Quand un graphique explique tout

3 Sep, 2025 | 0 commentaires

Introduction

Chers lecteurs, je vais vous faire une confidence « surprenante » : mon petit doigt gauche me parle !!!

Il faut vous préciser que je suis gaucher et fier de l’être, comme :  Léonard de Vinci, Nikola Tesla, Ludwig van Beethoven… je suis attentif à ce que fait ma main gauche et, plus particulièrement, son auriculaire.

Comme tous les parents le savent… un petit doigt, ça parle. Ça chuchote même à l’oreille des parents, les bêtises que font parfois les enfants sages. Figurez-vous que mon petit doigt gauche ne cesse de me rapporter, à sa manière, ce qu’il retient des péripéties du monde.  Comme vous allez le constater, il est même doté d’une certaine clairsentience.

Je le surnomme affectueusement « Madri », en rrroulant le R, comme nous le faisons, ici en Espagne. Un peut comme les Sarthois (mon épouse est sarthoise, mais, curieusement, elle ne rrroule pas les R) !

 

Deux graphiques valent mieux qu’un

Coucou les amis, c’est Madri 😀. J’aime beaucoup les beaux dessins et encore davantage les beaux graphiques. Ils ont l’intérêt de rendre visible et, plus facilement interprétable, de grandes masses données.

Intéressons-nous à l’endettement pharaonique des États-Unis d’Amérique et ses conséquences. Nous allons voir qu’en deux graphiques, nous avons un bon indicateur de la réelle solidité de l’économie américaine.

Commençons par ce premier graphique qui nous montre l’évolution des cours des obligations du Trésor américain à 30 ans, de 1980 à 2025.

Nous constatons que, depuis 2022, la hausse continue des cours est terminée. Autrement dit, l’ère de la dette, toujours moins chère, est révolue pour les USA. Pour un optimiste, cette baisse peut être considérée comme une consolidation des cours du « 30 ans US ». Pour un pessimiste, c’est l’amorce d’une plus grande chute, autrement dit, le début d’une mégacrise obligataire.

Le deuxième graphique nous montre l’évolution, depuis 1970, du pourcentage d’or et d’obligations américaines, détenu dans les réserves des banques centrales.

Depuis cette année, la part de l’or dépasse celle des obligations américaines. C’est clairement un signe de méfiance à l’égard de la dette américaine. Autrement dit, les banques centrales adoptent la vision pessimiste que je viens d’évoquer ! Les obligations américaines ne sont plus synonymes de sécurité et de valeur refuge. La principale monnaie de réserve dans le monde… c’est maintenant l’or.

 

Conclusion

Vous, je ne sais pas, mais moi… j’ai déjà commandé à mon fournisseur habituel, quelques piécettes du précieux métal ! Quelque chose me dit que vous allez vous entrainer à écouter ce que vous dit votre petit doigt ! 

À bientôt pour de nouvelles confidences de mon petit doigt gauche. D’ici là, prenez grand soin de vous. Je vous aime et vous salue.

Dans la tempête, tenir le cap fait toute la différence.
Le GUIDE DE SURVIE vous donne ce cap, 3 fois par mois.
👉 Accéder au GUIDE DE SURVIE.

Mots clés :

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

LETTRE D’INFORMATION


DERNIERS BILLETS MIS EN LIGNE


Certificats d’économie d’énergie : vous avez dit économie ?

Certificats d’économie d’énergie : vous avez dit économie ?

Le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE), créé en 2005 pour inciter à la maîtrise de la consommation énergétique, est dénoncé comme complexe, opaque et coûteux. La Cour des comptes juge ses résultats difficiles à mesurer et entachés d’un fort effet d’aubaine. Financé hors budget de l’État, son coût — environ 5,3 milliards d’euros par an — est répercuté sur les factures des ménages et des entreprises. Ce mécanisme ferait ainsi peser directement sur les consommateurs le financement de la politique énergétique.

Laizinjeccions : on peut débattre de tout, sauf des chiffres !

Laizinjeccions : on peut débattre de tout, sauf des chiffres !

Une étude de l’AIMSIB analysant les données officielles de 28 pays européens pour explorer les corrélations entre mortalité toutes causes confondues et injections anti-Covid. Les auteurs y affirment que les corrélations positives…

Banques et assurances françaises ? Tout va bien !

Banques et assurances françaises ? Tout va bien !

Le système bancaire français reste globalement solide fin 2024, malgré une légère hausse du risque de crédit, surtout pour les PME et la consommation. Les assureurs affichent une collecte en hausse et un marché en croissance, mais leur ratio de solvabilité recule et leurs placements, très majoritairement en valeurs mobilières, interrogent sur leur résilience réelle.

Le changement climatique n’est pas catastrophique. Si c’est Bill qui le dit !

Le changement climatique n’est pas catastrophique. Si c’est Bill qui le dit !

évolution des discours sur le changement climatique : certains dirigeants comme António Guterres appellent toujours à agir, tandis que d’autres figures – Ted Nordhaus, Bill Gates ou certains rapports scientifiques récents – nuancent ou revoient leurs positions sur l’impact du CO₂ et les scénarios catastrophistes. Le texte s’interroge enfin sur les enjeux économiques liés aux marchés du carbone et appelle à passer à l’action.

Énergie électrique : entre volonté politique et effets secondaires !

Énergie électrique : entre volonté politique et effets secondaires !

La transition électrique portée par des choix politiques dissimule des coûts réels : dépendance au lithium, extraction polluante, recyclage des batteries et enjeux géopolitiques. Le succès écologique affiché du véhicule électrique cache des externalités stratégiques et environnementales majeures.

SOCIAL