L’intelligence artificielle qui nous mène au soleil artificiel

6 Oct, 2025 | 0 commentaires

Introduction

Chers lecteurs, je vais vous faire une confidence « surprenante » : mon petit doigt gauche me parle !!!

Il faut vous préciser que je suis gaucher et fier de l’être, comme :  Léonard de Vinci, Nikola Tesla, Ludwig van Beethoven… je suis attentif à ce que fait ma main gauche et, plus particulièrement, son auriculaire.

Comme tous les parents le savent… un petit doigt, ça parle. Ça chuchote même à l’oreille des parents, les bêtises que font parfois les enfants sages. Figurez-vous que mon petit doigt gauche ne cesse de me rapporter, à sa manière, ce qu’il retient des péripéties du monde.  Comme vous allez le constater, il est même doté d’une certaine clairsentience.

Je le surnomme affectueusement « Madri », en rrroulant le R, comme nous le faisons, ici en Espagne. Un peut comme les Sarthois (mon épouse est sarthoise, mais, curieusement, elle ne rrroule pas les R) !

Nos soleils artificiels

Coucou, les amis, c’est Madri 😀. Un petit doigt gauche possède des pouvoirs que vous êtes loin d’imaginer. Contrairement à vous, nous nous affranchissons aisément des pesanteurs de l’attraction terrestre. Certains d’entre nous vont même régulièrement faire un tour sur le soleil !

Redescendons sur terre et parlons du soleil… artificiel. Le saviez-vous, nous avons beaucoup de soleils artificiels sur terre ?

Le soleil est composé principalement d’hydrogène. Lorsqu’il se contracte, sous l’effet de l’attraction de la gravitation, il s’échauffe. La réaction nucléaire, qui est à l’origine de l’énergie solaire, résulte de la fusion de deux protons, utilisant l’hydrogène comme combustible.

De manière plus générale, la « fusion nucléaire », aussi appelée « fusion thermonucléaire », résulte de la réunion de deux noyaux atomiques légers, pour former un noyau unique plus lourd et plus stable. Ce phénomène de fusion dégage une très grande quantité d’énergie.

Pouvoir reproduire ce phénomène sur Terre permettrait de satisfaire définitivement les besoins énergétiques de l’humanité. C’est précisément l’enjeu majeur de la recherche sur la fusion nucléaire contrôlée, souvent appelée « soleil artificiel ».

La fusion nucléaire, contrairement à la fission, ne génère pas de déchets radioactifs de longue durée ni de gaz à effet de serre, mais… recréer cette réaction du soleil sur Terre est un défi technologique et scientifique colossal.

Pour ce faire, dans les années 1950-1960, les physiciens Igor TAMM et Andreï SAKHAROV ont inventé une machine capable de créer des réactions de fusion nucléaires : le Tokamak.

Ce terme est tiré du russe « toroidal’naja kamera magnetnymi katushkami », ce qui signifie en bon français : « chambre toroïdale avec bobines magnétiques ».

En France, dans le département des Bouches-du-Rhône, à proximité d’Aix-en-Provence, 33 pays sont engagés dans la construction du plus grand tokamak jamais conçu, dans le cadre du projet ITER, qui signifie, en latin : le chemin.

Comme vous en a informé Hubert le 15 novembre 2021, la chine, bien que partenaire du projet ITER, poursuit de son côté les recherches sur la fusion nucléaire.

Elle vient d’annoncer, mi-septembre de cette année, la performance de maintenir la température de 100 millions de degrés pendant 18 minutes, pulvérisant tous les records. Retenez aussi que l’Iran, en collaboration avec la Russie, travaille activement sur la fusion nucléaire.

C’est certainement la réelle raison des bombardements par les Américains, en juin dernier, des installations nucléaires iraniennes. Dans le cadre de l’analyse des évènements mondiaux impactant nos patrimoines, Hubert en a informé les abonnés au GUIDE DE SURVIE, dès le 7 juillet.

L’intelligence artificielle à l’aide de la recherche

Revenons aux Tokamaks occidentaux. Les très nombreux essais expérimentaux génèrent d’immenses quantités de données à analyser pour mener de nouvelles expériences. C’est ici que l’intelligence artificielle entre en scène, pour l’analyse de ces données massives.

Que ce soit pour les essais de fusion magnétique ou bien de fusion inertielle, les programmes d’intelligence artificielle, spécifiquement développés, s’avèrent primordiaux.

Alors que d’ici 2035, ITER générera environ deux pétaoctets de données par jour, on comprend que la science des données se révèlera déterminante pour traiter et appréhender toutes ces informations.

Conclusion

Nous retrouvons ici la classique opposition des deux orientations du développement d’une technologie nouvelle. Sera-t-elle utilisée pour mieux contrôler et asservir les populations ? Ou bien être au service de la recherche et de la progression de l’acquisition de nouvelles connaissances ?

Ne vous y trompez pas, ce choix est directement lié à notre prise de conscience, individuelle, puis collective, des réels enjeux pour l’avenir de l’humanité. Il est de la responsabilité de chacun de nous d’agir, à son niveau, pour faire « pencher la balance » du bon côté.

 

À bientôt pour de nouvelles confidences de mon petit doigt gauche. D’ici là, prenez grand soin de vous. Je vous aime et vous salue.

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