formulation de ce composant des batteries.

Au-delà de la question géopolitique, la production des électrolytes soulève également des enjeux environnementaux. En effet, l’électrolyte n’est pas plus recyclable que sa production n’est verte..

Conclusion

La réalité de notre dépendance au Lithium, de même que l’impact écologique de la fabrication et du recyclage, devrait inviter chacun à se poser la question de la pertinence du remplacement ou de l’achat d’un véhicule électrique.

Si l’offre de véhicules thermiques est plus rare que celle des électriques, il est toujours possible de faire ce choix. Quant à l’aspect politique, l’Europe, sous la pression des constructeurs automobiles, va certainement être contrainte de « mettre de l’eau dans son vin », foi de petit doigt gauche 😉.

 

À bientôt pour de nouvelles confidences de mon petit doigt gauche. Entre-temps, prenez grand soin de votre corps et de votre esprit.

Gardez précieusement en mémoire que la personne la plus importante de votre vie, c’est vous. Ce n’est pas ce qu’en pensent les autres.

Aimez-vous et faites-vous confiance, car … vous le valez bien ! Je vous aime et vous salue.

Le temps du constat est dépassé. Il est urgent de passer à l’action.

C’est précisément ce que permet le GUIDE DE SURVIE.

👉 Accédez au GUIDE DE SURVIE