Introduction.

Dans cette période « agitée », la routine n’est plus de mise. Le rythme habituel des « mercredis musicaux », des « vendredis détente » et de mes billets d’information relatifs à l’économie, à la géopolitique et aux choses du patrimoine, fait place à la réactivité exigée par l’enchainement des évènements qui s’accélère.

Afin de vous apporter plus d’informations de nature à changer votre vie, vous retrouverez du lundi au vendredi, ces différentes rubriques, en rythme avec l’actualité. Retenez que l’abonnement à ma lettre confidentielle : « Les rendez-vous d’Hubert », vous permet d’accéder à mes nombreux conseils pratiques, pour découvrir et profiter des opportunités générées par le changement de monde en cours.

 

Disons les choses clairement :

Beaucoup d’entre nous se souviennent certainement d’avoir étudié les œuvres de ce cher Jean-Baptiste POQUELIN, alias MOLIÈRE et plus particulièrement son Misanthrope. Dans la scène 2 de l’acte I, Oronte présente fièrement un sonnet de sa composition. Au vers 325, Philinte le complimente ainsi : « Ah ! qu’en termes galants ces choses-là sont mises ».

Je suis certain que « l’ami Jean-Ba » me pardonnera cette libre adaptation de son œuvre. Venons aux faits qui m’ont inspiré le titre de ce billet.

Honneur aux dames. Commençons avec la « reine Christine ». Pas Christine OKRENT, l’ex « reine de l’information » à la télévision française, mais la gente dame qui règne actuellement sur la destinée de notre banque centrale européenne (BCE), j’ai nommé Christine LAGARDE.

Dans un discours du 5 courant, adressé à la commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen., elle a déclaré :

  • « Les dernières données disponibles suggèrent que les indicateurs des pressions inflationnistes sous-jacentes restent élevés et, si certains montrent des signes de modération, il n’y a pas de preuve tangible que l’inflation sous-jacente a atteint un pic.
  • Le plein effet de nos mesures de politique monétaire commence à se matérialiser et devrait se renforcer dans les années à venir».

Continuons avec une information délivrée par AGEFI-Dow Jones qui nous apprend que la croissance de l’activité du secteur privé en France a ralenti en mai… un peu plus fortement qu’estimé initialement.

  • « L’indice PMI composite de la France est ressorti à 51,2 en mai, son plus bas niveau depuis quatre mois, contre 52,4 en avril.
  • Il est légèrement inférieur à la première estimation de S&P Global, publiée le 23 mai, qui s’élevait à 51,4 pour mai».

Retenons qu’un chiffre supérieur à 50 indique une expansion de l’activité par rapport au mois précédent, tandis qu’un chiffre inférieur à 50 dénote une contraction. L’indice PMI composite est l’indicateur économique le plus suivi au monde. Il fournit des indications avancées sur l’état actuel du secteur privé.

Résumons :

  • Pour la BCE, l’inflation n’est pas terminée. Depuis le 16 mars 2020, « en termes moins élégants », je vous explique pourquoi nous allons vers une hyper inflation.
  • Pour Standard & Poor’s Global, l’activité du secteur privé, autrement dit, de nos entreprises, ralenti plus que prévu.

De manières générales et surtout en période de crise, comme actuellement, les prévisions et anticipations financières « optimistes » sont largement « claironnées », mais elles sont toujours revues à la baisse… quelque temps plus tard !!!

« Si vous n’êtes pas vigilants, les médias arriveront à vous faire

détester les opprimés et aimer ceux qui les oppriment »

(Malcom X)

Chers lecteurs, restez vigilants. Je vous aime et vous salue.