Introduction.

Dans cette période « agitée », la routine n’est plus de mise. Le rythme habituel des « mercredis musicaux », des « vendredis détente » et de mes billets d’information relatifs à l’économie, la géopolitique et aux choses du patrimoine, fait place à la réactivité exigée par l’enchainement des évènements qui s’accélère.

Afin de vous apporter plus d’informations de nature à changer votre vie, vous retrouverez du lundi au vendredi, ces différentes rubriques, en rythme avec l’actualité. Retenez que l’abonnement à ma lettre confidentielle : « Les rendez-vous d’Hubert », vous permet d’accéder à mes nombreux conseils pratiques, pour découvrir et profiter des opportunités générées par le changement de monde en cours.

 

Les  mots essentiels de la vie : merci, je t’aime.

Le fait qu’une personne de ma famille soit brusquement passée en phase terminale de son cancer et a donc nécessité notre présence rapide à ses côtés, me donne l’occasion d’aborder un sujet souvent « zappé ». Celui de la fin de vie.

J’ai un âge ou j’ai plus souvent l’occasion d’aller aux enterrements qu’aux baptêmes ou aux mariages. Il m’arrive donc d’entendre cette phrase, prononcée par une, ou parfois des personnes, venues saluer une dernière fois, un proche ou un parent : « Comme c’est triste, qu’il soit parti si tôt. Qu’est-ce que je l‘aimais ! ».

Cela m’inspire quelques réflexions que j’ai envie de partager avec vous. Pourquoi le départ d’un être cher serait-il triste ? Triste pour qui ? Pour celui qui part ou celui qui reste ? Soyons sincères avec nous-mêmes. C’est bien nous qui regrettons les bons moments passés en compagnie de la personne qui est partie. C’est cela qui nous rend tristes et parfois, nous fait pleurer.

Avant le départ de cet être cher, il y a eu sa rencontre. Lorsque nous l’avons « vu » pour la première fois, était-ce le fait du hasard ? Et si cette rencontre était « prévue » ? Si elle matérialisait la potentialité de franchir une « étape » dans notre vie ? Si cette personne était là pour nous aider « à progresser » grâce à cette expérience ? Souvenons-nous de cette première rencontre, sa compagnie nous est apparue comme plutôt agréable. Cela aurait pu être le contraire. Le fait qu’une amitié soit née entre nous se soit développé au point que nous ayons réalisé un projet en commun, relève-t-il aussi du hasard ?

En fonction de notre éducation, de nos croyances religieuses et/ou philosophiques, de notre milieu social, nous dirons qu’elle est un « miracle », une « synchronicité » , l’effet du destin, etc. Quelle que soit la cause de sa survenance, elle s’est produite. Dès lors, je pense qu’il appartient à chacun d’entre nous de la considérer comme une « opportunité » et qu’elle a « des choses » à apporter, à chacun de nous.

Grâce à elle, nous allons vivre des situations qui vont nous permettre de développer des points de notre caractère, de notre vision des choses, qui n’auraient pas eu lieu, sans cette rencontre. Celle-ci va nous permettre « d’élargir » le champ de nos possibles, de nous dépasser, voire de construire des projets personnels ou professionnels en commun. Elle pourra aussi nous faire prendre pleinement conscience de certaines de nos limites, des points sur lesquels nous ne sommes pas (encore) capables d’évoluer.

C’est pourquoi, à mon sens, il est fondamental de « vivre pleinement » chaque rencontre et ne la considérer, que comme une étape, dans la chaine de toutes celles que nous avons faites et de celles qui sont devant nous.

La « vivre pleinement », signifie à mes yeux, « être vrai » et toujours considérer qu’elle apporte à chacun des deux intéressés, son lot de bienfaits, sans chercher « à donner plus » ou au contraire, « profiter de l’autre ». Après chaque expérience partagée avec la personne rencontrée, quel que soit son résultat « immédiat et apparent », je sais aujourd’hui, qu’il faut remercier : la vie, Dieux, l’univers… ou le hasard, c’est à nous de choisir, mais nous devons dire MERCI.

Plus le temps passe et plus je constate que ce sont les points à retenir de toutes les rencontres que nous faisons. Les vivre avec son plein engagement, son amour des autres, sans calcul, en « étant vrai », avec soi et avec l’autre, en y mettant « toute son âme ». Alors, le jour de la séparation, que celle-ci soit temporaire ou définitive, nous n’avons pas de regret, mais au contraire, un immense sentiment de gratitude, de sérénité et d’amour… pour aborder de nouvelles rencontres.

Grâce à nos rencontres, chaque jour de notre vie est un cadeau. C’est pourquoi nous l’appelons « présent ». La mort, dans la « langue des oiseaux », signifie l’âme hors, autrement dit, la mort n’est que la séparation de notre âme et de notre corps physique. Si celui-ci effectivement disparait, l’âme qui est énergie d’amour et de lumière, reste. Elle grandit et se nourrit de nos merveilleuses rencontres.

« La sagesse est de savoir que je ne suis rien.

L’amour est de savoir que je suis tout.

On ne peut connaitre que le faux, le vrai, nous devons l’être »

(Samuel Stemmer)

Chers lecteurs, prenez soin de vous. Je vous aime et vous salue.