Introduction.

Les évènements s’enchainent de plus en plus rapidement. Nos repères s’estompent, sous une forte pression médiatique. Nous sentons confusément que quelque chose de sombre va arriver. Pourtant, nous sommes entrés dans les temps de l’apocalypse, c’est-à-dire, les temps du dévoilement, de la vérité.

Deux anciens amis, que les fidèles lecteurs de ce blog connaissent bien, se joignent à moi pour décrypter différents faits d’actualité de manière succincte. Il s’agit du démystificateur de sophismes économiques, Frédéric BASTIAT et de mon poète préféré, Alex ANDRIN.

Mes billets s’articulent en trois parties. Les deux premières, à la manière de « l’ami Frédéric », avec son célèbre : « Ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas ». La troisième partie est réservée à la vision de « l’ami Alex ».

 

CE QUE L’ON VOIT

C’est le toujours vigilant site de l’observatoire du journalisme qui nous démontre la véracité d’une phrase de « l’ami Janot ». Il s’agit précisément de celle qui conclut sa fable : Le lion et le rat : « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage ».

Le ci-devant Olivier VÉRAN, alors ministre des Solidarités et de la Santé, confie le 29 juin 2020, à l’inspection générale des affaires sociales (IGAS), une mission de retour d’expérience sur les modalités de pilotage et de gestion de l’épidémie par son ministère. Le rapport est remis au ministre le 26 novembre 2020.

En février 2021, le journal « Le Parisien » demande une copie du rapport à l’IGAS, puis au ministre… en vain. En effet, « l’ami Olive » considère que ce rapport est « Confidentiel » et qu’il ne sera donc pas transmis à la journaliste qui le demande.

Celle-ci saisit alors la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) que les fidèles lecteurs de ce blog connaissent bien… avec le même résultat. Tenace, la journaliste ne se décourage pas et se lance dans une procédure administrative pour obtenir le fameux rapport : tribunal administratif de Paris, tribunal administratif d’appel, Conseil d’État, puis retour devant le tribunal administratif de Paris qui rend sa décision le 22 février 2023.

Deux années de procédure au bout desquelles le tribunal administratif de Paris enjoint au ministre de la Santé de transmettre ce fameux « rapport confidentiel » dans un délai de 14 jours à compter de la notification du jugement. Patience et longueur de temps… stratégie gagnante !

 

CE QUE L’ON NE VOIT PAS

La lecture de ce rapport de 205 pages, permet de « comprendre », sans pour autant l’excuser, la réticence du ministre à le rendre public. Court florilège :

  • «Sans mettre en question l’utilité d’instances spécifiques face à une crise d’une ampleur inédite, le foisonnement des instances scientifiques a alimenté une impression de confusion sur les rôles de chacun, renforcée chez les professionnels de terrain par les très nombreuses recommandations des sociétés savantes.
  • Le très fort dynamisme de la recherche s’est accompagné d’une incontestable dispersion des projets avec plusieurs effets délétères : projets redondants, cohortes trop faibles, certains projets n’ayant même pas pu démarrer faute d’inclusions.
  • Le retour d’expérience fait ressortir un décalage entre la réalité vécue sur le terrain et sa prise en compte au niveau national, particulièrement marqué dans les régions touchées en premier par la Les tensions se sont cristallisées sur l’approvisionnement en équipements de protection individuelle dont la gestion a nui à la confiance entre les différents échelons.
  • Malgré un cadre réglementaire préétabli, les relations entre ARS et préfectures ont été à géométrie variable. Les tensions se sont notamment cristallisées sur les remontées de données ou la communication ».

Bref, comme « aurait pu l’écrire » le professeur Christian PERRONNE , breveté complotiste :  Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ?

 

CE QU’EN PENSE ALEX ANDRIN

Efforçons-nous toujours, de trouver la vérité.
Ainsi que mettre au jour, les responsabilités.
Nos dirigeants, qui trop souvent nous abusent,
Savent pertinemment, rendre les choses confuses.
Restons unis, sereins, décidés à agir,
Gardons entre nos mains, notre bel avenir.

Soyez forts, persistez. Je vous aime et vous salue.